Revue coloniale, sous la direction de A. de Boucherville

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Fréquemment cités

Page 147 - Tout annonce que nous marchons vers une grande unité que nous devons saluer de loin, pour me servir d'une tournure religieuse. Nous sommes douloureusement et bien justement broyés ; mais si de misérables yeux tels que les miens sont dignes d'entrevoir les secrets divins, nous ne sommes broyés que pour être mêlés.
Page 252 - Un corps énervé ne recèle plus qu'un génie fourbu. — Ne pense pas, jeune homme, trouver une inspiration sincère et durable dans les émotions du désordre, dans la fougue des sens et dans l'excitation maladive des passions : le délire n'est point la force. — La contemplation austère et sereine des merveilles de Dieu et des misères de l'homme, — le reflet de l'œuvre divine dans une intelligence élevée, voilà l'éternel et l'unique foyer où s'allume l'inspiration d'un poêle digne...
Page 11 - C'est pourquoi, si je l'ose dire, il fouille partout • hardiment , comme dans son bien, et il n'ya aucune partie de l'univers où il n'ait signalé son industrie *. Pensez maintenant, Messieurs, comment aurait pu prendre un tel ascendant une créature si faible et si exposée, selon le corps, aux insultes de toutes les autres, si elle n'avait en son esprit une force supérieure à toute la nature visible, un souffle...
Page 263 - L'affreux combat que le devoir livrait à la timidité était trop pénible, pour qu'il fût en état de rien observer hors lui-même. Neuf heures trois quarts venaient de sonner à l'horloge du château, sans qu'il eût encore rien osé. Julien, indigné de sa lâcheté, se dit : Au moment précis où dix heures sonneront, j'exécuterai ce que, pendant toute la journée, je me suis promis de faire ce soir, ou je...
Page 36 - Il mériterait seul, non pas un observateur ambulant, mais des académies entières ! C'est à Madagascar que je puis annoncer aux naturalistes qu'est la terre de promission pour eux. C'est là que la nature semble s'être retirée comme dans un sanctuaire particulier pour...
Page 251 - Oui, si tu ne veux pas, comme tant d'autres, disparaître de la sphère des arts après une nuit d'éclat, si tu ne veux pas que le souffle te manque au milieu de ta carrière, si tu te soucies de porter jusqu'au sommet ton noble fardeau, règle ton cœur et ta vie; ceins tes reins en brave, et préserve avec soin ta virile jeunesse. Un corps énervé ne recèle plus qu'un génie fourbu. Ne pense pas, jeune homme, trouver une inspiration sincère et durable dans les émotions du désordre, dans la...
Page 150 - Et les hommes se regarderont à cette lumière, et « ils diront : « Nous ne connaissions ni nous ni les « autres, nous ne savions pas ce que c'est que l'homme :
Page 150 - Prêtez l'oreille, et dites-moi d'où vient ce bruit confus, vague, étrange, que l'on entend de tous côtés. Posez la main sur la terre, et dites-moi pourquoi elle a tressailli. Quelque chose que nous ne savons pas se remue dans le monde : il ya là un travail de Dieu.
Page 252 - L'artiste qui, l'œil fixé sur l'être immuable, et se servant d'un pareil modèle, en reproduit l'idée et la vertu, ne peut manquer d'enfanter un tout d'une beauté achevée, tandis que celui qui a l'œil fixé sur ce qui passe3 avec ce modèle périssable ne fera rien de beau.
Page 11 - ... une force supérieure à toute la nature visible, un souffle immortel de l'Esprit de Dieu, un rayon de sa face, un trait de sa ressemblance : non, non, il ne se peut autrement.

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