Œuvres complètes de Voltaire, Volume 1 ;Volume 64

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la Société Littéraire-typographique, 1785
 

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Fréquemment cités

Page 423 - J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 223 - Ils sont ensevelis sous la masse pesante Des monts qu'ils entassaient pour attaquer les cieux. Nous avons vu tomber leur chef audacieux Sous une montagne brûlante; Jupiter l'a contraint de vomir à nos yeux Les restes enflammés de sa rage expirante; Jupiter est victorieux , Et tout cède à l'effort de sa main foudroyante.
Page 388 - Quel important besoin Vous a fait devancer l'aurore de si loin? A peine un faible jour vous éclaire et me guide, Vos yeux seuls et les miens sont ouverts dans l'Aulide. Avez-vous dans les airs entendu quelque bruit? Les vents nous auraient-ils exaucés cette nuit? Mais tout dort, et l'armée, et les vents, et Neptune. AGAMEMNON Heureux qui, satisfait de son humble fortune, Libre du joug superbe où je suis attaché, Vit dans l'état obscur où les dieux l'ont caché ! ARCAS Et depuis quand, seigneur,...
Page 160 - Mais que les grands, que les heureux du monde, à qui tout rit, et que les joies et les plaisirs accompagnent partout, prétendent tirer de leur félicité même un...
Page 30 - ... mille romans, que vous ne lirez point; une foule de feuilles périodiques que vous jetterez au feu après les avoir lues. L'homme de goût ne lit que le bon, mais l'homme d'État permet le bon et le mauvais.
Page 96 - J'ose le dire : il n'ya rien de plus contradictoire, rien de plus honteux pour l'humanité, que d'accuser de morale relâchée des hommes qui mènent en Europe la vie la plus dure. et qui vont chercher la mort au bout de l'Asie et de l'Amérique.
Page 212 - Quoi ! des plus chères mains craignant les trahisons, J'ai pris soin de m'armer contre tous les poisons; J'ai su, par une longue et pénible industrie, Des plus mortels venins prévenir la furie : Ah ! qu'il eût mieux valu, plus sage et plus heureux, Et repoussant les traits d'un amour dangereux, Ne pas laisser remplir d'ardeurs empoisonnées Un cœur déjà glacé par le froid des années ! De ce trouble fatal par où dois-je sortir?
Page 316 - Partagez ma couronne, Le prix de ma valeur; Je la tiens de Bellone : Tenez-la de mon cœur. Cruelle départie! Malheureux jour ! C'est trop peu d'une vie Pour tant d'amour.
Page 408 - J'ai quelquefois aimé : je n'aurais pas alors Contre le Louvre et ses trésors, Contre le firmament et sa voûte céleste, Changé les bois, changé les lieux Honorés par les pas, éclairés par les yeux De l'aimable et jeune bergère Pour qui, sous le fils de Cythère, Je servis, engagé par mes premiers serments.
Page 417 - Qui ne connaisse encor ni le mal ni le bien. — Prenons, dit le Romain, la fille de notre hôte; Je la tiens pucelle sans faute, Et si pucelle qu'il n'est rien De plus puceau que cette belle: Sa poupée en sait autant qu'elle.

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