Traité du langage symbolique, emblématique et religieux des fleurs

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A. Touzet, 1855 - 493 pages
 

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 217 - Que ne puis-je vous donner mon expérience ! que ne puis-je vous faire voir l'ennui qui dévore les grands et la peine qu'ils ont à remplir leurs journées ! Ne voyez-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu'on aurait peine à imaginer, et qu'il n'ya que le secours de Dieu qui m'empêche d'y succomber...
Page 291 - Si la noblesse est vertu , elle se perd par tout ce qui n'est pas vertueux; et si elle n'est pas vertu, c'est peu de chose.
Page 235 - Moi seul contre la noix, qu'arment ses dents de fer, Je fais, en le broyant, crier ton fruit amer; Charmé de ton parfum, c'est moi seul qui dans l'onde Infuse à mon foyer ta poussière féconde ; Qui tour à tour calmant, excitant tes bouillons, Suis d'un œil attentif tes légers tourbillons. Enfin, de ta liqueur lentement reposée, Dans le vase fumant la lie est déposée ; Ma coupe, ton nectar, le miel américain...
Page 194 - Souvent je contemple la pierre Où commencèrent mes douleurs : J'y cherche la trace des pleurs Qu'en m'y laissant peut-être y répandit ma mère ! Souvent aussi mes pas errants Parcourent des tombeaux l'asile solitaire; Mais pour moi les tombeaux sont tous indifférents; La pauvre fille est sans parents Au milieu des cercueils ainsi que sur la terre.
Page 266 - La pitié est souvent un sentiment de nos propres maux dans les maux d'autrui. C'est une habile prévoyance des malheurs où nous .pouvons tomber.
Page 380 - ... c'est un plaisir qui ne s'use point} plus on le goûte, plus on se rend digne de le goûter : on s'accoutume à sa prospérité propre , et on y devient insensible^ mais on sent toujours la joie d'être l'auteur de la prospérité...
Page 217 - J'ai été jeune et jolie ; j'ai goûté des plaisirs, j'ai été aimée partout ; dans un âge un peu plus avancé, j'ai passé des années dans le commerce de l'esprit ; je suis venue à la faveur, et je vous proteste, ma chère fille, que tous ces états laissent un vide affreux, une inquiétude, une lassitude, une envie de connaître autre chose, parce qu'en tout cela rien ne satisfait entièrement.
Page 193 - Oh ! pourquoi n'ai-je pas de mère ? Pourquoi ne suis-je pas semblable au jeune oiseau, Dont le nid se balance aux branches de l'ormeau...
Page 235 - Qui, tour à tour calmant, excitant tes bouillons, Suis d'un œil attentif tes légers tourbillons. Enfin de ta liqueur lentement reposée, Dans le vase fumant la lie est déposée ; Ma coupe, 'ton nectar, le miel américain, Que du suc des roseaux exprima l'Africain, Tout est prêt : du Japon l'émail reçoit tes ondes, Et seul tu réunis les tributs des deux mondes. Viens donc, divin nectar, viens donc, inspire-moi : Je ne veux qu'un désert, mon Antigone, et toi.
Page 397 - ... qu'ils ont des doutes sur leur propre mérite, et qu'elle les rassure contre le sentiment de leur faiblesse, ou parce qu'elle contribue à leur donner promptement le plus grand avantage de la société, c'est-à-dire l'estime du public. Il faut louer les jeunes gens, mais toujours avec restriction; la louange, comme le vin, augmente les forces quand elle n'enivre pas. Les hommes qui louent le mieux, mais qui louent rarement, sont ceux que le beau, l'agréable et l'honnête...

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