Oeuvres complètes, Volume 2

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Impr. P. Didot l'aîné et F. Didot, 1806
 

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Page 112 - Qu'établissait ici l'entière confiance, On se boude, on s'évite , on bâille, on parle bas; Et je crains que demain on ne se parle pas. Va, la noce est bien loin, et j'en sais trop la cause: Ton maître sourdement...
Page 190 - L'union des plaisirs, des goûts, des sentiments, Une société peu nombreuse, et qui s'aime, Où vous pensez tout haut, où vous êtes vous-même, Sans lendemain, sans crainte, et sans malignité, Dans le sein de la paix et de la sûreté : Voilà le seul bonheur honorable et paisible D'un esprit raisonnable, et d'un cœur né sensible. Sans amis, sans repos, suspect et dangereux, L'homme frivole et vague est...
Page 196 - L'aigle d'une maison n'est qu'un sot dans une autre. Je dis ici qu'Éraste est un mauvais plaisant ; Eh bien, on dit ailleurs qu'Éraste est amusant. Si vous parlez des faits et des tracasseries, Je n'y vois, dans le fond, que des plaisanteries ; Et si vous attachez du crime à tout cela, Beaucoup d'honnêtes gens sont de ces fripons-là : L'agrément couvre tout, il rend tout légitime.
Page 114 - ... et le bien qu'il peut faire Est au-dessus du mal que tu crains pour Valère. LISETTE. Si pourtant il ressemble à ce qu'on dit de lui, II changera de guide; il arrive aujourd'hui : Tu verras; les méchants nous apprennent à l'être; Par d'autres, ou par moi, je lui peindrai ton maître.
Page 147 - Mais c'est que je vois tout assez du bon côté : Tout est colifichet, pompon , et parodie ; Le monde , comme il est , me plaît à la folie. Les belles tous les jours vous trompent, on leur rend; On se prend , on se quitte , assez publiquement; Les maris savent vivre , et sur rien ne contestent; Les hommes s'aiment tous; les femmes se détestent Mieux que jamais : enfin c'est un monde charmant; Et Paris s'embellit délicieusement.
Page 167 - ... avec lui. Allez, si l'on ne peut la résoudre à descendre, J'irai dans un moment lui présenter son gendre.
Page 145 - L'affaire est en bon train, et tout ira fort bien Après que j'aurai fait la leçon à Valère Sur toute la maison, et sur l'art d'y déplaire : Avec son ton, ses airs et sa frivolité, II n'est pas mal en fonds pour être détesté; Une vieille franchise à ses talents s'oppose ; Sans cela l'on pourroit en faire quelque chose.
Page 172 - Je ferois à ma nièce un fort joli présent! Je lui veux un mari sensible, complaisant; Et s'il veut l'obtenir ( car je sens que je l'aime ) , II faut sur mes avis qu'il change son système. Mais qu'examine-t-il ? VALÊHE. Pas mal... cette façon... GÉRONTE. Tu trouves bien , je crois , le goût de la maison?
Page 133 - Moi ! ni l'une, ni l'autre. Je n'agis ni par goût, ni par rivalité : M'as-tu donc jamais vu dupe d'une beauté ? Je sais trop les défauts, les retours qu'on nous cache : Toute femme m'amuse, aucune ne m'attache; Si par hasard aussi je me vois marié...
Page 177 - Tenez, vous allez voir l'éloge qu'on en fait. « niece à Valere : vous ignorez apparemment que « c'est un libertin , dont les affaires sont très déran« gées, et le courage fort suspect. Un ami de sa mere, « dont on ne m'a pas dit le nom , s'est fait le mé« diateur de ce mariage , et vous sacrifie. Il m'est « revenu aussi que Cléon est fort lié avec Valere ; « prenez garde que ses conseils ne vous embarquent « dans une affaire qui ne peut que vous faire tort de

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