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action, la rendra plus prompte et plus efficace. Il n'y aura donc plus de ces travaux incohérents qui s'annulent ou souvent même se nuisent, et dont le moindre défaut est d'absorber en pure perte les deniers de l'Etat. Le service, concentré en une seule main, sera mieux fait, et le système des retenues qui prévaut aujourd'hui, réalisé sur une grande échelle, pourra produire tous ses bons effets. La lettre de l'Empereur ouvre enfin une perspective nouvelle aux grands travaux publics, en recommandant qu'à l'avenir les ingénieurs ne soient plus arrachés aux études spéciales qu'ils ont toute leur vie poursuivies, et jetés inopinément dans des services qui leur sont étrangers, où ils doivent en quelque sorte recommencer leur carrière. C'est une application élevée d'un principe fécond dans la pratique, celui de la division du travail. Les hommes sensés réclamaient depuis longtemps cette réforme; mais il n'est pas donné à toutes les situations la liberté de faire le bien, et ce qui était vainement réclamé sous les gouvernements précédents n'avait pu, malgré leurs bonnes intentions, recevoir l'application qui nous paraît aujourd'hui si simple et si facile. Nous voilà ramenés à ce que nous disions plus haut : il est peu de bonnes intentions que l'on n'ait eues, il en est peu qui aient pu être appliquées.

L'abaissement des tarifs douaniers, la suppression, dans nos lois commerciales, des derniers vestiges de ce système barbare de la prohibition absolue, c'est encore là un idéal longtemps et vainement rêvé par nos économistes. Tout le monde, même les plus hardis prohibitionnistes, s'étonnaient que certains produits étrangers, qui n'avaient pas leurs similaires en France, trouvassent nos frontières closes devant eux comme une muraille de la Chine, et cependant cette prohibition sans but et sans justice résistait contre toutes les attaques du bon sens, appuyée qu'elle était, à titre de principe salutaire, par ceux qui craignaient qu'une barrière abattue, toutes les autres ne le fussent également. Les intérêts privés régnaient alors sans conteste, et les hommes d'Etat de ces temps-là pourraient seuls nous dire les insomnies et les tourments que l'influence politique de ces intérêts leur ont souvent occasionnés ; seuls ils pourraient nous retracer ces luttes intestines, ces intrigues, ces menaces, ces déchirements qui venaient, à chaque pas et chaque jour, paralyser leurs plus belles inspirations. Aujourd'hui, les prohibitions disparaissent, les tarifs s'abaissent et se règlent; peu à peu ils se mettent au niveau du progrès et des besoins; et si des intérêts lésés réclament, on les écoute dans leurs justes observations, on fait droit à leurs légitimes prétentions, mais on ne se laisse plus entraver par eux, et, pour leur plus grand avantage souvent, on les subordonne aux intérêts généraux. C'est dans cet esprit que M. le ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics vient de former une haute commission chargée d'étudier à fond cette grave et délicate question de la réforme des tarifs douaniers, réforme que le corps législatif n'a pu réaliser dans sa dernière session. Le gouvernement fait ainsi droit aux réclamations des intéressés; il ouvre, sous la présidence de M. Baroche, une dernière enquête, et se prépare à présenter des tarifs équitables, basés sur l'observation de faits authentiques et non sur les vagues énonciations des intérêts particuliers.

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M. de Montalembert n'a pas voulu laisser son dernier livre sous l'étreinte de la critique. Il a commis quelqu'un à la défense de son œuvre, ne croyant sans doute pas pouvoir la défendre lui-même, et il a fait modestement chanter ses louanges dans son propre recueil. Si M. de Montalembert s'était borné à cette inoffensive satisfaction d'amour-propre, nous n'y trouverions rien à redire et nous laisserions mourir dans le silence le bruit de ces adorations psalmodiées au coin de son foyer. Mais, dans son fabuleux amour ou dans son amour fabuleux de la liberté, il a pris la licence de nous faire injurier et de mettre en question notre bonne foi et notre loyauté. Il nous accuse d'avoir « dénaturé, tronqué, falsifié les textes » dans les citations que notre honorable et très loyal collaborateur, M. de Forcade, a faites des revues anglaises et américaines qui ont taxé l'auteur de l'Avenir politique de l'Angleterre, les unes d'exagération, les autres de parti pris de dénigrement envers son pays, et même d'étrange oubli de ses principes religieux. Ici, la liberté que M. de Montalembert se donne a besoin d'être limitée; nous allons le faire en quelques lignes, et sans même user envers lui de représailles que l'intempérance de son langage a pourtant permises.

M. de Montalembert n'a pas le droit de nous reprocher d'avoir « falsifié les textes » contre lui, car c'est là un fait controuvé et que nous mettons au défi de démontrer. Nous ajouterons, avec une franchise toute française, qu'une pareille affirmation, formulée sans preuve, est tout simplement une belle calomnie.

Il n'a pas davantage le droit de se plaindre que nous n'ayons pas pas traduit tous les textes anglais et américains, car nous aurions, à notre tour, le droit de demander à M. de Montalembert pourquoi il n'a pas reproduit intégralement nos deux articles, au lieu de les tronquer et d'en altérer le sens, « procédé plus ingénieux que loyal,» dirons-nous pour nous servir de ses expressions. Il aurait voulu que nous eussions cité tous les éloges et négligé toutes les critiques; nous le comprenons; nous avons cité celles des critiques qui nous ont semblé justes et mesurées; nous n'avons pas cru devoir nous faire l'écho des accusations exagérées, pas plus que des louanges emphatiques dont son livre a été l'objet, et, en cela, nous avons épargné à M. de Montalembert l'amertume de trop cruelles vérités et le danger de trop compromettantes ovations. La loyauté de notre rédacteur a même été si généreuse qu'elle s'est crue obligée, bien gratuitement, à lui reconnaître des mérites et des vertas que l'habile académicien a pris à tâche de démentir au plus vite.

M. de Montalembert n'a pas non plus le droit de prêter ou de faire prêter à notre collaborateur des idées que celui-ci n'a pas exprimées, et qui ne sont pas les siennes. Il est inexact que l'on ait ici reproché à M. de Montalembert l'amour qu'il affiche pour la liberté. Au lieu de déclamer ce grand mot de liberté cinquante fois en cinq pages, nous préférons la pratiquer elle-même à chaque ligne et applaudir à ceux qui la pratiquent. M. de Montalembert enfin n'a pas le droit de nous demander si nous

acceptons la solidarité des textes entiers dont nous avons cité quelques passages, car ce serait nous dénier la liberté de séparer le vrai du faux. Il n'y a qu'un livre au monde auquel nous puissions adhérer complétement et sans réserve, et ce livre-là n'est pas sorti de la main des hommes. Avec le système que les gens de M. de Montalembert prétendent, lorsqu'il leur est utile, faire prévaloir en critique, nous irions loin, et nous pourrions dire que M. de Montalembert, faisant partie d'un corps qui vient de couronner dans l'histoire de France de M. Henri Martin l'esprit révolutionnaire et antichrétien, M. de Montalembert n'est lui-même qu'un impie et un révolutionnaire. Dieu nous garde de cette calomnie. Nous n'avons pas cité en entier l'article 'de M. Brownson, parce que cela n'était pas nécessaire à la vérité et non pour une autre raison; mais nous eussions eu toujours la pudeur de ne pas reproduire, comme le fait avec insistance M. de Montalembert, les grossières injures que les recueils anglais vomissent contre nos rois et contre la royale maison de Bourbon. Il est de hautes convenances qu'il faut savoir respecter, et il nous semble que les écrivains qui vivent dans la familiarité de M. de Montalembert ne le sentent pas assez. Mais, puisque M. de Montalembert nous fait adresser des questions, nous nous permettrons, à notre tour, de lui en poser quelques-unes : Croit-il qu'il soit bien « loyal » de dénigrer son pays systématiquement,—de trouver mauvais tout ce que l'on n'a pas su faire soi-même, d'accuser sciemment à faux des écrivains pleins d'honneur et de loyauté au lieu de discuter sérieusement leurs idées, — de faire usage d'insinuations méchantes et calomnieuses, au lieu de se présenter soi-même franchement et à visage découvert, armé d'armes courtoises et d'intentions pures et droites? Nous ne voudrions pas multiplier nos questions, mais nous nous en sentons les mains pleines.

Comment M. de Montalembert n'a-t-il pas compris toute la réserve, tous les ménagements que nous avons apportés dans la critique de son livre? Comment n'a-t-il pas vu les soins que nous avons mis à atténuer plutôt qu'à aigrir les paroles des publicistes américains et anglais? Comment n'at-il pas, au milieu des polémiques irritantes qu'il déplore probablement et dont ses adeptes pourtant viennent encore de nous donner un si regrettable échantillon, comment n'a-t-il pas su gré à la Revue Contemporaine et à ses rédacteurs de l'avoir tant ménagé, et d'avoir pris envers lui un ton si calme, si modéré, si élevé, celui d'une discussion polie, sérieuse et même bienveillante, lorsque nous eussions pu lui faire entendre un langage tout autrement sévère et qui n'eût pas cessé d'être mérité? Par quelle funeste imprudence, enfin, et par quel étrange oubli de sa propre dignité, nous fait-il insulter par ses gens, nous qui avons eu toutes les attentions imaginables pour les faiblesses de sa vanité? Nous voulons croire à un zèle maladroit du serviteur, car toute autre supposition serait par elle-même une injure, et nous ne voulons pas emprunter cette arme à nos adversaires Nous souhaitons même que le détracteur exclusif de nos institutions prenne bientôt une noble revanche de son échec moral dans un livre dont il puisse dire comme Montaigne, et en toute sécurité de conscience : « C'est icy un livre de bonne foy. »

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Quittant cette arène où l'on nous a forcés de descendre, élevons-nous vers des spectacles plus divertissants et en réalité d'une valeur plus grande. Les théâtres de Paris, que les chaleurs des jours caniculaires font momentanément ressembler à de brûlantes solitudes, n'exposent pas de nouveaux ouvrages aux ardeurs du désert; ils attendent, pour nous les montrer, que nous ayons atteint les oasis du calendrier, et charment les ennuis de leur pauvre caravane par des histoires déjà connues et des chants de ténors qui ne le sont guère. En quinze jours, et depuis que la nouvelle direction préside aux destinées de l'Académie impériale de musique, trois ténors se sont fait entendre, ou du moins ont essayé de se faire entendre, M. Renard dans la Juive, M. Reynold dans la Favorite, et M. Puget dans Lucie de Lammermoor. M. Renard possède une assez belle voix et illa conduit avec talent; M. Reynold est moins bien doué, et sa tentative ne semble pas avoir été couronnée de succès. Quant à M. Puget, chanteur très inégal au théâtre de l'Opéra-Comique, il l'est plus encore au Grand-Opéra, non que ses défauts, qui sont grands, y prennent plus de relief, mais parce que ses qualités, qui sont réelles, s'y manifestent davantage. Cet artiste n'a qu'une voix médiocre, sans timbre et sans souplesse; mais il est excellent musicien et très intelligent tragédien. Ce que la nature lui a refusé, il sait y suppléer souvent à force d'art et de talent. Ainsi, dans l'œuvre exquise et dramatique à la fois de Donizetti, dans Lucie, il a échoué partout où il faut de la délicatesse et de la sensibilité; au contraire, il a rendu les passages dramatiques avec une énergie et une supériorité incontestables. Il a su prêter à la grande scène du deuxième acte un caractère original, et, même après Duprez, il a trouvé des accents qui ont troublé l'auditoire. Certes, la façon toute savante dont il a composé cette scène n'est pas dépourvue complétement d'exagération, mais, dans cette exagération même, on retrouve un haut sentiment de la valeur expressive de chaque note et une étude fort approfondie des effets scéniques. Il est hors de conteste que, depuis que M. Duprez s'est retiré du théâtre, personne n'a déployé dans ce rôle difficile autant d'âme et de puissance que M. Puget.

Nous attendions une reprise solennelle du chef-d'œuvre de Rossini. Guillaume Tell n'a pu être rendu à nos admirations. Pourquoi nous a-t-on privé aussi de Moise, qui avait été repris il y a trois ans avec un si grand succès? Il nous semble que M. Bonnchée remplacerait heureusement M. Morelli, qui tenait alors le rôle de Pharaon. Moïse, Guillaume Tell, le Comte Ory sont des chefs-d'œuvre qui, comme la Muette, la Juive, Robert le Diable, les Huguenots et le Prophète, ne devraient jamais être écartés du répertoire roulant.

Ailleurs qu'à l'Opéra, il ne s'est rien fait d'important, à moins qu'on ne donne de l'importance à la demi-réhabilitation que M. Lafontaine vient de conquérir à la Comédie-Française dans le rôle du chevalier d'Aubigny de Mademoiselle de Belle-Isle.

ALPHONSE DE CALONNE.

ALPHONSE DE CALONNE,

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TABLE DES MATIÈRES DU VINGT-SIXIÈME VOLUME.

JUIN ET JUILLET 1856. (5e année.)

VINGI ET UN MOIS DE L'HISTOIRE D'ANGLETERRE HISTOIRE DU PROTECTORAT DE RICHARD
CROMWELL, de M. Guizot, par M. LERMINIER

L'APOCALYPSE HUMANITAIRE LES CONTEMPLATIONS, de M. Victor Hugo, par M. E. CARO.
DES TRAVAUX DE LA CRITIQUE ALLEMANDE SUR SAINT HIPPOLYTE ET SUR LE PAPE SAINT
CALLISTE, par M. CRUICE..

SCIENCES PHYSIQUES : Des PerfectioNNEMENTS APPORTÉS A La Pile depuIS SON INVENTION,
par M. le vicomte Tu DU MONCEL

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DC CONFLIT ANGLO-AMERICAIN ET DE L'EQUILIBRE DU NOUVEAU-MONDE, par M. FÉLIX
BELLY...

83

LE ROMAN CATHOLIQUE EN ANGLETERRE: Callista, du R. P. Newmann, par M. II-MARIE
MARTIN.

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193

EXPOSITION UNIVERSELLE DES ANIMAUX DOMESTIQUES : ESPECE BOVINE, par M. le comte
A. DE TOURDONNET.

CHRONIQUE DE LA QUINZAINE, par M. ALPHONSE DE CALONNE.

Les JardIES: SOUVENIRS BIOGRAPHIQUES sur BALZAC, par M, LÉON GOZLAN.
PORTEFEUILLE D'UN ACADEMICIEN DU XVII SIECLE : VI. Suppression des Académies,
Création de l'Institut, Rétablissement de l'Academie francaise sous le titre

-

de 2 classe de l'Institut (1′′ partie), par M. CH. NISARD.
ECRIVAINS MILITAIRES : LE COMte de Guibert, GÉNÉRAL ET ACADEMICIEN, par M. le colonel
baron AMBERT..

LE CANAL DE SUEZ ET LA NAVIGATION MIXTE, par M. le baron OGIER.

UNE QUESTION DE JUSTICE HISTORIQUE : LE CARACTÈRE DE CHARLES VII, par M. EMILE
CHASLES

EXPOSITION UNIVERSELLE DES ANIMAUX DOMESTIQUES, etc. (2 partie: MÉCANIQUE AGRI-
COLE, RACES OVINE ET PORCINE, PRODUITS AGRICOLES, par M. le comte A. DE TOUR-
DONNET..

BULLETIN LITTÉRAIRE : OEuvres lyriques d'Horace, traduction en vers de M. le comte
de Nattes, par M. LEON FEUGERE; Critique et littérature musicales, de M. Scudo,
par M. MARIE MARTIN; Le Désert et le Soudan, de M. le comte d'Escayrac de Lau-
iure; la Vie arabe, de M. F. Mornand, par M. A. BONNEAU....
CHRONIQUE DE LA QUINZAINE, par M. ALPHONSE DE CALONNE.

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LES SOUVERAINS ÉCRIVAINS ET LES OEuvres de NAPOLÉON III 4" partie), par M. le vicomte
A. DE LA GUERONNIERE.

385

406

LES JARDIES: SOUVENIRS BIOGRAPHIQUES SUR BALZAC Suite), par M. LEON GOZLAN,
LA VALLÉE DE L'AMAZONE ET SES RECENTS EXPLORATEURS 4′′ partie), par M. II.-MARJE MARTIN, 441
PORTEFEUILLE D'UN ACADEMICIEN DU XVIlle SIECLE: VI. Suppression des Académies,
Création de l'Institut, Rétablissement de l'Academie francaise fin, par

M. CH. NISARD. .

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DE L'ÉTAT ACTUEL DE L'AGRICULTURE DANS LES ETATS-ROMAINS (1" partie, par M. DE
VERNOUILLET.

LES STATIONS D'UN TOURISTE II. STADT FRANKFURT, par M. MAX BERTHAUD
BULLETIN LITTÉRAIRE : Les Harmonies de l'Eire, de M. Lacuria, par M. AUGUSTE LACAUS-
SADE;- De l'Eloquence judiciaire au XVIIe siècle, de M. Oscar de Vallée, par M. DE
FORCADE; Histoire de la Diplomatie européenne, de M. Combes, par M. LEON
FEUGERE; Les Merveilles du Corps humain, de M. Descuret; Réforme du
XIXe siècle, par la Doctrine des imponderables, de M. C.-A. Christophe, par M. le
Dr ERNEST FAIVRE ; Hermann et Dorothée, thèse de M. Weiss, par M. SKLOWER; —
Le Cabinet historique, par M. ANDRIEUX

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CHRONIQUE DE LA QUINZAINE, par M. ALPHONSE DE CALONNE.

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Un Apologiste CHRÉTIEN AU XIXE SIÈCLE FRÉDÉRIC OZANAM, par M. E. CARO.
LA VALLEE DE L'AMAZONE ET SES RÉCENTS EXPLORATEURS 2 partie), par H.-MARIK

MARTIN.

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IA PHILOSOPHIE HEGELIENNE ET L'ECOLE POPULAIRE ALLEMANDE, par M. ALPHONSE
DANTIER.

718

DE L'ÉTAT ACTUEL DE L'AGRICULTURE DANS LES ETATS-ROMAINS 2 partie), par M. DE
VERNOUILLET.

LA PENITENCE D'ANTONIA (nouvelle), par M. C. GAVARD.

BILLETIN LITTÉRAIRE: Notions de Logique, de M. Jourdain: Histoire légendaire de
l'Irlande, de M. Tachet de Barneval, par M. E. CARO; Géographie élémentaire,
de M. Letronne, etc.

(URONIQUE DE LA QUINZAINE, par M. ALPHONSE DE CALONNE.

Paris.

DUBUISSON EUG, imprimeurs, rue Coq-Heron, 5.

MIX

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