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boursés aux échéances dont on sera convenu. S. M. promettait de son côté, malgré tant de sacrifices déjà faits et tant de pertes essuyées, de ne pas ralentir ses efforts pour la cause commune, et particulièrement, en passant sur bien des considérations peut-être plus essentielles pour ses intérêts, de coopérer par le concours le plus zélé au but si important pour la Grande-Bretagne, celui de pourvoir au salut des États Généraux, dans les dangers imminents dont leur existence est évidemment menacée. Lord Spencer et Mr. Grenville ont insisté sur une diminution de la somme de six millions de livres sterlings à laquelle les deux emprunts réunis devaient monter: mais une révision exacte des états dressés par le département des finances de S. M. a prouvé que, vu les pertes immenses et de tout genre que l'envahissement des Pays-bas par l'ennemi et une suite d'évènements malheureux nous ont fait éprouver depuis quelque temps, la dite somme était absolument indispensable pour compléter les fonds qu'exigerait la continuation de la guerre pendant la campagne prochaine, et qu'aucun retranchement ne pourrait y être fait, sans nous exposer au risque de voir manquer l'armée tout d'un coup de paye et de subsistances, ce qui entraînerait immanquablement les conséquences les plus funestes et les plus effrayantes. Quoique Lord Spencer et Mr. Grenville ne se crussent autorisés à prendre des engagements positifs, sur des demandes qu'ils affirmaient n'avoir pas été prévues dans leurs instructions, la confiance de l'Empereur dans la justice et la loyauté de la Grande-Bretagne a engagé S. M., vu l'urgence des circonstances, à s'écarter de la règle ordinaire, et de procéder à l'exécution de ce qui peut être exigé de son zèle, avant même que nos demandes fussent ratifiées par le ministère britannique. Il a été donc enjoint au commandement général de l'armée de jeter une garnison suffisante dans Mæstricht, quoique, par une négligence inexcusable des Hollandais et qui nous fournit les motifs les plus fondés de plainte, il s'en faut beaucoup que l'approvisionnement de la place ait été porté au complet requis. S. M. a de plus ordonné à Mr. le comte de Clerfayt de soutenir le plus vigoureusement possible sa position derrière la Roer, et dans le cas où il serait absolument obligé de l'abandonner, de chercher à diriger sa retraite vers la Gueldres, afin de se rapprocher de l'armée anglaise. Malheureusement de fâcheux avis reçus depuis hier nous annoncent de nouveaux revers qui, paraissant avoir prévenu l'arrivée des ordres de S. M., ne peuvent qu'avoir dérangé en conséquence une partie des effets salutaires qu'on devait en attendre; ne sachant encore que d'une manière peu circonstanciée que Mr. le comte de Clerfayt a été forcé dans sa position et rejeté derrière l'Erft, nous ignorons jusqu'ici les détails de cet affligeant évènement ainsi que ses suites et les mesures que le besoin pressant du moment peut avoir contraint le général commandant en chef à prendre pour assurer le salut de l'armée. Quel que soit le nouvel état des choses, qui résultera de ce désastreux contretemps, il n'apportera point de changement aux dispositions dans lesquelles se trouve l'Empereur pour continuer à faire conjointement avec la Grande-Betagne tous les efforts qui sont en son pouvoir, afin de pourvoir à la conservation de la Hollande. S. M. se

proprose d'ordonner sans retard à Mr. le comte de Clerfayt de s'entendre avec Mgr. le duc d'York, dans le plus intime accord, sur les moyens d'entretenir ou de rétablir la communication entre les deux armées, de combiner avec S. A. R. les opérations respectives, et de tenter enfin tout ce que les localités et les règles de la guerre peuvent permettre pour arrêter ou retarder les progrès des ennemis contre les Provinces unies. *) Mais S. M. I. ose attendre avec confiance de l'amitié de S. M. britannique et de la loyauté connue de son ministère une réponse prompte, décisive et satisfaisante, sur les différents objets discutés avec Lord Spencer et Mr. Grenville, et particulièrement sur ceux relatifs à la pénurie de nos finances. Il n'est plus temps de dissimuler notre extrême détresse à cet égard, qui est telle qu'elle exige les secours les plus accélérés, sans nous permettre désormais à différer de prendre un parti quelconque: dans tous les cas, S. M. religieusement attachée à toutes ses promesses est bien résolue de remplir les engagements contractés par la convention du 30 août de l'année passée, dont Elle ne cessera de réclamer l'exécution réciproquement de la fidélité britannique. Mais forcés à proportionner nos efforts à nos moyens, nous nous verrions à regret, si l'on tardait à subvenir à nos embarras pécuniaires, reduits à ne concourir désormais que d'une manière peu efficace au soutien de la cause commune, à laquelle S. M. a déjà offert jusqu'ici les plus grands et les plus généreux sacrifices. S. M. se repose sur votre zèle, Mr. le comte, pour faire auprès du ministère britannique les représentations les plus instantes sur les divers objets contenus dans la présente dépêche.

7. DAS PREUSSISCHE MINISTERIUM AN DEN FÜRSTEN REUSS.**) Berlin, den 14. October 1794.

(Abgedr. bei Vivenot, Herzog Albrecht von Sachsen-Teschen II, 1, 629.)

(Orig.)

8. THUGUT AN LEHRBACH.

Wien, den 20. October 1794. Dass die bedenkliche, zu Revolutionen geneigte Stimmung der Bürger in den Reichsstädten durch französische Emissaires nicht nur unterhalten, sondern durch zusammenhängende Entwürfe zum Ausbruch möglichst befördert werde, hievon ist mir nun neuerlich durch den Weg unserer vertrauten Nachrichten ein überzeugender Beweis zugekommen. Da die Sache von Wichtigkeit ist, so will ich nicht nur E. Exc. zur nöthigen geheimen Wissenschaft von der gemachten Entdeckung

*) Bezüglich dieses Punktes erliess Thugut am 13. October auch an Pelser die entsprechende Weisung, mit dem Auftrage, deren Inhalt insbesonders auch dem englischen Gesandten im Haag, St. Helens, mitzutheilen.

um

**) Reuss sendete diese Note mit einem Berichte vom 18. October an Thugut ein. Sie war ihm am 15. zugekommen, und zwar blos zugeschickt worden, so vermuthete Reuss mündlichen Bemerkungen zu entgehen. Doch in Anbetracht der Bedeutung der Sache wartete Reuss die Rückkunft des Grafen Hangwitz aus Potsdam ab, um nochmals freilich ohne Erfolg den Gegenstand zur Sprache zu bringen. Bei dieser Gelegenheit zog er auch über das Verhältniss Preussens zu England Erkundigungen ein und erfuhr, dass Jacobi,

unterrichten, sondern auch mit E. Exc. in vertrauliche Erwägung nehmen, was für Massnehmungen in der Sache thunlich und dienlich wären.

Diesen Nachrichten zufolge befand sich zu Nürnberg im August bis 16. September d. J. ein gewisser Probst, Emissaire oder Agent des französischen Nationalconvents, dessen Hauptbeschäftigung darin bestehet, in den Reichsstädten Unruhen anzustiften, oder doch wenigstens dort eine dem französischen System ergebene Partei auf alle mögliche Art zu unterhalten. Dieser Probst hält sich seit Ende September in Augsburg auf, und ich ermangle nicht, E. Exc. den wesentlichen Inhalt seiner mir zugekommenen Correspondenz vertraulich zu eröffnen. So viel nun hieraus zu entnehmen war, hat er seine Sendung durch das französische Comité des relations extérieures mit Begnehmigung des de salut public erhalten; seine Hauptverbindungen bestehen. in Nürnberg und seine Correspondenz nach Frankreich gehet über Schaffhausen und Basel. Während seines Aufenthalts in Nürnberg hat der dortige Bürger Just Christian Kiesling für ihn die Auslagen bestritten, die sich in etwa sechs Wochen auf 3449 Ducaten beliefen. Die beträchtlichsten Auslagen waren für übersetzte, gedruckte und verbreitete französische Schriften zum Unterricht der Deutschen, das Postgeld für Briefe von und nach Basel, Baden (in die Schweiz), Schaffhausen, Hamburg, Altona, Gothenburg, Kopenhagen, Leipzig, Regensburg, Amberg, Passau, Salzburg, Linz, Augsburg, München, Stuttgart etc.; für kleine Reisen, die obbenannter Kiesling mit Probst nach Ansbach, Erlangen, Lichtenau etc. und Regensburg gemacht hat, fanden sich 1014 Ducaten angesetzt. Diese Auslagen sind dem Kiesling vergütet worden, und Probst versichert seinen Correspondenten, dass, wenn er wieder nach Nürnberg komme, so werde es ihm an Geld nicht mangeln, der Minister habe Ordre gegeben, ihm Vorschüsse zu machen; bemerkte aber bei dieser Gelegenheit, dass wenn sein Aufenthalt in Nürnberg Anstände finden sollte, er seine Residenz in Augsburg nehmen werde. Die Briefe, welche Probst erhält, sowohl von den französischen Commissärs in und ausser dem deutschen Reich, laufen unter der Aufschrift: Jean Tobias Kiesling in Nürnberg.

Das Merkwürdigste in der Correspondenz bestehet darin, dass dieser Probst durch den Kiesling vier von Lichtenau entlaufenen gefangenen französischen Officiers Pässe in Nürnberg nach der Schweiz verschafft hat, worüber er in einem Schreiben des französischen Commissärs Buchoz vom 24. August sehr belobt wurde. Der Hauptplan ist, die Forderungen, die der kaiserliche Hof in seiner Verlegenheit an die Reichsstände zu machen im Falle ist, als äusserst drückend besonders für die Reichsstädte und ihren Handel vorzustellen und daseinem Auftrage gemäss, die Erklärung des englischen Hofes: „man könne der Nation nicht aufbürden, bei der Unthätigkeit der preussischen Truppen die Subsidien länger zu zahlen", als einen Bruch der Haager Convention bezeichnet habe, und dass, als er die Antwort erhielt: „man habe sich hierauf englischerseits schon versehen", in Berlin der Entschluss gefasst worden sei, die Armee, die man ohne Subsidien nicht im Feld zu erhalten im Stande sei, vom Rhein abzuberufen, doch dass dieser Befehl bisher noch nicht an Möllendorff abgegangen sei.

durch hie und da in Reichsstädten einen Volksaufstand zu erregen; daher wird sehr erhoben, dass man im fränkischen Kreis den sechsten Theil aller Einkünften als Kriegsbeitrag für den Kaiser fodere. Um von dem französischen Decret vom 18. Juli wegen ausländischen Foderungen an französische Handelsleute eine Ausnahme zu erwirken, haben vier Nürnberger Handelsleute mit Namen: Johann Mohrhard. Karl Gottlieb Kiesling, Johann Jakob Reichel und Johann Jakob Herzogenrath eine Vorstellung dem Probst in deutscher Sprache und mit ihrer Namensunterschrift übergeben, in welcher sie alle Fälle anführen, wo die Stadt Nürnberg ihre Anhänglichkeit an Frankreich während des Kriegs erwiesen habe. Diese Vorstellung hielt nun Probst nicht so verfasst, dass sie die erwünschte Wirkung machen könnte, er hat aber auf seine Art zu Gunsten dieser Stadt nach Paris geschrieben und die Anhänglichkeit derselben an das französische System ebenfalls mit Anführung specifiquer Fälle über Alles erhoben.

Von den besonderen Verbindungen, welche Probst in Augsburg hat, ist mir nichts umständlicher bekannt, als dass ein gewisser Handelsmann, Max Christoph Graf, zu seinen vorzüglichen Anhängern gehört, dass dieser Graf Ulmergersten und Mehl unter der Benennung von Haarpuder, und calcinirte Pottasche und Salpeter unter der Benennung von Alaun über Basel nach Frankreich zu spediren sich angetragen, und dass er gegen unsere Transito-Vorkehrungen in Vorderösterreich eine Beschwerdschrift an den preussischen Minister Hardenberg geschickt habe.

Aus der Beschaffenheit dieser Anzeigen ersehen nun E. Exc. von selbst, wie wichtig es seie, sich der Person dieses Emissärs zu versichern, oder sich doch desselben zu entledigen, und wollen daher auch die Massnehmungen wohl zu überlegen sein, durch welche dem drohenden und, wie es scheint, schon weit gekommenen Uebel in den Reichsstädten begegnet werden könnte.

Die Auslieferung des Probst könnte meines Erachtens von E. Exc. im allerhöchsten Namen von dem Magistrat ohne weiters verlangt werden; da aber selbst unter den Magistratualen der Reichsstadt Augsburg Anhänger des französischen Systems sein dürften, so ist wahrscheinlich zu besorgen, dass bei erster mündlichen oder schriftlichen Requisition demselben hievon stille Nachricht ertheilt und zur Evasion Gelegenheit gegeben werde. Es scheint also darauf anzukommen, ob E. Exc. ein vollkommen verlässlicher Mann unter den wichtigeren Magistratualen in Augsburg bekannt seie, auf dessen Redlichkeit und Klugheit man ein festes Vertrauen setzen, mit ihm die sicherste Wege, diesen Emissär in unsere Hände zu bekommen, verabreden, und durch ihn mit so wenig Aufsehen als möglich die Sache schnell ausführen könnte. Vielleicht nimmt dieser Emissär auch in das Hochstift-Augsburgische Gebiet oder in das angrenzende OesterreichischBurgauische Excursionen vor, und auf so einen Fall müsste ich E. Exe. ersuchen, mit dem vorderösterreichischen Herrn Regierungspräsidenten, der von allen Umständen unterrichtet ist, sich in das stille Einvernehmen

zu setzen.

Was nun die bekannte Anhänger der Franzosen in Nürnberg betrifft, da glaube ich einsweilen lediglich das, was die Abschrift enthält, an den Herrn Grafen Schlick erlassen zu sollen. Die Beweise der Verrätherei, die dort angesponnen wird, sind nicht vorzeiglich, es kann auch die Verhaftnehmung der verdächtigen Bürger unmöglich so geschwind angeordnet werden (da solche durch kaiserliche Majestät als Reichsoberhaupt mittelst Rescripten veranlasst werden müsste), dass die betreffende Bürger nicht davon zu frühe Nachricht erhielten, wo sie dann zu entkommen oder die Schriften zu vertilgen hinlänglich Zeit fänden, wo sodann oder die Untersuchung vereitelt oder das Allerhöchste Ansehen sehr compromittirt würde, wenn die kaiserliche Commission ohne einigermassen erhobenen Corpus delicti zur Untersuchung schreiten wollte. Meines Erachtens dürften daher die erhaltenen Nachrichten vor der Hand noch lediglich dazu dienen, um weitere genauere Beobachtungen anzustellen und solche Beweise zu sammeln, mit denen man am Ende öffentlich auftreten kann, und welche kaiserliche Majestät als Reichsoberhaupt veranlassen können, gegen die der Reichsverrätherei verdächtigen Bürger mit legalem Nachdruck zu verfahren.

E. Exc. belieben nun diese Umstände und meine Bemerkungen in reife stille Erwägung zu nehmen und mir Ihre Gedanken hierüber und was Dieselben etwa diesfalls vorzukehren für dienlich finden, mit vertraulicher Freimüthigkeit zu eröffnen; indessen aber Alles lediglich zur geheimen Wissenschaft zu nehmen, es wäre dann, dass sich etwa Denenselben allsogleich eine schickliche Gelegenheit und Mittel darstellen, in Ansehung des in Augsburg befindlichen Emissärs das, was so erwünschlich wäre, sicher auszuführen, wo sodann ohne weitere Anfrage E. Exc. nach Dero bewährten Klugheit und Einsicht vorzugehen, Denenselben überlassen sein würde, und auf den Fall, dass dies gelingen sollte, hätte ich nur zu bemerken, dass Probst dem nächstgelegenen Militärcommando zur sicheren Verwahrung müsste übergeben und zu seiner weiteren Transportirung die Allerhöchste Befehle allsogleich eingeholt werden.

Um in Nürnberg vor allen revolutionären Unternehmungen uns sicher zu stellen, bestünde ein ganz leichtes Mittel darin, dass wir dem königlichen preussischen Hof unsere diesfällige Besorgnisse auch nur im Allgemeinen eröffneten; allein nebst dem, dass wir die Quelle unserer Entdeckungen nicht angeben können, so würden wir dem auf den Umsturz der reichsständischen Verfassung dieser Stadt bedachten Hof selbst die gewünschte Gelegenheit verschaffen, solche mit seinen Truppen zu besetzen und dann, unter dem Vorwand seiner alten Ansprüche, sich derselben sammt ihrem Gebiet grösstentheils zu bemächtigen; und eben diese Betrachtungen müssen uns auch hindern, dem kurpfälzischen Hof, der seine Irrungen mit dieser Stadt auf das Aeusserste zu treiben ohnehin sehr geneigt ist, zur Einmischung in ihr Inneres eine Veranlassung zu geben.

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