Oeuvres de Molière: avec des remarques grammaticales des avertissemens et des observations sur chaque piece, Volume 2 |
Avis des internautes - Rédiger un commentaire
Aucun commentaire n'a été trouvé aux emplacements habituels.
Autres éditions - Tout afficher
Oeuvres De Moliere: Avec Des Remarques Grammaticales, Des ..., Volume 4 Molière Affichage du livre entier - 1804 |
Oeuvres de Molière: avec des remarques grammaticales des ..., Volume 6 Molière Affichage du livre entier - 1804 |
Expressions et termes fréquents
ACTE acteurs AGNÈS ALAIN ALVAR amour ARISTE ARNOLPHE assez avez avoit beau belle cher cherche chose ciel CLIMÈNE coeur comédie coup cour crois demande dessein destin devant Dieu dire discours doit donner DORANTE doute éclat ÉLISE ELVIRE enfin ÉRASTE esprit êtes étoit fâcheux femme font fort frère GARCIE garde gens GEORGETTE grace haut homme HORACE ISABELLE j'ai jaloux jette jeune jouer jour juste l'autre laisse lieu LYSIDAS m'en madame Mademoiselle main maris marquis mettre mieux Molière monde monsieur MONTAGNE montrer n'ai n'en nouvelle parler passer peine pense personne pièce plaisir plein porte pouvoir premier prend prince pris puisse qu'à qu'en qu'un raison regards rend rendre rien s'il sais SCENE secret seigneur semble sens sera servir seul SGANARELLE soins sort souffrir sujet tems théâtre trait trouve URANIE VALÈRE venir veut veux vient voilà vois voit vouloir Voyez vrai yeux
Fréquemment cités
Page 488 - Lorsque vous peignez des héros, vous faites ce que vous voulez, ce sont des portraits à plaisir, où l'on ne cherche point de ressemblance; et vous n'avez qu'à suivre les traits d'une imagination qui se donne l'essor, et qui souvent laisse le vrai pour attraper le merveilleux. Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature; on veut que ces portraits ressemblent; et vous n'avez rien fait si vous n'y faites reconnaître les gens de votre siècle.
Page 357 - Votre sexe n'est là que pour la dépendance. Du côté de la barbe est la toute-puissance. Bien qu'on soit deux moitiés de la société , Ces deux moitiés pourtant n'ont point d'égalité : L'une est moitié suprême...
Page 317 - Gros-Pierre, Qui n'ayant pour tout bien qu'un seul quartier de terre, Y fit tout à l'entour faire un fossé bourbeux, Et de Monsieur de l'Isle en prit le nom pompeux 25.
Page 488 - ... les gens de votre siècle. En un mot dans les pièces sérieuses, il suffit, pour n'être point blâmé, de dire des choses qui soient de bon sens, et bien écrites. Mais ce n'est pas assez dans les autres, il y faut plaisanter; et c'est une étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens.
Page 551 - N'at-il pas, par exemple, ceux qui se font les plus grandes amitiés du monde, et qui, le dos tourné, font galanterie de se déchirer l'un l'autre? N'at-il pas ces adulateurs à outrance, ces flatteurs insipides, qui n'assaisonnent d'aucun sel les louanges qu'ils donnent, et dont toutes les flatteries ont 3o6 une douceur fade qui fait mal au cœur à ceux qui les écoutent?
Page 222 - J'étais sur le théâtre", en humeur d'écouter La pièce, qu'à plusieurs j'avais ouï vanter ; Les acteurs commençaient, chacun prêtait silence, Lorsque d'un air bruyant et plein d'extravagance, Un homme à grands canons est entré brusquement. En criant : « Holà-ho ! un siège promptement ! » Et de son grand fracas surprenant l'assemblée, Dans le plus bel endroit a la pièce troublée.
Page 118 - M'obliger à porter de ces petits chapeaux Qui laissent éventer leurs débiles cerveaux, Et de ces blonds cheveux de qui la vaste enflure Des visages humains offusque la figure...
Page 493 - Pour moi, quand je vois une comédie, je regarde seulement si les choses me touchent ; et lorsque je m'y suis bien divertie, je ne vais point demander si j'ai eu tort, et si les règles d'Aristote me défendaient de rire.
Page 445 - Dieu ; je flatte , dis-je , mon esprit de l'espérance de cette gloire; j'en attends le moment avec toutes les impatiences du monde; et quand je jouirai de ce bonheur, ce sera la plus grande joie que puisse recevoir, MADAME, De Votre Majesté le très humble, très obéissant et très fidèle serviteur , MOLIÈRE.
Page 127 - Soit ; mais je tiens sans cesse Qu'il nous faut en riant instruire la jeunesse , Reprendre ses défauts avec grande douceur, Et du nom de vertu ne lui point faire peur.