Essais sur le théâtre, 1921-1922Éditions de la Douce France, 1923 - 144 pages |
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... goût qu'ils apportent à cette obligation . Le décor . Son principe initial est le rideau noir au fond de la scène ; des draperies noires latérales le compléteront en donnant l'impression de la profondeur . Sur ces écrans un ou deux ...
... goût qu'ils apportent à cette obligation . Le décor . Son principe initial est le rideau noir au fond de la scène ; des draperies noires latérales le compléteront en donnant l'impression de la profondeur . Sur ces écrans un ou deux ...
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... goût pour les gens de théâtre , ce n'est pas qu'ils subissent ce grotesque prestige des planches qu'ap- précie le vulgaire . Ces gens affinés sont plutôt sensibles à la seule qualité que les comédiens ont plus développée que le reste de ...
... goût pour les gens de théâtre , ce n'est pas qu'ils subissent ce grotesque prestige des planches qu'ap- précie le vulgaire . Ces gens affinés sont plutôt sensibles à la seule qualité que les comédiens ont plus développée que le reste de ...
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... goût des transformations d'hommes en bêtes , distraction certes coupable , mais amusante : ne rencontrons- nous pas tous les jours des gens qui ressemblent à des ani- maux et que nous entendons bêler , coasser ou croasser avec un infini ...
... goût des transformations d'hommes en bêtes , distraction certes coupable , mais amusante : ne rencontrons- nous pas tous les jours des gens qui ressemblent à des ani- maux et que nous entendons bêler , coasser ou croasser avec un infini ...
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... goût . Déjà dans Les Deux Écoles elle s'était distinguée parmi ses plus célèbres camarades ; on a raison de l'employer souvent , car chacune de ses créations marque un progrès il n'y a pas de plus sûr signe du talent , qui est souvent ...
... goût . Déjà dans Les Deux Écoles elle s'était distinguée parmi ses plus célèbres camarades ; on a raison de l'employer souvent , car chacune de ses créations marque un progrès il n'y a pas de plus sûr signe du talent , qui est souvent ...
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... goût désordonné de plai- sir qui sévit sur Paris . Mais Verdun a eu un sort trop tragi- que pour que la représentation de la tragédie d'Abel Ruby , L'Icénienne , ait pu nous émouvoir . Nous sommes bien loin de la reine Boadicée ...
... goût désordonné de plai- sir qui sévit sur Paris . Mais Verdun a eu un sort trop tragi- que pour que la représentation de la tragédie d'Abel Ruby , L'Icénienne , ait pu nous émouvoir . Nous sommes bien loin de la reine Boadicée ...
Expressions et termes fréquents
acte acteurs admirable aime amour Barnac Bataille Bellavoine belle Bernstein charmante Christy Circé comédie Comédie-Française comédiens comique coquette costumes Curel danse Dardamelle décor Dieu Dilemme du docteur Don Juan Donnay douloureuse doute dramatique dramaturge drame Dubedat éclatante effet Fâcheux fantaisie femme Francine gens goût Guy Arnoux Henry Bataille héros heureux Holopherne homme Jacques Copeau jamais Jean Jean Sarment Jennifer jeune fille jolie jouer Judith Kistemaekers l'action l'aime l'amour l'art l'auteur l'homme laisse Latenac Louis XI mari Marthe Maurice Rostand ment mieux mise en scène Mlle Molière monde mort œuvre Paul Paul Claudel Paul Fort Pegeen père personnages pièce Pitoeff poésie poète presque public qu'un représentation reste réussit rideau Ridgeon ridicule rien Riolle rôle roman Rose de Roseim s'est Saül semble sent seule Sganarelle Shakespeare Shaw silhouette Songe d'une Nuit sorte souvent Sparte spectateurs Strindberg succès sujet Suzy Prim Synge talent théâtre Tirso de Molina Tonio tragédie tragique Vieux-Colombier Violaine vrai
Fréquemment cités
Page 29 - D'abord aux yeux de l'assemblée Parut un rocher si bien fait, Qu'on le crut rocher en effet ; Mais insensiblement se changeant en coquille, II en sortit une nymphe gentille Qui ressemblait à la Béjart1.
Page 96 - L'art est toujours le résultat d'une contrainte. Croire qu'il s'élève d'autant plus haut qu'il est plus libre, c'est croire que ce qui retient le cerfvolant de monter, c'est sa corde. La colombe de Kant, qui pense qu'elle volerait mieux sans cet air qui gêne son aile, méconnaît qu'il lui faut, pour voler, cette résistance de l'air où pouvoir appuyer son aile.
Page 28 - Et lui, tout rajeuni du lait De quelque autre infante d'Inache Qui se couvre de peau de vache, S'y remontre enfin à nos yeux Plus que jamais facétieux.
Page 29 - Tout cela fait place à la comédie, dont le sujet est un homme ,arrêté par toutes sortes de gens, sur le point d'aller à une
Page 36 - Pouvez-vous souhaiter qu'Andromaque vous aime? Quels charmes ont pour vous des yeux infortunés Qu'à des...
Page 29 - Les décorations furent magnifiques et cela ne se passa pas sans musique. On vit des rocs s'ouvrir, des termes se mouvoir. Et sur son piédestal tourner mainte figure. Deux enchanteurs pleins de savoir Firent tant par leur imposture Qu'on crut qu'ils avaient le pouvoir De commander à la Nature ! L'un de ces enchanteurs est le sieur Torelli Magicien expert et faiseur de miracles...
Page 101 - L'art n'est pas là. Le sens général du drame suscite, dans la coloration du décor, une nuance dominante qui s'y doit harmoniser. Tout le décor vaut par le degré d'impression d'ensemble, et non par le détail ; il est fait pour encadrer les acteurs, préciser le sentiment, et non pour faire admirer des pieds de table et des bahuts.
Page 43 - Phaétuse gardait alors les bœufs du Soleil. Ulysse défendit expressément à ses compagnons de toucher au sacré troupeau : mais ses ordres ne furent point suivis; ses compagnons, pressés de la faim, dérobèrent...
Page 29 - Dans ce prologue, la Béjart, qui représente la nymphe de la fontaine où se passe cette action , commande aux divinités qui lui sont soumises de sortir des marbres qui les enferment, et de contribuer de tout leur pouvoir au divertissement de Sa Majesté : aussitôt les termes et les statues qui font partie de l'ornement du théâtre se meuvent, et il en sort, je ne sais comment, des faunes et des bacchantes qui font l'une des entrées du ballet. C'est une fort plaisante...
Page 97 - Ni les collines et les rivières de l'Ile-de-France, ni les châteaux et lea cathédrales, ni les histoires et les légendes ne m'en auraient donné la clef comme cette étude du vieux parler. Mériter le droit de haute cité dans la « douce France » des poètes, où le voisin de Dante fut appelé Brunet Latin, c'est une noble tâche à laquelle je me suis efforcé. Puisse mon hommage, à ce pays de culture et de lumière, n'être point indigne de son génie...