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DB CHAPELAIN : d'argent, au levrier

rampant de sable

au chef du même.

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1° Gabriel, Ile du nom, qui suit ;

2o Anne d'Albignac, épouse de Charles de Rouquairol, mort sans postérité;

go Elisabeth d'Albignac, mariée par contrat du 17 novembre
1711, passé devant Crebassa, notaire à Saint-Affrique, avec
messire Pierre Floris, écuyer, lieutenant au régiment de
Tiraqueau;

4° Hélène d'Albignac, épouse de messire Guillaume-Gabriel
de Galatrave, seigneur de Vendeloves. Elle fut instituée
héritière de Jeanne d'Albignac de Cntobre, sa tante,
le 9
avril 1720, et vivait le 11 août 1727.

VIII. Gabriel D'ALBIGNAC, II' du nom, seigneur de Ferrières, d'Arre, etc., officier au régiment de la Marine, épousa avec dispense du second au 3° degré, en l'église de Saint-Affrique, le 29 mai 1724, (le contrat grossoyé par Crebassa, notaire, en 1736) Madelaine DE CHAPELAIN, fille de noble Charles de Chapelain, seigneur de Bedos, et de dame Marthe de Galatrave. Gabriel d'Albignac fut inhumé en l'église de SaintAffrique le 21 août 1750. Il avait eu de son mariage :

1o Gabriel d'Albignac, mort jeune ;

2o Pierre d'Albignac, dit l'abbé d'Arre;

3o Hélène d'Albignac d'Arre, née à Saint-Affrique le 24 novembre 1725, mariée par contrat du 16 mai 1748, passé devant Cousin, notaire royal à Liaucous, avec Jacques de Maillan;

4 Marie d'Albignac d'Arre, mariée à M. de Cazabonne.

Seigneurs DE ROUJAN, DE TOURBES, DE LA CISTERNETTE,

DES CAYRES, DE NOVACELLE, DE LA VALETte, de LA VAYRARIÉ, DE SAINT-JEAN DE Fos, etc., marquis. DE LA PRUNARÈDE, en Languedoc.

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La famille qui fait l'objet de la présente notice, tient un rang distingué parmi la noblesse du Languedoc par une ancienneté de sept cents ans, dont elle a eu le bonheur de conserver les titres, et par des services qui remontent sans interruption jusqu'aux temps de la chevalerie. Les cartulaires de cette province ont conservé la trace de ses auteurs jusque vers le milieu du XIe siècle, et la montrent dans le siècle suivant divisée en deux branches, ayant leurs possessions dans les diocèses de Maguelonne et de Béziers. La position de ces deux branches fut également avantageuse jus

qu'à l'époque de la croisade contre les Albigeois. L'une d'elles, pour avoir embrassé leur cause, partagea les malheurs et la ruine de la maison de Toulouse, et s'éteignit au milieu des persécutions qui suivirent cette guerre impitoyable. L'autre branche, favorisée par plusieurs inféodations et par de nobles alliances, s'est continuée jusqu'à nos jours, ses auteurs ayant eu héréditairement, pendant plusieurs générations, le titre d'avoués ou défenseurs de l'abbaye d'Aniane, où ils avaient leur sépulture, ainsi que dans l'église de Saint-Saturnin de Tourbes, où, suivant un procèsverbal du 17 décembre 1788, on voyait encore leurs armoiries.

Ameil de Benoist, le premier dont on ait connaissance, était religieux dans le monastère de Lezat. Il est nommé dans une notice sur l'origine de l'abbaye de Peyrissas, au diocèse de Toulouse, dépendante de ce monastère, vers l'an 1075. (Cartulaire de l'abbaye de Lezat, D. Vaissète.)

Pierre DE BENOIST, qui vivait à la même époque, fut témoin avec deux seigneurs, nommés Raimond Guifred et Bernard Aton, à la charte d'établissement des chanoines réguliers dans la cathédrale de Toulouse, vers l'an 1077. (Arch. de l'abbaye de Moissac; Mémoires de Catel, pp. 869, 870.)

Un autre Pierre de Benoist, religieux de l'abbaye de Psalmodi, est nommé dans la charte d'union à ce monastère de l'abbaye de Saint-Romans, du IV des calendes d'avril (29 mars) 1102. (Histoire de Languedoc, par D. Vaissète, t. II, Preuves, col. 358.)

En 1168, Pons de Bermond, Bermond de Sommières et Pierre d'Auterive (de Ripalta), confirmè. rent le don que feu Guiraud de Sommières avait fait à l'abbaye de Franquevaux, des fiefs qu'il possédait dans le territoire du château de Boisesson, et reçurent pour droit d'amortissement 1200 sous melgoriens de l'abbé Bertrand. Gilles DE BENOIST fut présent à cette charte avec Bernard d'Orton, Guillaume de Limosins, etc. (Ibid. fol. 608 ; Manuscrits du marquis dAubais, n° 77.1

Jourdain DE BENOIST, frère ou proche parent de Gilles, et de Guillaume fer dont nous parlerons plus bas, eut pour fils:

Guillaume-Jourdain (1) DE BENOIST, qui fut témoin avec Déodat de Boussagues, Arnaud de SaintMartin, Durand-Bon Mancip, etc., à la charte d'une transaction passée, au mois de mars 1182, entre Bernard, évêque de Béziers, et Bérenger, abbé de Villemagne, au sujet de la possession de l'église de Saint-Pierre de Reddes. (Titres de l'évéché de Béziers, Recueil du président Doat, t. LXI, fol. 298.) B. DE BENOIST, énoncé fils de Pons, et probablement petit-fils de Guillaume-Jourdain, se trouve compris dans le rôle des nobles du bourg d'Anician de Béziers, entre autres G. P. de Corneillan, R. Guillaume de Thezan, P. de Saint-Martial, Pons de Quarante, Anger de Servian, etc., dont les biens furent confisqués par sentence des inquisiteurs contre l'hérésie des Albigeois, en 1220. (Titres de la ville de Béziers, méme Recueil, t. LX, fol. 3,4 et 5.)

I. Guillaume DE BENOIST (Benedicti) Ier du nom, chef de la branche actuelle, fut témoin avec plusieurs seigneurs, entre autres Guillaume - Amalric de Boisesson (2), à la concession, faite au monastère de Silvanès par Aimeri de Pons, du droit de pâturage dans sa terre de Pojol, par charte de l'année 1164, et vivait encore en 1183. (Cartul. de l'abbaye de Silvanès, t. II, fol. 92, 98.) Dans un hommage, rendu le 3 des nones de juillet 1209, à Raimond, évêque de Béziers, par Pons de Bessan, pour ce qu'il tenait

(1) Guillelmus Jordani, c'est-à-dire, Guillaume fils de Jourdain. Il portait ce double nom pour indiquer sa filiation et probablement aussi pour se distinguer de Guillaume de Benoist, son proche parent, chef de l'autre branche.

(2) Il est nommé Guillaume-Amiel de Boscsedon dans une charte de l'abbaye de Villemagne de l'année 1147. Le nom latin de cette ancienne famille est Boisedone, Boissadone, qu'on a traduit par Boisesson. Le château de Boisesson est situé en Albigeois. (D. Vaissète ).

en fief de ce prélat dans le château de Bessan, il est fait mention des mas de Guillaume de la Bastide, de Guiraud de la Mathe, de Raimond del Puech ou de Puy (de Podio), de Guillaume de Florensac, de Guiraud de Bessan, de Pons du Cavlar, de feu Guillaume de Benoist, de Pons de Fenouillet, etc. Recueil de Doat, t. LXII, fol. 30). Guillaume Ier eut deux fils:

4o Pons, I« du nom, dont nous allons parler ;

2o Raimond de Benoist, marié avec une dame nommée Cécile. Au mois de fevrier 1194 (v. st.) ils acquirent d'Arnaud de Campagnolles, maître de l'hôpital de St-Jean de Jérusalem dans les diocèses de Béziers et d'Agde, d'Etienne de Caritat, commandeur de la maison de St-Sernin de Béziers, et des frères Guillaume Provençal et Pierre Gairaud, du même ordre, un champ situé à la Côte-Séche (Costam Siccam), devant l'alleu d'Aureillac, pour le prix de 400 sous melgoriens, en présence d'Etienne de Bessan, de Pierre Pellipar, etc. (Titres de la ville de Béziers, vol. LX de Doat, fol. 1). Raimond de Benoist intervint encore comme témoin dans deux chartes importantes, premierement avec Raimond d'Anduse, Guillaume et Hugues de Baux, Etienne Burgondion, chanoine de Maguelonne, Pierre et Berenger de Conques et plusieurs autres seigneurs, à l'hom · mage rendu par Pierre, roi d'Aragon, à Guillaume, évêque de Béziers, le jour des calendes (ter) de juillet 1204, pour la seigneurie de Montpellier, en présence de Raimond, comte de Toulouse, d'Alphonse, comte de Poitiers, et du comte Sanche; puis le jour des calendes (1a) de mars de la même année (v. st.) il fut present avec Pierre de Bisages, Bé renger Amic, Astorg d'Aurillac, G. de Rabastens, Jean de Lattes, etc., à la promesse faite par le même roi aux consuls et à la ville de Montpellier, de ne jamais séparer de la seigneurie de cette ville les terres et châteaux qui en dépendaient, entre autres les château et ville de Lattes, Châteauneuf, et toutes les villes et châteaux que la reine Marie de Montpellier, son épouse, lui avait apportes en dot. (Hist. de Languedoc, t. III, Preuves, fol, 204, 202.) On ignore si Raimond de Benoist a eu posterité.

II. Pons DE BENOIST, Ier du nom, chevalier, seigneur de Roujan au diocèse de Béziers, reçut ce fief en infeodation de Raimond-Roger, vicomte de Béziers, suivant acte reçu par Bernard de Martin, notaire de Béziers, en 1204. Ce seigneur prit une part marquante aux événements militaires de son temps,

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