Mémoires de Fléchier sur les Grands-Jours d'Auvergne en 1665

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L. Hachette, 1856 - 432 pages

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Page 326 - Si donnons en mandement à nos amés et féaux conseillers les gens tenant notre cour de parlement à Paris, que ces présentes ils aient à faire lire, publier et...
Page xv - Souvenez-vous de ces cabinets que l'on regarde encore avec tant de vénération, où l'esprit se purifiait, où la vertu était révérée sous le nom de l'incomparable Arthénice, où se rendaient tant de personnes de qualité et de mérite qui composaient une cour choisie, nombreuse sans confusion, modeste sans contrainte, savante sans orgueil, polie sans affectation.
Page 393 - CAR tel est notre plaisir. En témoin de quoi Nous avons fait mettre notre scel à cesdites Présentes. DONNÉ à Versailles le neuvième jour du mois d'Août, l'an de grâce mil sept cent soixante dix sept, et de notre Règne le quatrième, Signé : Louis : et plus bas.
Page xxxvi - Vers les bords du fleuve fatal Qui porte les morts sur son onde , Et qui roule son noir cristal Dans les plaines de l'autre monde ; Dans une forêt de cyprès Sont des routes tristes et sombres , Que la nature a fait exprès Pour la promenade des ombres. Là , malgré la rigueur du sort , Les amans se content fleurettes.
Page 160 - Montvallat trouvoit que les anciennes coutumes étoient les meilleures, lorsque quelque belle villageoise alloit épouser et ne vouloit pas laisser perdre ses droits; et comme on le tenoit assez redoutable sur ce sujet, et qu'on craignoit que la chose passât la cérémonie, on trouvoit encore plus à propos de capituler et de lui faire quelque présent considérable selon leurê forces. Quoi qu'il en soit, il faisoit valoir ce tribut, et il en coûloit bien souvent la moitié de la dot de la mariée.
Page xxiv - ... poète. Faire des vers et venir de Paris , ce sont deux choses qui donnent bien de la réputation dans ces lieux éloignés , et c'est là le comble de l'honneur d'un homme d'esprit. Ce bruit de ma poésie fit un grand éclat, et m'attira deux ou trois précieuses languissantes , qui recherchèrent mon amitié , et qui crurent qu'elles...
Page 38 - ... des deux côtés, plantés à égale distance, qui sont arrosés continuellement de deux ruisseaux d'une eau fort claire et fort vive, qui se font comme deux canaux naturels pour divertir la vue de ceux qui passent, et pour entretenir la fraîcheur et la verdure des arbres. On découvre en éloignement les montagnes du Forez d'un côté, et une grande étendue de prairies qui sont d'un vert bien plus frais et plus vif que celui des autres pays. Une infinité de...
Page xi - Disons plus : il n'est point d'âme livrée au vice Où l'on ne trouve encor des traces de justice. Chacun de l'équité ne fait pas son flambeau ; Tout n'est pas Caumartin, Bignon ni d'Aguesseau.
Page xliv - ... et qu'il veut aimer; et, pour peu qu'il trouve de bonne volonté, il s'aide après cela de sa douceur naturelle et de certains airs de discrétion qui lui attirent la confiance.... Il n'a jamais brigué de suffrages; il a voulu être estimé par raison, non pas par cabale. Sa réputation n'a jamais été à charge à ses amis, et n'a rien coûté qu'à lui-même. Quand il a été louable, il a laissé aux autres le soin de le louer. Il sait se servir de son esprit, mais il ne sait pas s'en prévaloir;...
Page 52 - ... ne restait pas un gentilhomme qui ne se fût examiné, qui n'eût repassé tous les mauvais endroits de sa vie, et qui ne tâchât de réparer le tort qu'il pouvait avoir fait à ses sujets, pour arrêter les plaintes qu'on pouvait faire.

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