Oeuvres complètes de Montesquieu, Volume 1Librairie de L. Hachette, 1859 |
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... s'il voulait plutôt étonner qu'instruire , de s'atta cher tellement à expliquer qu'il oublie parfois de juger , et que l'indulgence sereine de son esprit dégénère en faiblesse . On peut regretter aussi que son livre s'arrête sans tracer ...
... s'il voulait plutôt étonner qu'instruire , de s'atta cher tellement à expliquer qu'il oublie parfois de juger , et que l'indulgence sereine de son esprit dégénère en faiblesse . On peut regretter aussi que son livre s'arrête sans tracer ...
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... s'il y avoit des êtres intelligens qui eussent reçu quelque bienfait d'un autre être , ils devroient en avoir de la reconnoissance ; que , si un être intelligent avoit créé un être intelligent , le créé devroit rester dans la dépendance ...
... s'il y avoit des êtres intelligens qui eussent reçu quelque bienfait d'un autre être , ils devroient en avoir de la reconnoissance ; que , si un être intelligent avoit créé un être intelligent , le créé devroit rester dans la dépendance ...
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... s'il ne les nomme : c'est donc une maxime fondamentale de ce gouvernement , que le peuple nomme ses ministres , c'est - à - dire ses magistrats . Il a besoin , comme les monarques , et même plus qu'eux , d'être conduit par un conseil ou ...
... s'il ne les nomme : c'est donc une maxime fondamentale de ce gouvernement , que le peuple nomme ses ministres , c'est - à - dire ses magistrats . Il a besoin , comme les monarques , et même plus qu'eux , d'être conduit par un conseil ou ...
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... s'il n'y a dans l'État que la volonté momentanée et capricieuse d'un seul , rien ne peut être fixe , et par conséquent aucune loi fondamentale . Le pouvoir intermédiaire subordonné le plus naturel est celui de la noblesse . Elle entre ...
... s'il n'y a dans l'État que la volonté momentanée et capricieuse d'un seul , rien ne peut être fixe , et par conséquent aucune loi fondamentale . Le pouvoir intermédiaire subordonné le plus naturel est celui de la noblesse . Elle entre ...
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... s'il les confioit à plusieurs , il y auroit des disputes entre eux ; on feroit des brigues pour être le 1. Ferdinand , roi d'Aragon , se fit grand maître des ordres ; et cela seul altéra la constitution . premier esclave ; le prince ...
... s'il les confioit à plusieurs , il y auroit des disputes entre eux ; on feroit des brigues pour être le 1. Ferdinand , roi d'Aragon , se fit grand maître des ordres ; et cela seul altéra la constitution . premier esclave ; le prince ...
Table des matières
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Expressions et termes fréquents
affaires Aristote Athènes auroit avoient avoit Baluze barbares Beaumanoir c'étoit capitulaire CHAP Charlemagne Charles le Chauve Chine choses citoyens climat code commerce connoît constitution corps crime démocratie Denys d'Halicarnasse devoit doit donner enfans esclaves établi Etats États despotiques étoient étoit eût faisoient faisoit falloit femmes fiefs foiblesse force gens gouvernemens gouvernement despotique Grecs Grégoire de Tours guerre hommes libres Ibid Indes juger l'an l'argent l'empire l'esclavage l'Esprit des Lois l'État Lacédémone législateur liberté loi salique lois civiles lois somptuaires Louis le Débonnaire luxe magistrats modérés mœurs monarchie monarque monnoie Montesquieu n'avoient n'avoit n'étoient nation nature naturelle paroît particuliers pays peine père Perse peuple Plutarque politique pourroit pouvoient pouvoir prince principe puissance exécutrice punir qu'un raison règle religion république rois Romains Rome seigneur sénat sent seroient seroit servitude Servius Tullius seul sorte Strabon sujet Tacite terres tion Tite Live tribunal tributs trouve vertu VIII vouloit Wisigoths СНАР
Fréquemment cités
Page 4 - Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses; et, dans ce sens, tous les êtres ont leurs lois : la Divinité ' a ses lois , le monde matériel a ses lois , les intelligences supérieures à l'homme ont leurs lois, les bêtes ont leurs lois, l'homme a ses lois.
Page 128 - ... il n'ya point de liberté, parce qu'on peut craindre que le même monarque ou le même sénat ne fasse des lois tyranniques pour les exécuter tyranniquement. Il n'ya point encore de liberté si la puissance de juger n'est pas séparée de la puissance législative, et de l'exécutrice.
Page 128 - Tout seroit perdu si le même homme, ou le même corps des principaux, ou des nobles, ou du peuple, exerçoient ces trois pouvoirs : celui de faire des lois, celui d'exécuter les résolutions publiques, et celui de juger les crimes ou les différends des particuliers.
Page 1 - J'ai d'abord examiné les hommes, et j'ai cru que, dans cette infinie diversité de lois et de mœurs, ils n'étaient pas uniquement conduits par leurs fantaisies. J'ai posé les principes, et j'ai vu les cas particuliers s'y plier comme d'eux-mêmes, les histoires de toutes les nations n'en être que les suites, et chaque loi particulière liée avec une autre loi, ou dépendre d'une autre plus générale.
Page 18 - Il ya cette différence» entre la nature du gouvernement et son principe que sa nature est ce qui le fait être tel, et son principe ce qui le fait agir. L'une est sa structure particulière, et l'autre les passions humaines qui le font mouvoir.
Page 24 - L'honneur fait mouvoir toutes les parties du corps politique ; il les lie par son action même, et il se trouve que chacun va au bien commun, croyant aller à ses intérêts particuliers.
Page 593 - Dans un pays où l'on a le malheur d'avoir une religion que Dieu n'a pas donnée, il est toujours nécessaire qu'elle s'accorde avec la morale , parce que la religion , même fausse , est le meilleur garant que les hommes puissent avoir de la probité des hommes.
Page 2 - Si je pouvois faire en sorte que tout le monde eût de nouvelles raisons pour aimer ses devoirs, son prince, sa patrie, ses lois; qu'on pût mieux sentir son bonheur dans chaque pays, dans chaque gouvernement, dans chaque poste où l'on se trouve, je me croirois le plus heureux des mortels.
Page 154 - Mais il ne faut pas toujours tellement épuiser un sujet, qu'on ne laisse rien à faire au lecteur. Il ne s'agit pas de faire lire, mais de faire penser.
Page 484 - JE le dis, et il me semble que je n'ai fait cet ouvrage que pour le prouver, l'esprit de modération doit être celui du législateur; le bien politique, comme le bien moral, se trouve toujours entre deux limites.