Répertoire général du Théâtre Français: Molière

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H. Nicolle, 1818

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Fréquemment cités

Page 367 - à craindre: Mais ne présumez pas que, sans être vengé, Je souffre le dépit de me voir outragé. Je sais que sur les vœux on n'a point de puissance, Que l'amour veut par-tout naître sans dépendance, Que jamais par la force on n'entra dans un cœur, Et que toute âme est libre a nommer son
Page 367 - mes ressentiments. Non, non, n'espérez rien après un tel outrage ; Je ne suis plus à moi, je suis tout à la rage. Trahi de tous côtés, mis dans un triste état, 11 faut que mou amour se venge avec éclat, Qu'ici j'immole tout à ma fureur
Page 234 - un mot, c'est un ambigu de précieuse et de coquette que leur personne. Je vois ce qu'il faut être pour en être bien reçu ; et si vous m'en croyez, nous leur jouerons tous deux une pièce qui leur fera voir leur sottise, et pourra leur apprendre à connoître un peu mieux leur monde. DU CROIS
Page 336 - Ah ! que ce cœur est double, et sait bien l'art de feindre! Mais tous moyens de fuir lui vont être soustraits. Jetez ici les yeux, et connoissez vos traits. Sans avoir vu le reste, il m'est assez facile De découvrir pour qui vous employez ce style.
Page 234 - tant se frotter les yeux, et demander tant de fois, Quelle heure est-il? Ont-elles répondu que oui et non à tout ce que nous avons pu leur dire? Et ne m'avouerez-vous pas enfin que, quand nous aurions été les dernières personnes du monde, on ne pouvoit nous faire pis qu'elles ont fait ? DU CROIS Y. Il me
Page 236 - Que font-elles ? MAROTTE. De la pommade pour les lèvres. GORGIBUS. % C'est trop pommadé : dites-leur qu'elles descendent. SCÈNE IV. GORGIBUS. CES pendardes-là, avec leur pommade, ont, je pense, envie de me ruiner. Je ne vois par-tout que blancs d'oeufs , lait virginal, et mille autres brimborions que je ne connois point. Elles
Page 228 - une chose étrange, qu'on imprime les gens malgré eux ! Je ne vois rien de si injuste, et je pardonnerois toute autre violence plutôt que celle-là. Ce n'est pas que je veuille faire ici l'auteur modeste, et mépriser par honneur ma comédie : j'offenserois mal à propos tout Paris , si je l'accusois d'avoir pu applaudir à une sottise.
Page 234 - Sans doute, je l'y prends, et de telle façon que je me veux venger de cette impertinence. Je connois ce qui nous a fait mépriser. L'air précieux n'a pas seulement infecté Paris ; il s'est aussi répandu dans les provinces , et nos donzelles ridicules en ont humé leur bonne part.
Page 249 - est des vôtres ? M ADELON. Hélas ! nous ne sommes pas encore connues, mais nous sommes en passe de l'être , et nous avons une amie particulière qui nous a promis d'amener ici tous ces messieurs du recueil des pièces choisies. cATHo s. Et certains autres qu'on nous a nommés aussi pour être les arbitres souverains des belles choses.
Page 68 - d'une frayeur bien vive D'avoir vu Trufaldin avecque mon rival, Je songeois à trouver un remède à ce mal ; Lorsque, me ramassant tout entier en moi-même, J'ai conçu, digéré, produit un stratagème Devant qui tous les tiens, dont tu fais tant de cas, Doivent) sans contredit, mettre pavillon bas. MASCAIULLE. Mais qu'est-ce

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