Collection des mémoires relatifs à l'histoire de France: ... [sér. 1] t. 1-52, 1819-26; [sér. 2] t. 1-78, 1820-29

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Petitot (M., Claude-Bernard), Alexandre Petitot, Louis-Jean-Nicolas Monmerqué
Foucault, 1824

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Fréquemment cités

Page 435 - Si donnons en mandement à nos amés et féaux conseillers les gens tenant notre cour de parlement à Paris , que ces présentes ils aient à faire lire , publier et registrer , et le contenu en icelles garder...
Page 43 - Le cardinal, faisant l'affairé, alloit d'un côté à l'autre, pour accommoder leur différend, comme si cette paix eût été nécessaire au bonheur de la France, et au sien en son particulier. Je ne vis jamais, selon mon avis, une momerie si complète'; car enfin la chose de soi n'étoit rien : et chaque jour il arrive de ces aventures et de pires, non-seulement aux particuliers, aux princes et princesses , mais aux rois et aux reines. Les...
Page 436 - En témoin de quoi nous avons fait mettre notre scel à cesdites présentes. Donné à Paris, le dernier jour de juillet l'an de grâce 1648, de notre règne le sixième.
Page 83 - Je pensais (nous autres poètes Nous pensons extravagamment) Ce que, dans l'humeur où vous êtes, Vous feriez si, dans ce moment, Vous avisiez en cette place Venir le duc de Buckingham, Et lequel serait en disgrâce De lui ou du père...
Page 74 - ... souper à onze heures. Son souper fini, nous en mangions les restes sans ordre ni mesure , nous servant pour tout appareil de sa serviette à laver, et du reste de son pain ; et quoique ce repas fût mal ordonné , il n'étoit point désagréable , par l'avantage de ce qui s'appelle privauté, pour la qualité et le mérite des personnes qui s'y rencontroient quelquefois.
Page 296 - Reine croissoitde moment en moment; et les médecins n'eurent pas le pouvoir de la rassurer. Toutes les jeunes personnes qui prétendoient en beauté , ou celles qui n'avoient point eu cette maladie , quittèrent le Palais-Royal. Je crois que je fus la seule qui n'avoit point renoncé à la jeunesse , qui ne voulut point quitter la Reine en cette occasion.
Page 389 - ... malice des inférieurs n'obligeoit ceux qui les gouvernent à s'en servir , ceux qui seroient les plus opposés à ces maximes seroient sans doute les plus dignes de respect , et ceux dont la gloire seroit la plus estimable. Cette journée déshonora le ministre , parce qu'il avoit été prodigue des faveurs de son Roi, et que par cette profusion il avoit attiré , par le refus de ceux du parlement , une grande diminution à la puissance royale ; mais , dans le vrai , elle leur étoit plus honteuse...
Page 2 - Pour les deux princes ses enfans , ils n'en avoient pas tant que lui ; mais ils étoient tous deux bien plus estimés par la profession qu'ils faisoient l'un et l'autre d'être fort hommes d'honneur, quoique d'une manière fort différente : le duc de Mercœur ayant une douceur naturelle, qui faisoit croire qu'il avoit pour tout le monde quelque bonté; et le duc de Beaufort ayant une mine plus haute, ou pour mieux dire plus fière , qui faisoit imaginer qu'il avoit quelque chose de grand dans l'ame...
Page 126 - Cette princesse étoit fort défigurée par la grandeur de sa maladie et de ses malheurs , et n'avoit plus guère de marques de sa beauté passée. Elle avoit les yeux beaux , le teint admirable, et le nez bien fait. Il y avoit dans son visage quelque chose de si agréable qu'elle se faisoit aimer de tout le monde ; mais elle étoit maigre et petite : elle avoit même la taille gâtée ; et sa bouche , qui naturellement n'étoit pas belle , par la maigreur de son visage étoit devenue grande.
Page 73 - Ce ministre y demeuroit quelquefois une heure, quelquefois plus. Les portes du cabinet demeuroient ouvertes. Après la sortie du duc d'Orléans , les gens de la cour , soit par leur dignité , soit par leur faveur , pouvoient entrer dans la petite chambre du Palais-Royal joignant le cabinet, et y demeurer attendant la fin du conseil. Quand il étoit fini , la Reine , peu de temps après , donnoit le bon soir à tout ce qui s'appeloit le grand monde. La foule des grands seigneurs et des courtisans...

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