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DE CALADON: d'azur, à l'aigle d'ar

VII. Pierre D'ALBIGNAC, IIIe du nom, seigneur du Triadou, de la Rouvière, etc., épousa, par contrat du 5 juillet 1556, passé devant Jean Geli, notaire royal à Lanvejols, Anne DE CALADON, fille de noble Jacques de Caladon, seigneur de l'Espinasse et d'Helix de la gent, membrée d'or, Tude. Elle eut en dot la somme de 1000 livres tournois, 2 chiens bassets afdont Pierre d'Albignac donna quittance à son beau-frontés du même, père le même jour. Elle resta veuve avant le 19 février monticule de sino1596. Par le testament qu'elle fit à Peyralès, en Rouer

devant Vitalis, notaire, le 28 décembre 1600, elle voulut être inhumée au tombeau de son mari, dans l'église paroissiale du Rosier. Elle en avait eu deux fils: 1° Simon, qui suit :

2° N.

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d'Albignac, seigneur de la Rouvière.

VIII. Simon D'ALBIGNAC, seigneur du Triadou, de Peyrelau, de Vayran, de Capluc, de Saint-Gervais et autres places, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi Louis XIII se distingua dans les guerres de son temps. Lui et son frère ayant fait prisonnier le seigneur de Panat (de Castelpers), celui-ci fit avec eux au château de Mostuejouls, le 2 juillet 1589, une capitulation par laquelle il s'obligea à leur payer pour sa rançon la somme de 5000 écus. Cet acte fut passe en présence de noble François de Provenquières, seigneur de Barrès, et de David, seigneur de Mostuejouls. Simon d'Albignac épousa, par contrat passé au château de Gabriac, le 19 février 1596, devant Guibal et Bos

des rameaux possessionnés dans les diocèses de Mende, de Lodève et de Nismes, et auxquels appartenaient, sans doute, les alliances suivantes : Marie d'Albignac, mariée vers 1500, avec Jean, de Vernous, fils de Giraudon de Vernous, du diocèse de Viviers, et de Clarette de Bellecombe. Jean de Vernous fit son testament le 12 octobre 1525. Marie d'Albignac fit le sien le 22 novembre 1332. Mirande d'Albignac, mariée avec François de Lauzières, co-seigneur de Soubès au diocèse de Lodève, qui testa le 30 septembre 1550; Marie d'Albignac, mariée, vers 1530, avec Guillaume de Sales, seigneur de Pujol au diocèse de Mende; et Marie d'Albignac, mariée, le 3 septembre 1665, avec Arnaud de Sauvage, seigneur de Malbosc au même diocèse.

accostée en pointe de

chacun assis sur un

ple.

de gueules à 7 losan

DE GABRIAC-CADOINE': quier, notaires royaux, Anne DE GABRIAC, fille de noble ges d'or, 3, 3 et 1. Jean, seigneur de Gabriac, de Saint-Julien, de Saint

Denis et autres places, et de Jeanne de Folhaquier. Simon d'Albignac acquit, en 1607, les terres de Capluc et de Vayran, de Jean de Tubières-Grimoard, baron de Verfeuil et de Grisa, pour la somme de 47,400 livres. Il fit hommage-lige au roi pour le mas de Naves, mouvant de la vicomté de Creissel, le 17 septembre 1612, puis le 1er juillet 1627 pour les places et seigneuries de Peyrelau et de Vayran. Il est qualifié gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, dans des lettres de sauvegarde qu'il obtint le 5 novembre 1635. Il fit son testament au château du Triadou le 20 mars 1636, et demanda à être enterré dans la chapelle qu'il avait fait construire en l'église paroissiale de Saint-Sauveur du Rosier. Il voulut que des prêtres des paroisses de Compeyre, la Cresse, Saint-Hilary, Saint-Segond, Saint-Pierre de Mostuejouls et Liaucous, outre ceux de la paroisse du Rosier, assistassent à ses funérailles, et constitua une rente annuelle de 60 livres, pour qu'un prêtre dit tous les jours la messe dans son château du Triadou, ou dans la chapelle qu'il avait fondée, et dont le patronage appartiendrait à son fils, François d'Albignac, dont on va parler, et à ses héritiers et successeurs. Il vivait encore le 21 juin 1639, date d'un dénombrement qu'il donna au roi, entre les mains du sénéchal de Beaucaire, pour les château et place de Capluc, les mandement et juridiction de Fournel et le mandement de Saint-Gervais et villages en dépendants.

IX. François D'ALBIGNAC, Ier du nom, chevalier, vicomte du Triadou et de Creissel, seigneur de Capluc, de Vayran, de Saint-Gervais, de Peyrelau, de Sauveterre, de Nivolies et autres places, baron de Castelnau de Peyralès, fut nommé capitaine d'une compagnie de 100 hommes de pied au régiment d'Arpajon, par commission du 14 août 1621. Il fut marié deux fois : 1o par contrat passé au château de Tholet, le 5 déd'azur, au soleil d'or. cembre 1628, avec Jeanne DE SOLAGES DE PEYRE, ba

DE SOLAGES:

ronne de Castelnau, fille de messire François de Solages, seigneur et baron de Tholet, de Castelnau et autres places, sénéchal et gouverneur du comté de Rodez, et de dame Marguerite de Peyre de CardaillacSaint-Circq. Elle eut en dot 54,000 livres outre ses droits sur la baronnie de Peyre. Elle fit son testament au château du Triadou, devant Pierre du Cayla, notaire royal héréditaire de Peyrelau, le 27 novembre 1646. François d'Albignac épousa en secondes noces, en 1648, par contrat passé devant Villaret, notaire royal à Sumène, Isabeau DU FESC DE SUMÈNE, fille de messire Jacques du Fesc, baron de Sumène, et de dame Louise de Peyrolles de Soubès. Il fit hommage au roi, le 29 janvier 1667, pour la terre et seigneurie de Vayran, mouvante de la vicomté de Creissel. Il fit son testamept au château du Triadou le 25 décembre 1679, et voulut être inhumé dans la chapelle d'Albignac, en l'église du Rosier, au tombeau de ses prédécesseurs. Il vivait encore le 16 août 1696, et laissa :

Du premier lit:

1° François, IIe du nom, dont l'article suit :

2° Victor d'Albignac, seigneur de Peyrelau. Il fut maintenu
dans sa noblesse par jugement de M. le Pelletier de la
Houssaye, intendant de Montauban, du 20 juin 1699;
3o Marguerite d'Albignac, mariée, par contrat du 6 août 1655,
avec Jean-Antoine d'Altier, baron du Champ et de Serres,
fils de Jean d'Altier, seigneur baron du Champ, et de Ma-
rie d'Izarn de Villefort;

4° Gabrielle d'Albignac, mariée, par contrat du 25 avril 1655,
avec Jean de Grégoire, seigneur et baron de Saint-Rome;
5o Louise d'Albignac, légataire de sa mère en 1646;
6o Anne d'Albignac, mariée, par contrat du 7 novembre 1661,
avec messire François d'Arjac de Morlhon, marquis de
Saint-Vensa, baron de Castelmary et de Blazac;

Du second lit :

7 Jean-François, auteur de la branche des marquis et comtes DU TRIADOU et DE CASTELNAU, rapportée ci-après.

DU FESC:

Enfants naturels de François d'Albignac, Ie du nom.

I. Antoine d'Albignae. Son père lui légua 1500 livres ;
II. Demoiselle d'Albignac, { légataires chacune de 1200
III. Demoiselle d'Albignac, livres en 1679.

X. François D'ALBIGNAC, IIe du nom, vicomte de Creissel et du Triadou, seigneur de Nivolies et autres places, servit d'abord en Italie, en 1657, en qualité de cornette dans le régiment de Lallier; puis, en 1674, en Gascogne, sous le maréchal d'Albret. Il épousa, par contrat du 8 octobre 1680, passé devant Serguière, notaire à Pezènes en Languedoc, Isabeau DE PLANTAVIT DE MARGON, qu'il institua son héritière universelle par en chef une colombe le testament qu'il fit à Nivolies, le 20 août 1712, devolante du même, vant Pierre Berthezène, notaire à Merueys. Cette rameau d'olivier d'or. dame vivait encore en 1729. Il én avait eu quatre fils et trois filles :

DE PLASTAVIT

d'azur, à l'arche de

Noé d'or, flottant sur

un déluge d'argent;

ayant en son bec un

DE GUALY:

d'or, à la bande d'a

ses d'argent, et ac

4° Simon d'Albignac,

2° Joseph d'Albignac,

3o Gaspard d'Albignac,

auxquels leur père légua leur légitime;

4o Louis, dont on va parler ;

5o Anne-Thérèse d'Albignac ;
6o Marie-Claire d'Albignac;

7° Isabeau d'Albignac.

XI. Louis, vicomte D'ALBIGNAC DU TRIADOU, chevalier, seigneur de Montal, de Nivolies et autres places, épousa, par contrat passé à Milhau le 6 septembre 1729, devant Bardet, notaire royal, Élisabeth DE GUALY zur, chargée de 3 ro- DE GALIÈRES, fille de messire Pierre-Levi de Gualy compagnée de 10 lo- de Galières d'Auriac, chevalier, seigneur de Galières, sanges de sable cou de Saumane, de Saint-Martin, de Massevaques, de la bande, 2 et 3 en Lhom et autres places, capitaine dans le régiment de Vienne, cavalerie, et de dame Julie de Crozat de la Croix. Elle mourut le 28 juin 1746, et fut inhumée le lendemain dans l'église paroissiale de la ville de Milhau. Son mari fit son testament olographe à Nivo. lies le 25 octobre 1759. De leur mariage sont issus :

dans le sens de

chef et 3 et 2 en pointe.

• Étienne, dont l'article suit ;

25 Marc-Antoine d'Albignac de Montal, chanoine de la SainteChapelle à Paris, en 1761;

3o François-Louis d'Albignac de Montal, sous-prieur à SaintDenis, en 1773;

4° Jean-Aimar-Henri d'Albignac de Montal, né le 13 octobre 1742, prêtre, nommé vicaire général de Bazas au mois de janvier 1773;

5o Pierre-Jean Levi, comte d'Albignac de Montal, lieutenantgénéral des armées du roi, grand'croix de l'ordre de SaintLouis, etc. Il naquit à Milhau le 19 février 1744, et fut connu d'abord sous le nom de chevalier de Montal. Il fut fait cornette dans Royal-Pologne, cavalerie, le 25 février 1760. Réformé en 1763, il fut appelé le 1er octobre de la même année, à une lieutenance dans le régiment de Toulouse. Il devint capitaine d'une compagnie dans le régiment d'Auch, par commission du 30 novembre 1764, puis dans le régiment de Lyon le 4 janvier 1767. Il passa de nouveau dans la cavalerie, avec rang de capitaine au régiment Dauphin, dragons, le 8 juin 1768, et fut pourvu d'une compagnie le 12 novembre 1770. Major du régiment Colonel-général en 1778, il devint l'année suivante lieutenant-colonel des dragons de la Reine, avec rang de colonel, et fut nommé chevalier de l'ordre de Saint-Louis. Il fut connu depuis lors sous le titre de comte d'Albignac de Montal. Le 1er juillet 1780, il passa sous-lieutenant des gardes du corps, avec rang de mestre de camp, et devint chef de brigade le 22 février 1784. Il émigra en 1791, fit les campagnes de l'armée des princes et du corps de Condé, et rentra en France après le 18 brumaire. Louis XVIII le nomma major des gardes du corps et lieutenant-général, et il fut créé grand'-croix de l'ordre de SaintLouis le 28 février 1815. Il a eu pour fils :

Jean-Pierre-Aimard, baron d'Albignac, maréchal-decamp. Lorsque la France fut délivrée du fléau de l'anarchie, il prit les armes comme soldat, et parvint de grade en grade à celui de sous-lieutenant après la bataille d'Austerlitz. Au passage de la Vistule, le maréchal Ney l'ayant distingué le prit pour son aide-de-camp, et le fit bientôt après nommer lieutenant et capitaine. Il suivit ce maréchal dans la Péninsule, puis en Russie. A la retraite, il faisait partie des cent vingt braves qui, restés seuls du 3e corps, repassèrent le Niemen les armes à la main. Nommé colonel, il commanda à Leipsick le 138e de ligne. Il devint successivement maréchal de camp le 1er janvier 1815, inspecteur d'infanterie et gentilhomme de la chambre du roi. En 1823, il commanda une brigade du 1er corps en Espagne, et fut créé officier de la Légion-d'Honneur. Il mourut à Madrid à l'âge de 40 ans ;

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