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Stoll dénombra le genre Mantis, de Linnée, et avec une partie des espèces qui le composent, à savoir celles qui sont dépourvues de pattes ravisseuses, il établit sa famille des SPECTRES, dans laquelle il plaça les Phasma, au corps filiforme ou linéaire, semblable à un bâton, et les Phyllies, au corps aplati et membraneux, semblable à une feuille.

L'anatomie, comme la différence des mœurs, prouve que cette séparation est fondée en raison. Nous avons vu, en effet, que, par leur organisation intérieure, les Phyllies se rapprochent même plus des Criquets que des Mantes, avec lesquelles on les avait d'abord confondues.

Enfin, les progrès de l'entomologie et la découverte plus ou moins récente d'espèces et de genres nouveaux et la plupart très-intéressants, ont déterminé M. Audinet Serville à élever au rang de famille le genre Phasma, de Stoll, et à comprendre dans cette famille des Phasmides vingt-cinq genres au moins, parmi lesquels figurent les Bacterics, les Bucilles, les Phasma, etc., et enfin, nos Phyllies, qui ferment tout na turellement la série des ORTHOPTÈRES COUREURS, et avoisinent immédiatement la tribu des SAUTEURS.

En terminant ce long travail que, malgré moi, je laisse trèsincomplet, je regrette vivement de n'avoir pu le rendre plus digne du corps savant auquel il était naturellement destiné. L'Académie, je l'espère, m'accordera, du moins, ce témoignage que j'ai fait tous mes efforts pour tirer le meilleur parti possible des matériaux qu'elle avait mis obligeamment à ma disposition. « Je vais jusqu'où je puis.

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EXPLICATION DES FIGURES.

PLANCHE I.

Fig. 1. MOUCHE-FEUILLE (Phyllium crurifolium) femelle, un peu grossie. G N indique sa grandeur naturelle.

Fig. 2. Mouche-Feuille (Phyllium Scythe) mâle, figure empruntée au mémoire de Murray.

Fig. 3. Antenne de la femelle adulte.

Fig. 4.

Id.

du måle à la première mue.

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grossies 4 fois,

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fig. d'après Murray.

PLANCHE II.

Appareil digestif du Phyllium crurifolium.

Fig. 1. a labre, b, b, les deux mandibules en place.

Fig. 2. L'une de ces mandibules isolées.

Fig. 3. L'une des mâchoires (la droite) a, accompagnée du palpe interne b qui, avec son congénère du côté gauche forme la galea, c palpe externe.

Fig. 4. Lèvre inférieure; a menton; bb ses quatre lobes; cc palpes labiaux.

Fig. 5. Appareil digestif isolé; ab pharynx; c jabot; d ventricule chylifique; e intestin grêle; f rectum; g g vaisseaux de Malpighi; h h dernier anneau abdominal; i i appendices probablement destinés à saisir les œufs au moment de la ponte.

Fig. 6. Le même anneau plus grossi.

Fig. 7. Un des cæcums ou bourses ventriculaires très-grossi.
Fig. 8. Trois de ces bourses attachées au ventricule.

Fig. 9. Epithélium de l'intérieur du jabot garni de tubercules cornés. Fig. 10. L'un de ces tubercules fortement grossi pour faire voir les épines cornées dont il est garni.

Fig. 11. Sillons et glandules du rectum.

PLANCHE III.

Système nerveux de la MOUCHE-FEUILLE.

Fig. 1.Chaîne nerveuse sous intestinale. Nos i ganglion sous-œsophagien. Nos 2, 3, 4, les trois ganglions des pro méso et métathorax. Nos 5, 6, 7, 8, 9, les cinq ganglions abdominaux fortement grossis. No 10, quatrième ganglion abdominal.

Fig. 2. Chaîne nerveuse aa enchevêtrée dans un riche lacis de trachées. Fig. 3. Les quatre derniers anneaux de l'abdomen vus en dessus et par transparence. aa stigmates d'ou partent un grand nombre de troncs trachéens qui vont se ramifier dans un parenchyme cellulaire bb, analogue à celui des feuilles végétales.

Fig. 4. Ganglion abdominal très-grossi.

Fig. 5. Un des stigmates grossi. a péritrème; b son orifice transversal.

PLANCHE IV.

Appareil génital femelle.

Fig. 1. Portion de l'ovaire droit, a b c d gaînes ovigères aboutissant dans le calice, ici très-dilaté.

Fig. 2. Gaîne ovigère, b b trompe; c oviducte; d poche copolatrice ou peut-être organe destiné à secréter la portion subéreuse de l'enveloppe extérieure de l'œuf.

Fig. 3. Une gaîne ovigère isolée et très-grossie, a a troncs trachéens qui l'entourent; b b les œufs à divers degrés de développement; cœuf mur et près d'être pondu, mais non encore revêtu de son enveloppe subéreuse; d portion terminale de la gaîne ovigère

Fig. 4. Euf aussi grossi que dans la figure précédente.
Fig. 5. Euf de Phyllium Scythe, d'après Murray.
Fig. 6. A, œuf de Phyllium crurifolium très-grossi.

B, autre œuf moins grossi, G. N. grandeur naturelle.
Fig. 7. Extrémité supérieure du même, vue en dessus.
Fig. 8. Base du même avec ses trous a, a, a, a.
Fig. 9. Opercule détaché.

Fig. 10. Un œuf de Phyllium crurifolium ouvert, pour en faire voir l'intérieur.

Fig. 11. Coque extérieure dont on a enlevé l'opercule : on voit en a la saillie de la coque interne.

Fig. 12. Une des arètes de cette coque en forme de navette, finement striée sur ses bords a, et percée d'un trou b dans son milieu. Fig. 13. Tissu spongieux de l'enveloppe extérieure, vu au microscope.

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