Extrait du Fakhrî, traité d'algèbre (manuscrit 952: supplémeǹt arabe de la Bibliothèque impériale) précédé d'un mémoire sur l'algèbre indéterminée chez les Arabes

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L'Imprimerie impériale, 1853 - 152 pages
 

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 138 - ... manière vous l'avez divisé, comme si vous l'aviez divisé par le carré de deux. Fin de l'ouvrage (intitulé) Le Fakhrî [*], qui comprend les éléments de l'Algèbre et les éléments des problèmes. Louanges sans bornes et sans fin à Celui qui donne l'intelligence. Que sa bénédiction soit sur notre Seigneur Mohammed, le prophète, et sur sa famille et ses compagnons, les purs, les saints.
Page 45 - Alqarkhî, le calculateur, que Dieu le Très-Haut soit miséricordieux envers lui, dit : J'ai trouvé que le calcul a pour objet la détermination des inconnues au moyen des connues dans toutes ses espèces, et j'ai observé que la plus claire des règles et le plus évident des moyens pour cet effet est l'art de l'Algèbre, à cause de sa puissance et de l'universalité avec laquelle il s'éteud sur tous les problèmes du calcul, suivant leur diversité.
Page 46 - ... qui conduisent au plus haut degré (de savoir dans cet art) et permettent d'arriver à la perfection. Puis j'ai fait dans cet art des découvertes excellentes que je n'ai vu discutées par aucun de ces auteurs, et j'ai résolu des difficultés dont je n'ai trouvé dans leurs ouvrages ni une mention, ni l'explication. Or, après avoir acquis cet avantage , et après avoir éprouvé le besoin de suppléer à ce défaut, je ne pus m'empêcher de composer un ouvrage qui contînt complètement ces...
Page 138 - ... que j'ai (déjà) composé sur chacun de ces (objets) un ouvrage étendu, embrassant ses éléments, leu.rs théories exactes et la solution des problèmes les plus subtils avec leur méthode. Je prie Dieu, le Très-Haut, qu'il m'assiste dans l'accomplissement des devoirs de l'obéissance envers lui, et qu'il facilite à toutes ses créatures ce qui les délivre de l'erreur. Je le supplie de répandre &a bénédiction sur le prophète Mohammed, son élu parmi ses créatures, et sur sa famille,...
Page 1 - ... l'avoir augmenté par leurs propres travaux. Ce n'est que par l'étude attentive des ouvrages des mathématiciens arabes de différentes époques, que nous pouvons nous rendre un compte exact de ce qu'ils ont emprunté à l'Inde ou à la Grèce, de ce qu'ils y ont ajouté eux-mêmes, et de l'état dans lequel les Européens ont reçu d'eux la science. Ces études n'ont encore été faites que très-partiellement, quoiqu'il ait paru récemment des travaux considérables, surtout sur l'astronomie...
Page 150 - Brahmegupla, si nous ne nous abusons dans notre interprétation de la plupart de ses propositions, dont le sens doit être deviné, à cause de la concision extrême des énoncés , où manque la plus grande partie des conditions qui devraient y entrer...
Page 2 - Il démontra que ccl ouvrage, écrit à l'invitation du khalife Almàmoûn, porte des traces évidentes d'une influence indienne, influence qui s'explique par la réputation dont les savants indiens jouissaient à la cour des premiers Abassides comme astronomes, mathématiciens et médecins. Cette publication donna un nouveau crédit à l'opinion généralement adoptée, que les Arabes n'avaient pas dépassé en algèbre les problèmes déterminés du premier et du second degré. Mais M.
Page 1 - Arabic language, by Buhae-ood-Deen, of Amool in Syria; with a Translation into Persian, and Commentary, by the late Mnoiuwee Ruoshun Ulee, of Juonpoor.
Page 68 - L'auteur y procède d'une manière spéciale qui , rendue avec exactitude , aurait empêché de voir quelle est proprement la marche suivie par lui. C'est pourquoi je vais proposer ces démonstrations sous une forme plus générale qui permettra de reconnaître la méthode de l'auteur, en faisant ressortir le parallélisme de ces constructions.
Page 81 - De 100 dirhems il revient à l'un de deux hommes 3o dirhems, à l'autre 70 dirhems. Le premier en prend une certaine quantité (x), et l'autre le reste ; puis le premier rend un tiers de ce qu'il a pris , et le second un quart de ce qu'il a pris. De la somme des deux quantités rendues, le premier prend un tiers et le second le reste. Alors chacun a ce qui lui est dû.

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