Œuvres complètes de Thomas Reid: Essais sur les facultés intellectuelles de l'homme. 1828Masson, 1828 |
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... Hume , et ils l'adoptèrent sur ce fondement que l'idée de substance , ne pouvant être ni une idée de sensa- tion ni une idée de réflexion ne devait point exister dans l'esprit . Pour moi , je l'avoue , il me semble absurde de soute- nir ...
... Hume , et ils l'adoptèrent sur ce fondement que l'idée de substance , ne pouvant être ni une idée de sensa- tion ni une idée de réflexion ne devait point exister dans l'esprit . Pour moi , je l'avoue , il me semble absurde de soute- nir ...
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... Hume , ont en général adopté cette théorie . La connaissance que nous avons de l'existence des choses contingentes , me paraît cependant dériver d'une toute autre source . Je sais que telle chose contingente existe ou a existé ; d'où ...
... Hume , ont en général adopté cette théorie . La connaissance que nous avons de l'existence des choses contingentes , me paraît cependant dériver d'une toute autre source . Je sais que telle chose contingente existe ou a existé ; d'où ...
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... Hume ont adopté cette explication de l'ori- gine de nos idées ; mais elle a été combattue par d'autres philosophes non moins célèbres , et pleins de la même es- time pour l'Essai sur l'entendement humain . Le docteur Hutcheson de ...
... Hume ont adopté cette explication de l'ori- gine de nos idées ; mais elle a été combattue par d'autres philosophes non moins célèbres , et pleins de la même es- time pour l'Essai sur l'entendement humain . Le docteur Hutcheson de ...
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... Hume , que les opérations de l'esprit , et les objets de ces opérations sont une seule et même chose ; mais on n'a aucun sujet de charger Locke de cette absurdité ; il est plus probable que , malgré son grand sens et sa parfaite candeur ...
... Hume , que les opérations de l'esprit , et les objets de ces opérations sont une seule et même chose ; mais on n'a aucun sujet de charger Locke de cette absurdité ; il est plus probable que , malgré son grand sens et sa parfaite candeur ...
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... Hume adopta la première , et mit en œu- vre toute sa raison et toute son éloquence pour la sou- tenir . Avant Hume , Berkeley était allé jusque - là dans cette route ; il avait rejeté le monde matériel comme une fic- tion ; mais il ...
... Hume adopta la première , et mit en œu- vre toute sa raison et toute son éloquence pour la sou- tenir . Avant Hume , Berkeley était allé jusque - là dans cette route ; il avait rejeté le monde matériel comme une fic- tion ; mais il ...
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Œuvres complètes de Thomas Reid: Essais sur les facultés intellectuelles de ... Thomas Reid Affichage du livre entier - 1828 |
Expressions et termes fréquents
abstraites Aristote attributs avons axiome Berkeley bles causalité cause ception chose commensurables commun conceptions générales concevoir concevons conçu Condillac connaissance conscience conséquent corps couleur croyance d'idées degré Descartes différentes distincte doctrine durée durons espèce esprit étendue existe existence facultés figure genre hommes humaine Hume immédiatement impossible impression individus intel intelligence jugement l'abstraction l'autre l'entendement l'espace l'esprit l'étendue l'existence l'homme l'idée l'identité l'imagination l'objet langue lative Leibnitz Locke lois matière mémoire ment mesure moire mouvement nature nécessaire nombre non-seulement notion objets extérieurs objets sensibles observer opérations paralogisme passé perception percevons personne philosophes Platon pouvons présente principe principe de causalité proposition propre Protagoras qu'une qualités premières qualités secondes raison rapport réalité réelle relative rien Royer-Collard sées sens sensation sent serait seule sion sommes souvenir souvenons substance succession suites de pensées sujet suppose tence termes généraux théorie théorie des idées THOMAS REID tion triangle vérité verres optiques vrai
Fréquemment cités
Page 376 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 131 - En quoi il n'est pas vraisemblable que tous se trompent : mais plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger et distinguer le vrai d'avec le faux , qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens ou la raison , est naturellement égale en tous les hommes...
Page 294 - La vie intellectuelle est une succession non interrompue, non pas seulement d'idées, mais de croyances explicites ou implicites. Les croyances de l'esprit sont les forces de l'âme, et les mobiles de la volonté. Ce qui nous détermine à croire, nous l'appelons évidence.
Page 205 - Depuis la création, il a été vrai que les trois angles d'un triangle sont égaux à deux angles droits, et cela sera vrai jusqu'au jugement dernier et au delà.
Page 451 - C'est donc un fait que la morale publique et privée, que l'ordre des sociétés et le bonheur des individus sont engagés dans le débat de la vraie et de la fausse philosophie sur la réalité de la connaissance. Quand les êtres sont en problème, quelle force reste-t-il aux liens qui les unissent? On ne divise pas l'homme ; on ne fait pas au scepticisme sa part ; dès qu'il a pénétré dans l'entendement, il l'envahit tout entier.
Page 132 - ... la diversité de nos opinions ne vient pas de' ce que les uns sont plus raisonnables que les autres, mais seulement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses voies , et ne considérons pas les mêmes choses. Car ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon , mais le principal est de l'appliquer bien.
Page 279 - L'univers est gouverné par des lois stables : voilà le premier; l'univers est gouverné par des lois générales : voilà le second. 11 suit du premier que, connues en un seul point de la durée, les lois de la nature le sont dans tous; il suit du second que, connues dans un seul cas, elles le sont dans tous les cas parfaitement semblables.
Page 383 - ... sommes point la raison logique de l'univers ; si nous l'étions, c'est que l'univers serait avec nous une seule et même chose. Or, le témoignage le plus certain de nos facultés nous atteste que nous ne sommes pas lui et qu'il n'est pas nous. « L'induction que nous décrivons n'est point cette induction sur laquelle reposent les sciences naturelles, et dont Bacon a tracé les règles.
Page 247 - Les animaux ne se montrent pas capables de distinguer les divers attributs d'un même sujet, de classer les choses en genres et en espèces, de définir, de raisonner, de communiquer leurs pensées par des signes artificiels, comme le font les hommes ; il ya lieu de croire, avec Locke, qu'ils sont privés de la faculté d'abstraire et de généraliser, et que c'est une différence spécifique entre eux et l'espèce humaine.
Page 450 - Si le raisonnement ne s'ap.puyait pas sur des principes antérieurs à la raison, l'analyse n'aurait point de fin ni la synthèse de commencement. Ce sont les lois fondamentales de la croyance qui constituent l'intelligence; et comme elles découlent de la même source, elles ont la même autorité; elles jugent au même titre; il n'ya point d'appel du tribunal des unes à celui des autres. Qui se révolte contre une seule se révolte contre toutes et abdique toute sa nature.