Séances et travaux de l'Académie des sciences morales et politiques, compte rendu, Volume 80,Partie 2

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Page 320 - ... spécialement chargés de rétablir chez nous l'ordre, la durée, le respect des lois, des pouvoirs, des principes, des traditions, de tout ce qui assure la vie régulière et longue des sociétés. Mais en même temps que nous sommes des conservateurs décidés, nous sommes décidés aussi à être des conservateurs sensés et intelligents. Or nous croyons que c'est, pour les gouvernements les plus conservateurs, une nécessité et un devoir de reconnaître et d'accomplir sans hésiter les changements...
Page 344 - ... et leur connexité. Mais employez tout votre esprit, tout votre bon sens, toute votre persévérance, toute votre patience, toute votre influence à faire comprendre au parti national italien qu'il est de sa politique, de sa nécessité actuelle, de se présenter et d'agir fractionnairement, comme romain, toscan, napolitain, etc., et de ne point poser une question générale qui deviendrait inévitablement une question révolutionnaire.
Page 377 - Consul en recevant les premiers préfets, « et je devine ce « que vous serez ; mais, entre tous les motifs qui m'ont « déterminé à vous confier la préfecture de Paris, il en « est un que je dois rappeler en ce moment : c'est « qu'ayant été maltraité par la Révolution , vous n'en « êtes pas moins resté constamment attaché à vos « principes, et qu'étant devenu administrateur de votre « département, après avoir été longtemps persécuté, « vous n'avez persécuté personne.
Page 316 - Mais entre l'intention et l'action, la distance est grande et la route difficile; le pape ne tarda pas à rencontrer les obstacles et M. Rossi à déplorer les hésitations : « La lutte recommence, m'écrivait-il dès le 28 juin 1846, entre la vieille et la jeune Italie ; le parti des vieux accuse les jeunes de perdre le pays par leurs faiblesses... Trop de lenteur de la part du gouvernement irrite les uns, encourage les autres, et rend la situation délicate. Je l'ai dit crûment au pape. Il paraît...
Page 310 - J'espère que cela peut se trouver. Je suis sûr que c'est là ce que vous chercherez. Nous n'avons jusqu'à présent, quant aux noms propres, aucun préjugé ni aucune préférence. Ce sera à vous de diriger, s'il ya lieu de s'en servir, notre droit d'exclusion, comme tout le reste : tenez-moi bien au courant de toutes choses, et le plus promptement que vous pourrez. » Le premier acte de Pie IX, l'amnistie proclamée le 16 juillet 18-i6, répondit au sentiment public; elle était large, sincère...
Page 362 - États il importe, aujourd'hui plus que jamais , qu'elles s'accomplissent régulièrement, progressivement, de concert entre les gouvernements et les peuples, par leur action commune et mesurée, et non par l'explosion d'une force unique et déréglée.
Page 418 - Rappelez-vous quels sont les systèmes qui ontt laissé dans l'histoire la trace la plus lumineuse et la plus durable. Ceux-là précisément qui ont pris pour devise cette belle maxime : Dans toute l'étendue de l'univers rien de plus grand que l'homme, et dans l'homme rien de plus grand que l'esprit. Fiez-vous à la gloire, ce juge incorruptible et dont on n'appelle point : la gloire est aussi du côté d'un sage spiritualisme.
Page 335 - Corboli entra pleinement dans ces idées, et il m'indiqua, comme la mesure la plus urgente et la plus décisive, l'appel des délégués des provinces. « Soit, dis-je, je crois la mesure fort bonne si elle est bien conduite, s'il ya en même temps un gouvernement actif et qui sache rallier autour de lui les forces du pays; mais, encore une fois, la perte d'un jour peut être un mal irréparable. » » Quelques minutes après, le nouveau Secrétaire d'État, le cardinal Ferretti, s'installait au...
Page 386 - Messieurs du corps municipal , je suis venu au « milieu de vous pour donner à ma bonne ville de Paris « l'assurance de ma protection spéciale. Dans toutes les « circonstances, je me ferai un plaisir et un devoir de lui « donner des preuves particulières de ma bienveillance : car « je veux que vous sachiez que dans les batailles , dans les « plus grands périls, sur les mers, au milieu des déserts « même, j'ai eu toujours en vue l'opinion de cette grande » capitale de l'Europe, après,...
Page 415 - LA PHILOSOPHIE n'est point un caprice passager de l'esprit humain : c'est un besoin essentiel, vivace, indestructible, qui dure et s'accroît sans cesse, qui se montre aux premières lueurs de la civilisation et se développe avec elle, dans toutes les parties du monde, sous tous les climats et sous tous les gouvernements, qu'aucune puissance, religieuse ou politique, n'a jamais pu étouffer, qui a résisté et survécu à toutes les persécutions, qui par conséquent a droit enfin à une juste liberté,...

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