L'armée de Bretagne, 22 octobre-27 novembre, 1870

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Henri Plon, 1873 - 418 pages
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Page 59 - En conséquence, ceux des sous-officiers de la 16e légion, qui n'étant pas liés au service, accepteraient des grades dans les corps mobilisés, seront considérés comme démissionnaires. Dans aucun cas, les militaires liés au service ne peuvent quitter l'arme. Veuillez bien faire connaître aux officiers, sous-officiers, brigadiers et gendarmes sous vos ordres, les dispositions qui précèdent et veiller vous-même à leur exécution. Le Ministre de l'Intérieur et de la Guerre, P.
Page 255 - L'ennemi paraît vouloir nous pousser assez vivement dans la direction du Mans. Je vous conjure d'oublier que vous êtes Breton pour ne vous souvenir que de votre qualité de Français, et de vous...
Page 34 - D'ici à dix jours, vous serez concentrés aux portes de la Bretagne pour faire face à l'ennemi. Vous recevrez exactement tout ce qui est nécessaire au soldat : fusils à tir rapide, canons à longue portée, mitrailleuses perfectionnées seront confiés à votre courage. « Ceux de vos frères qui défendent les remparts de Paris ont déjà prouvé que le sang breton n'a pas dégénéré. A vous de marcher sur leurs traces. « Vous vous rappellerez tous qu'une sévère discipline est l'arme la...
Page 293 - Bretagne : dix mille de ses enfants, malgré leur organisation incomplète, comptant plus sur leur courage que sur leur armement inachevé, me suivirent, le 24 novembre au matin, du camp de Conlie au bivouac d'Yvré, et le 26, nous faisions une marche de 30 kilomètres à l'ennemi.
Page 12 - Gambriels et Garibaldi vont travailler l'Est et les communications de l'ennemi, trop longtemps respectées pour notre honneur national. La Lorraine pillée et brûlée que je viens de parcourir se lève enfin. L'armée de la Loire est chargée de protéger le centre et le siège du Gouvernement. Je veux bien que tout ceci soit important ; mais ne l'oubliez pas, périsse plutôt tout en province que Paris ne succombe : car Paris, c'est le seul espoir d'une paix honorable qui disparaît de suite si...
Page 312 - Je me dois à mon pays et à la Bretagne qui °vient de donner tant de preuves de patriotisme ici, comme à Orléans et à Paris. Lorsque vous comptiez déjà sur le succès, vous avez brisé mon commandement. Le désastre d'Orléans m'a fait sortir de la vie privée où j'étais rentré à Tarbes.
Page 384 - J'ai annoncé au général Gougeard qu'il était commandeur. Au-dessous de Changé et sur la route de Parigné-l'Evêque, nous nous sommes maintenus-, malgré les efforts de l'ennemi. Nous couchons sur toutes nos positions, moins la Tuilerie, abandonnée devant un retour offensif tenté à la tombée de la nuit par l'ennemi. Nous avons fait des prisonniers, dont j'ignore encore le nombre; ils évaluent ensemble les forces prussiennes, engagées ou en réserve à 180,000 hommes.
Page 383 - L'ennemi nous a attaqués sur toute la ligne. Le général Jauréguiberry s'est solidement maintenu sur la rive droite de l'Huisne. Le général de Colomb s'est battu pendant six heures avec acharnement sur le plateau d'Auvours.
Page 161 - Je vous donne l'ordre formel de ne rien délivrer, ni en matériel, ni « en munitions, à M. de Kératry ou à ses lieutenants sans une autorisa« tion explicite de ma part ou de mon délégué à Tours.

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