Histoire littéraire de Monsieur de Voltaire, Volume 1

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Page 291 - Je suis assurément prêt à le rendre comme tout le reste, et dès qu'il sera retrouvé je le rendrai ou le ferai rendre. Cet écrit qui n'était point un contrat, mais un pur effet de la bonté du roi ne tirant à aucune conséquence...
Page 215 - ... que j'aime, et qui me sacrifie sa patrie et tout ce que l'humanité a de plus cher? Non, mon cher Voltaire, si je pouvais prévoir que votre transplantation pût tourner le moins du monde à votre désavantage , je serais le premier à vous en dissuader.
Page 275 - Beaumelle m'a promis de me poursuivre jusqu'aux enfers ; il ne manquera pas de m'y aller chercher : quoique le trou qu'on doit creuser par votre ordre jusqu'au centre de la terre, et qui doit mener tout droit en enfer, ne soit pas encore commencé, il ya d'autres moyens d'y aller, et il se trouvera que je serai malmené dans l'autre monde comme vous m'avez persécuté dans celui-ci. Voudriez-vous, monsieur...
Page 277 - ... fera trifte pour vous que les Allemands, que vous avez tant vilipendés, aient inventé la poudre, comme vous devez vous plaindre qu'ils aient inventé l'imprimerie. Adieu , mon cher préfident.
Page 201 - Nanine tout ce qu'on en pouvait espérer. Ce genre ne m'a jamais plu; je conçois bien qu'il ya beaucoup d'auditeurs qui aiment mieux entendre des douceurs à la comédie que d'y voir jouer leurs défauts, et qui sont intéressés à préférer un dialogue insipide à cette plaisanterie fine qui attaque les moeurs.
Page 273 - LE PRÉSIDENT, J'ai reçu la lettre dont vous m'honorez. Vous m'apprenez que vous vous portez bien, que vos forces sont entièrement revenues, et vous me menacez de venir m'assassiner si je publie la lettre de La Beaumelle.
Page 274 - ... vous êtes. Je vous fais mon compliment fur votre bonne fanté, mais je n'ai pas tant de forces que vous. Je fuis au lit depuis quinze jours, & je vousfupplie de différer la petite expérience de phyfique que vous voulez faire.
Page 273 - Mais s'il est vrai que votre dessein soit de m'attaquer encore, et de m'attaquer, comme vous l'avez déjà fait, par des personnalités, je vous déclare qu'au lieu de vous répondre par des écrits, ma santé est assez bonne pour vous trouver partout où vous serez, et pour tirer de vous la vengeance la plus complète. Rendez grâce au respect et à l'obéissance qui ont jusqu'ici retenu mon bras, et qui vous ont sauvé de la plus malheureuse aventure qui soit jamais arrivée.
Page 294 - Prufle , et je n'attends rien dans l'état cruel où je fuis que la compaffion que doit fa grandeur d'ame à un homme mourant , qui avait tout facrifié...

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