Gwerziou Breiz-Izel: Chants populaires de la Basse-Bretagne, Volume 2

Couverture
É. Corfmat, 1874
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 183 - Ce n'est pas ainsi qu'il sera fait, On tirera à la courte paille : Celui qui aura la plus courte, Celui-là sera mangé le premier. Et quand ils ont tiré à la courte paille, C'est au maître du navire qu'elle est échue. — Seigneur Dieu, serait-il possible Que mes matelots me mangeassent ! Petit page, petit page, mon petit page, Toi qui es diligent et leste, Va au haut du grand mât, Pour savoir où nous sommes ici. Et lui de monter en chantant, Et de descendre en pleurant : — J'ai été au...
Page vi - J'en ai fini avec les Gwersiou, ou chants sombres, fantastiques, tragiques, racontant des apparitions surnaturelles, des assassinats, des infanticides, des duels à mort, des trahisons, des enlèvements et des violences de toute sorte...
Page 377 - Voilà les deux corps sur les tréteaux funèbres , que Dieu pardonne à leurs âmes ! » Les voilà tous deux dans le même tombeau, puisqu'ils n'ont pas été dans le même lit. » Je viens d'achever un récit des Veillées bretonnes. La pluie a cessé, le vent roule en masses floconneuses les brumes qui planaient sur la mer ; là-bas, au couchant, les nuages déchirés laissent voir entre leurs blocs...
Page iv - Pour fonder chez nous les études celtiques, deux conditions sont indispensables : au fond des pays où vivent encore les langues celtiques, de zélés et consciencieux chercheurs apportant modestement leur pierre à l'édifice futur; à Paris, un enseignement élevé où la théorie philologique et historique soit dressée , avec l'aide que fournit la comparaison des branches de la science plus avancées...
Page 35 - Les pommeaux sont d'or jaune. — S'il a une bride d'argent dans la bouche, 70-71 Les pommeaux d'or jaune (bis), Je voudrais qu'il eût le feu dans la bouche. Et pourtant j'ai tort, Car la pauvre bête n'est pas coupable. — 75 Isabelle Le Jean disait, En sortant de la cour de son père : — Adieu, ma mère; adieu, mon père; Jamais mes yeux ne vous reverront. Je dis adieu à tous les gens de mon pays, 80-81 " Sauf à celui-là, sauf à mon frère Louis le voleur (Wi); 11 m'a vendue au juif.
Page iv - Or, pour ces études, deux choses sont nécessaires : au fond des pays où vivent encore les langues celtiques, de zélés et consciencieux chercheurs, apportant modestement leur pierre à l'édifice futur : à Paris, un enseignement élevé, où la théorie philologique et historique soit dressée, avec l'aide que fournit la comparaison des branches de la science plus avancées, et d'après les méthodes qui ont fait faire aux autres parties de la philologie et de la critique de si admirables progrès....
Page 531 - La Peste blanche est partie d'Elliant; elle a emporté sept mille et cent. — Cruel eût été le cœur de celui qui n'eût pleuré, s'il eût été au bourg d'Elliant, — en voyantseptfils d'une même maison allant en terre dans une même charrette.
Page 183 - Ecoutez, tous, et vous entendrez — un gwerz nouvellement composé , — fait au sujet d'une bande de matelots qui s'étaient embarqués sur la mer profonde. « — Vingt-sept ans ils ont été — sur la mer profonde embarqués — et la dernière année des vingt-sept ans — le bétail fies vivres) leur a manqué.
Page 251 - II faudra qne j'aie un lit clos, Et une jolie fille, pour la nuit. . « Je vous chercherai une fille des champs, Qui vous sautera facilement au cou ; Qui vous sautera juste au cou, Et dont le nom est la fille du chanvre.
Page 159 - ... pour que vous n'entendiez pas ses plaintes, « pour que vous n'entendiez pas ses cris » ALIETTE Ma pauvre petite mère, si je vais dans la maison neuve, celui que j'aime pourra-t-il y venir? LA VIEILLE Et qui donc y viendrait, ma pauvre fille ? Pas même valet ou servante. Vous aurez votre ruisseau et votre fontaine , et du bois pour faire du feu ; au bout d'une baguette blanche, on vous donnera votre nourriture, Aliette... ALIETTE Taisez-vous ! Taisez-vous ! LA VIEILLE Oui, oui, souffre, ma...

Informations bibliographiques