Images de page
PDF
ePub

NOUVEAU

DICTIONNAIRE

HISTORIQU E,

FA GU
=

[ocr errors]

NOUVEAU

DICTIONNAIRE

HISTORIQUE,

OU

HISTOIRE ABRÉGÉE de tous les Hommes qui se sont
fait un nom par des talens, des vertus, des forfaits,
des erreurs,
etc., depuis le commencement du monde
jusqu'à nos jours; dans laquelle on expose avec
impartialité ce que les Écrivains les plus judicieux ont
pensé sur le caractère, les mœurs et les ouvrages des
Hommes célèbres dans tous les genres ;

AVEC des Tables chronologiques, pour réduire en corps d'histoire
les articles répandus dans ce Dictionnaire.

Par L. M. CHAUDON et F. A. DELANDINE.
Huitième Édition, revue, corrigée et considérablement augmentée.

Mihi Calba, Otho, Vitellius, nec beneficio, nec injuriâ cogniti.
TACIT. Hist. lib. I. § 1.

TOME CINQUIÈME.

A LYON,
Chez BRUYSET AINE et Comp.

An XII 1804.

BOD

DICTIONNAIRE

HISTORIQUE.

FABA, (Jérôme) prêtre de

Calabre, dans le 16° siècle, eut la patience et l'industrie de sculpter en buis tous les mystères de la Passion renfermés dans une coquille de noix. Il fit aussi un carrosse de la grandeur d'un grain d'orge, où l'on voyoit deux per sonnes et le cocher, le tout tiré par deux chevaux. Ces bagatelles plus difficiles qu'utiles furent présentées à François I et à Charles Quint. Voy. SPANNOCHI.

I. FABER, (Gilles) Carme, mort à Bruxelles en 1506, prè cha avec distinction dans un temps où le ministère de la pa role étoit avili par le ridicule et le burlesque que les prédicateurs mêloient aux mystères sacrés. On a de lui une Chronique de son ordre, une Histoire du Brabant, des Commentaires et d'autres ou vrages.

II. FABER, (Jean) Dominicain, docteur en théologie à Cologne, prêcha et écrivit avec succès contre les hérétiques. I mourut vers le milieu du 16° siècle. On a de lui: 1. Enchiridion Bibliorum, Augsbourg 1549, in4.o II. Fructus quibus digitoscuntur, Tome Y.

F

Hæretici: traité curieux, où il

y a beaucoup de choses singu lières touchant Luther. III. D'autres Ouvrages.

III FABER, (Jean) appelé, ainsi qu'un de ses ouvrages, le Marteau des Hérétiques, surnom qui le distingue des autres FABER, naquit en Souabe, et brilla dans les universités d'Allemagne. L'évêque de Constance le fit son vicaire-général en 1519; et Ferdinand, roi des Romains, depuis confesseur en 1526. Ce prince le empereur, le choisit pour son Vienne, que son zèle contre les nomma, en 1531, à l'évêché de hérétiques lui avoit mérité. C'est de lui qu'Erasme a dit, à l'oc casion de son élévation à l'épiscopat, que Luther, malgré sa pauvreté, trouvoit le moyen d'enrichir ses ennemis. C'étoit un homme impétueux dans la dispute. Comme on lui alléguoit l'Evangile dans la conférence de Zurich, il s'échappa, dit-on, jusqu'à répondre qu'on auroit bien pu vore en paix sans l'Evangile. Ses ennemis lui attribuèrent quelques autres propos aussi blâmables; mais on ne do A

« PrécédentContinuer »