Causeries guernesiaisesLe Lièvre, 1869 - 414 pages |
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... place à ces autres réalités terrestres et célestes à la fois , mais célestes surtout , de l'art et de la poésie . Quand je dis que nous nous réunissons pour cher- cher ensemble un peu d'instruction littéraire , je ne prétends pas que la ...
... place à ces autres réalités terrestres et célestes à la fois , mais célestes surtout , de l'art et de la poésie . Quand je dis que nous nous réunissons pour cher- cher ensemble un peu d'instruction littéraire , je ne prétends pas que la ...
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... place un vainqueur et un vaincu , elle font quelque chose de bien plus utile , elles laissent dans l'esprit des adversaires des idées nouvelles qui germe- ront . Dans la discussion on s'échauffe , on n'écoute pas , on va au delà de sa ...
... place un vainqueur et un vaincu , elle font quelque chose de bien plus utile , elles laissent dans l'esprit des adversaires des idées nouvelles qui germe- ront . Dans la discussion on s'échauffe , on n'écoute pas , on va au delà de sa ...
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... placés sur des i . A Guernesey , je puis m'abandonner , sans aucun remords de conscience , à ma paresse pour les recherches ... Place du Marché n'est pas le British Museum , et que la Bibliothèque des Arcades n'est pas la Bibliothèque Im ...
... placés sur des i . A Guernesey , je puis m'abandonner , sans aucun remords de conscience , à ma paresse pour les recherches ... Place du Marché n'est pas le British Museum , et que la Bibliothèque des Arcades n'est pas la Bibliothèque Im ...
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... place d'hon- neur ! Je croirais notre journée perdue si nous nous réunissions une seule fois sans lire quelques - unes de ces pages immortelles , les seuls monuments qui subsistent de tant de civilisations éteintes et de tant de siècles ...
... place d'hon- neur ! Je croirais notre journée perdue si nous nous réunissions une seule fois sans lire quelques - unes de ces pages immortelles , les seuls monuments qui subsistent de tant de civilisations éteintes et de tant de siècles ...
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... du bûcheron , ni du touriste : nous nous promenons , voilà tout . J'ouvre l'Essai de Châteaubriand sur la Littérature anglaise , et la première chose qui me frappe , c'est la place que le catholicisme occupe dans son esprit , c'est 31.
... du bûcheron , ni du touriste : nous nous promenons , voilà tout . J'ouvre l'Essai de Châteaubriand sur la Littérature anglaise , et la première chose qui me frappe , c'est la place que le catholicisme occupe dans son esprit , c'est 31.
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 170 - O lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir...
Page 167 - Misérable ! et je vis ! et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue ! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel , tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher ' ? Fuyons dans la nuit infernale.
Page 321 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Page 171 - O temps ! suspends ton vol ; et vous, heures propices ! Suspendez votre cours; Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours ! « Assez de malheureux ici-bas vous implorent, Coulez, coulez pour eux; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent, Oubliez les heureux.
Page 172 - Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux! Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés ! Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, Que les parfums légers de ton air embaumé, Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire, Tout dise :
Page 322 - Ils laissent s'égayer ceux qui vivent un temps; Mais les festins humains qu'ils servent à leurs fêtes Ressemblent la plupart à ceux des pélicans. Quand ils parlent ainsi d'espérances trompées, De tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur, Ce n'est pas un concert à dilater le cœur. Leurs déclamations sont comme des épées : Elles tracent dans l'air un cercle éblouissant, Mais il y pend toujours quelque goutte de sang.
Page 90 - Des héros de la Grèce assembla-t-il l'élite? Pourquoi, trop jeune encor, ne pûtes-vous alors Entrer dans le vaisseau qui le mit sur nos bords?
Page 90 - Oui , prince , je languis , je brûle pour Thésée : Je l'aime, non point tel que l'ont vu les enfers, Volage adorateur de mille objets divers , Qui va du dieu des morts déshonorer la couche; Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche, Charmant , jeune , traînant tous les cœurs après soi , Tel qu'on dépeint nos dieux , ou tel que je vous voi.
Page 171 - Mais je demande en vain quelques moments encore, Le temps m'échappe et fuit; Je dis à cette nuit: 'Sois plus lente'; et l'aurore Va dissiper la nuit. Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive, Hâtons-nous, jouissons ! L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive; II coule, et nous passons...
Page 321 - II pousse dans la nuit un si funèbre adieu, Que les oiseaux des mers désertent le rivage, Et que le voyageur attardé sur la plage, Sentant passer la mort, se recommande à Dieu.