Causeries guernesiaisesLe Lièvre, 1869 - 414 pages |
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Page xvii
... assez mélancoliquement , comme un écureuil dans sa cage . Et maintenant , j'espère que voilà une préface sans méchanceté , et que la société de Guernesey ne va pas me dévorer une troisième fois . Pour moi , je ne l'ai jamais dévorée . J ...
... assez mélancoliquement , comme un écureuil dans sa cage . Et maintenant , j'espère que voilà une préface sans méchanceté , et que la société de Guernesey ne va pas me dévorer une troisième fois . Pour moi , je ne l'ai jamais dévorée . J ...
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... assez , Quand la capacité de son esprit se hausse A connaître un pourpoint d'avec un haut de chausse . Les leurs ne lisaient point , mais elles vivaient bien : Leurs ménages étaient tout leur docte entretien ; Et leurs livres , un dé ...
... assez , Quand la capacité de son esprit se hausse A connaître un pourpoint d'avec un haut de chausse . Les leurs ne lisaient point , mais elles vivaient bien : Leurs ménages étaient tout leur docte entretien ; Et leurs livres , un dé ...
Page 4
... assez , ici , me dit - on , on lit moins qu'ailleurs , les îles de Jersey , d'Aurigny , de Sark , de Herm et de Jethou exceptées . Je n'en sais rien , je ne le crois pas , je soupçonne cette accusation de n'avoir point d'autre fondement ...
... assez , ici , me dit - on , on lit moins qu'ailleurs , les îles de Jersey , d'Aurigny , de Sark , de Herm et de Jethou exceptées . Je n'en sais rien , je ne le crois pas , je soupçonne cette accusation de n'avoir point d'autre fondement ...
Page 13
... assez dur , je vous l'avoue , d'être à Guernesey pour faire un cours de litté- rature ; en y regardant de plus près , j'ai reconnu bien vite que rien ne pouvait être plus délicieux . Si j'étais à Londres ou à Paris , j'aurais à me ...
... assez dur , je vous l'avoue , d'être à Guernesey pour faire un cours de litté- rature ; en y regardant de plus près , j'ai reconnu bien vite que rien ne pouvait être plus délicieux . Si j'étais à Londres ou à Paris , j'aurais à me ...
Page 14
... assez de place à l'his- toire , à la biographie , aux études concrètes et précises . je répondrai que je n'y puis rien , que le Musée de la Place du Marché n'est pas le British Museum , et que la Bibliothèque des Arcades n'est pas la ...
... assez de place à l'his- toire , à la biographie , aux études concrètes et précises . je répondrai que je n'y puis rien , que le Musée de la Place du Marché n'est pas le British Museum , et que la Bibliothèque des Arcades n'est pas la ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 170 - O lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir...
Page 167 - Misérable ! et je vis ! et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue ! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel , tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher ' ? Fuyons dans la nuit infernale.
Page 321 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Page 171 - O temps ! suspends ton vol ; et vous, heures propices ! Suspendez votre cours; Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours ! « Assez de malheureux ici-bas vous implorent, Coulez, coulez pour eux; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent, Oubliez les heureux.
Page 172 - Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux! Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés ! Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, Que les parfums légers de ton air embaumé, Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire, Tout dise :
Page 322 - Ils laissent s'égayer ceux qui vivent un temps; Mais les festins humains qu'ils servent à leurs fêtes Ressemblent la plupart à ceux des pélicans. Quand ils parlent ainsi d'espérances trompées, De tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur, Ce n'est pas un concert à dilater le cœur. Leurs déclamations sont comme des épées : Elles tracent dans l'air un cercle éblouissant, Mais il y pend toujours quelque goutte de sang.
Page 90 - Des héros de la Grèce assembla-t-il l'élite? Pourquoi, trop jeune encor, ne pûtes-vous alors Entrer dans le vaisseau qui le mit sur nos bords?
Page 90 - Oui , prince , je languis , je brûle pour Thésée : Je l'aime, non point tel que l'ont vu les enfers, Volage adorateur de mille objets divers , Qui va du dieu des morts déshonorer la couche; Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche, Charmant , jeune , traînant tous les cœurs après soi , Tel qu'on dépeint nos dieux , ou tel que je vous voi.
Page 171 - Mais je demande en vain quelques moments encore, Le temps m'échappe et fuit; Je dis à cette nuit: 'Sois plus lente'; et l'aurore Va dissiper la nuit. Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive, Hâtons-nous, jouissons ! L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive; II coule, et nous passons...
Page 321 - II pousse dans la nuit un si funèbre adieu, Que les oiseaux des mers désertent le rivage, Et que le voyageur attardé sur la plage, Sentant passer la mort, se recommande à Dieu.