Documents inédits sur Philippe de Commynes

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H. Champion, 1881 - 200 pages

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Page 167 - Dont nous ausd. seigneurs ce requerant, d'une part et dautre, avons donne ce present instrument pour leur valloir et servir en temps et lieu ce que de raison.
Page 11 - ... et, au bout de cinq ou six mois, Brizeau offrit 800 ou 1000 francs de plus que ne payaient les Angevins. Il fit remarquer en outre à Commynes « qu'il y avoit « ordonnances et coustumes notoirement tenues et gar« dees par tout le royaulme, qui estoit que de trois en « trois mois on pouvoit tiercer ou doubler toutes fermes « royalles. » — Néanmoins, si on lui donnait la ferme, Brizeau « commandoit que le sieur d'Argenton lui baillast « quittance de l'outre plus des XV mille CC ou CCCC...
Page 194 - Mandons a touz nos justiciers, officiers et subgez que a vous et a vos commis et depputez en ce faisant obeissent et entendent diligemment et vous prestent et donnent conseil, confort, aide et prisons, se mestier est et requis en sont. Données, à Paris, le mu" jour de juingn, l'an de grace mil ccc nu" et douze et le xne de notre règne.
Page 8 - VIII, pendant la guerre d'Italie; le second concerne un procès soutenu contre les familles Chabot et Châtillon par les familles de Chambes, Commynes et de Brosse, à propos de l'héritage d'Antoine- d'Argenton, procès qui ne se termina qu'après la mort de Commynes par la défaite de ses héritiers.
Page 12 - ... vant se feust compareu pour Briçonnet et Toustain. » — C'était le parti qu'allait prendre Commynes, quand la veuve de Jean Brizeau, Jacquette Hamelin (1), intervint près de ses gens, demanda à être maintenue, promit de payer régulièrement et même de donner en outre « ung bien bon chevel de mil escuz. » Commynes ne céda aux instances qui furent faites près de lui qu'après une certaine résistance (2), mais enfin les mille écus qu'on lui proposait le dédommageaient de la (1) Son...
Page 160 - Solus il gouverne et couche avec le roi. C'est lui « qui est tout in omnibus et per omnia. Il n'ya personne qui « soit un si grand maître, ni d'un si grand poids que lui. Il « s'attend à ce que Votre Seigneurie, appréciant un si grand « service, lui accorde quelque...
Page 12 - xnu mille francs ou xnu mille ce livres. » de sel par les détroits des Ponts-de-Cé, pendant un an et demi, que la ferme était manifestement perdue pour l'avenir. Peu après survint un incident d'une certaine gravité. Le roi Louis XI, « pour aulcunes causes,... flst partir de « Tours Toustain et Briçonnet, et les relegua en la ville « de Montpellier, dont et de laquelle relegacion le seigneur « d'Argenton fut tres desplaisant, pour ce qu'ils estoient
Page 10 - Tours (1446-1453), puis commis à la recette des deniers de la confiscation de Jacques Cœur, puis encore receveur des aides de la province de Tours, et receveur pour le paiement des gens de guerre (1466, 1468 et 1469), notaire et secrétaire du roi, maire de Tours (1469)...
Page 160 - Majesté lui confie la plus grande « partie des affaires les plus importantes, surtout celles de « Bourgogne, de Suisse, de Portugal, et celles de Madame de.
Page 15 - Ces menaces avaient été proférées « nonobstant quelques reinons« trances que elle seust faire... jaçoit quelles fuussent peremptoires. » à Jean Moreau, fournisseur de tous les greniers à sel contribuables des Ponts-de-Cé, « pour et au moyen que « le passaige durant le temps que icelle veufve avoit « retenu feust nul, parcequ'il estoit en la faculte et puis« sance de Moreau d'empescher et faire differer que on « passast auleun sel durant icelluy an et demi.

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