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«L'antique adage: Si vis pacem, para bellum paraît n'avoir pas beaucoup perdu de sa rigide portée. On aspire à la paix de toutes les forces de son âme, on y travaille assidûment avec conviction et ferveur et néanmoins on n'est pas à l'abri d'une provocation hostile, d'une attaque inattendue. On veut chaleureusement la conservation de la paix - et on se voit obligé d'accepter une guerre de légitime défense, au nom de l'honneur et de la dignité de la patrie. Dans ce conflit douloureux du cœur et du devoir, il reste une consolation suprême: la foi sincère et absolue en la juste Providence des peuples et des batailles, qui saura distinguer entre le bon droit et les prétentions ambitieuses, entre la résolution tranquille, la fermeté inébranlable et l'élan belliqueux, l'ardeur aveugle et passionnée. Mais quand la tempête, mettant aux prises sanglantes du corps à corps les deux courants européen et asiatique, aura enfin passé tout passe, ici-bas! alors, et nous y croyons religieusement, alors se dissiperont les nuages qui ont obscurci notre horizon et renaîtra de nouveau le calme réparateur, faisant briller avec beaucoup plus d'éclat encore les bienfaits du développement pacifique.»

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Ein wahres Füllhorn von internationalen Kongressen wurde in diesem Sommer und Herbst über unser Land ausgegossen. Von den meisten wäre es wenige Wochen nach ihrer Abhaltung ziemlich schwer zu sagen, ob und welches Bedürfniss für sie vorhanden war und was sie geleistet haben. Meistens waren die Kongressbesucher auch von ihren Damen begleitet», was jetzt zum Typus der internationalen Kongresse gehört und die natürliche Folge hat, dass die Arbeitszeit verkürzt und der «zweite Theil», das Vergnügungsprogramm, erweitert werden muss. Damit erhöhen sich natürlich auch die Kosten der Orte, die mit dieser freundschaftlichen Invasion beglückt werden, und dieses Moment, verbunden mit der

wachsenden Ungeneigtheit der Staaten, dafür wesentliche Subsidien zu gewähren, wird der überwuchernden Sache ein nicht unfernes Ende bereiten. Typisch für den letzt genannten Umstand war bereits die Weigerung des Bundesrathes, für den Philosophen-Kongress in Genf 1000 Franken zu bewilligen, während er kurz vorher den Zoologen das Zehnfache zugewendet hatte. Die Antwort aus dem Bundesrathshaus auf eine Anfrage seitens der darüber entrüsteten Philosophie soll die gewesen sein:

<< Die Philosophie gehöre nicht in den Rahmen der Bundesverfassung». Se non è vero, è ben trovato.

Die wesentlichsten dieser Kongresse waren der soeben erwähnte Zoologen kongress in Bern und Philosophenkongress in Genf, beide wohl ohne sehr bemerkbares Resultat für die Welt. Es ist dies nicht unser Urtheil. Ein deutscher Theilnehmer des Zoologenkongresses schreibt der Frankfurter Zeitung darüber:

«Die Inscenirung des Kongresses verdient alles Lob. Was Bern zu bieten hat, hat es geboten. Sehr würdig war die Versammlung untergebracht: der prächtige Nationalrathssaal des eidgenössischen Parlamentsgebäudes fasste die Zuhörer aufs bequemste. Die wissenschaftliche Bedeutung des Kongresses wird aber weniger hoch gewerthet. Es war geradezu eine Erlösung, als Dr. F. Sarasin-Basel das Wort ergriff. Was er der Versammlung bot, stand wohl allein auf der Höhe, die ein wissen. schaftlicher Kongress zu fördern berechtigt ist. Sarasins Vortrag war vielleicht der einzige, der vollkommen in den Rahmen eines wissenschaftlichen Kongresses hineinpasste».

Ueber den Philosophenkongress äusserte sich eine sehr bedeutende Autorität:

«Die höchsten Fragen scheinen in der Versammlung nicht oft zur Diskussion gelangt zu sein. Auch klagen

mehrere Berichterstatter, es habe keiner die Sprache des andern verstanden, und es lassen sich keine «Ergebnisse >> mittheilen. Diese Enttäuschung war aber die Folge von Erwartungen, die beim heutigen Stand der Philosophie im Voraus aussichtslos waren.»>

Das Genfer Journal erinnerte bei diesem Anlass an einen ganz vergessenen Genfer Philosophen, Abauzit, der zu Ende des 18. Jahrhunderts lebte, aber nichts von seinen philosophischen Studien publizirte, in der an sich vielleicht richtigen Meinung, die Metaphysik werde immer dunkler, je mehr man sich in sie hineinbegebe». Nur wäre dann allerdings auch der Werth der Philosophie überhaupt etwas zweifelhafter.

Aehnlich verhielt es sich natürlich mit dem allgemeinen Religionskongress, genauer gesagt, Kongress für allgemeine Religionsgeschichte in Basel. Auch dieser löste sich in persönliches Bekanntwerden und Unterhaltung auf. Der Bericht darüber, aus der gleichen, oben citirten, wohlwollend sachverständigen Feder lautet am Schlusse:

«An die offiziellen Versammlungen schlossen sich die persönlichen Unterhaltungen, in welchen die Diskussion erst recht zur Entfaltung kam. Auch traf man da und dort Kreise von Fachgenossen, welche sich näher über das aussprachen, was ihnen besonders wichtig schien, oder am Herzen lag. So sind die Stunden und Tage nur zu rasch vergangen; wir hoffen, sie werden den Theilnehmern in guter und fruchtbarer Erinnerung bleiben.>>

Das interessanteste Bild unserer Zeit und vielleicht auch unserer Zukunft bot, zwar nicht auf unserem Boden, sondern in Rom, der Kongress der libres penseurs. Hiezu hatte der eine Ehrenpräsident, der französische Chemiker Berthelot, zum Beginn eine Art von pontifikaler

Declaration erlassen, der wir folgende wesentliche Stelle entheben wollen:

«Ce que nous voulons fermement, ce que nous avons le droit et le devoir de faire, c'est d'enlever à l'esprit clérical et rétrograde la direction officielle des Etats et surtout la direction obligatoire des consciences, celle de l'éducation populaire et des œuvres de solidarité sociale.

Certes, nous n'avons pas les prétentions du prophète descendu du Sinaï pour exterminer ses ennemis et promulguer un nouveau décalogue.

La science que nous proclamons procède d'un esprit nouveau de tolérance, fondé, je le répète, sur la liberté de la pensée et sur la connaissance exacte des lois naturelles.

Ne confondons pas cette méthode avec celle de la fausse science théologique, qui déduit a priori ses conclusions de dogmes imaginaires révélés par l'inspiration divine, pure scolastique vide de toute réalité et vouée sans relâche aux affirmations absurdes et aux hérésies.

La science que nous représentons impose ses direc tions dans tous les ordres, industriel, politique, militaire, éducateur, et surtout moral, en s'appuyant exclusivement sur les lois naturelles, constatées a posteriori par les observations et les expérimentations des savants de tout genre: physiciens et mécaniciens, aussi bien qu'historiens et économistes, chimistes, médecins et naturalistes, aussi bien que psychologues et sociologues.

Nous établirons ainsi dans le monde le règne d'une raison affranchie des anciens préjugés et systèmes dog. matiques, c'est-à-dire un idéal supérieur, une morale plus haute et plus assurée que celle des temps passés, parce qu'elle est basée sur la connaissance de la nature humaine (?) et qu'elle proclame et démontre la solidarité intellectuelle et morale des hommes et des nations!>>

Das klingt schon ganz wieder wie Hébert, Chaumette, oder Anacharsis Clootz; es fehlt bloss noch das Decorative der 1. französischen Revolution, d. h. die Göttin

der Vernunft auf einem Thron in der Peterskirche, und im Hintergrunde die Guillotine für die, welche dieser Vernunft eigensinnig widerstreben und die «von allen alten Vorurtheilen und Dogmen befreite» Moral nicht als solche anerkennen.')

Der revolutionäre Charakter der Versammlung scheint sich auch im Verlauf der Verhandlungen gezeigt zu haben. Ein Bericht darüber im Journal de Genève vom 28. September lautet im Auszug wie folgt:

«En réalité, le congrès a dégénéré immédiatement en une violente manifestation à la fois antidynastique, maçonnique et socialiste, et même anarchiste. Ce sont les éléments extrêmes qui ont pris le dessus et donné le ton aux discussions. La première séance a été levée aux cris de Vive la révolution sociale! et au chant de l'Internationale. On a entendu successivement M. Hoeckel proposer l'envoi d'un télégramme de félicitation à M. Combes pour son projet de séparation de l'Eglise et de l'Etat, et M. Hubbard oubliant les devoirs les plus élémentaires de l'hospitalité, lancer son anathème au roi Victor-Emmanuel et à la monarchie italienne. Le congrès a même voté un ordre du jour envoyant un salut à tous les << prisonniers politiques» et demandant leur libération immédiate.

«

Quant à la liberté de croyance, on sait comment l'entendent messieurs les libres-penseurs. A eux seuls ils sont plus intolérants que toutes les Eglises réunies et vous avez déjà mentionné les propositions concernant l'abolition de l'Eglise, des missions chrétiennes et même de la religion qui ont été présentées.

Le prochain congrès se tiendra à Barcelone. Il est difficile que le socialisme anarchique y triomphe plus complètement qu'ici.»

1) Vgl. darüber den Aufsatz «Vor hundert Jahren» in Jahrbuch III, welcher mit einigen andern auch in einer Sepa. ratausgabe dieses Jahres erscheint.

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