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MEMOIRES

DE

L'ACADÉMIE D'AMIENS

Les opinions émises par les auteurs des Mémoires leur sont personnelles et l'Académie n'en est pas responsable.

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Lib. Com.
Nijhoffs

16253

LE PRINCIPE VITAL

ET LES

RÈGNES ORGANIQUES

PAR M. L. CARON

Dans la classification scientifique des êtres on distingue les êtres organisés et les êtres non organisés ou corps bruts, et cette distinction a donné lieu à la dénomination de deux empires. Le premier, l'empire inorganique, comprend le règne sidéral et le règne minéral. Dans le second, l'empire organique, on répartit généralement les êtres organisés en deux règnes, animal et végétal, et l'homme fait alors partie du règne animal.

Mais des savants d'un mérite incontesté jugent cette classification imparfaite et même vicieuse. Reconnaissant que l'homme s'élève trop au-dessus des bêtes pour faire avec elles l'objet d'une même science, ils lui ont attribué un règne à part. Ainsi, tandis que nous avons la botanique pour les plantes et la zoologie pour les animaux, nous avons aussi l'anthropologie pour l'homme. Parmi ces savants, nous devons surtout compter le plus éminent de nos anthropologistes, M. de Quatrefages, qui sépare l'homme du règne animal et le place. dans un degré plus élevé de l'échelle des êtres, dans un règne spécial désigné sous le nom de «< règne humain. >>

Pour nous faire des idées nettes sur ce règne, il est

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