Recherches historiques sur l'abbaye de Mont-Sainte-Marie et ses possessions, et sur les prieurés de Romain-Mouthier et de Saint-Point

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impr. Simon, 1858 - 245 pages
 

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Fréquemment cités

Page 129 - Majesté m'a commandé de luy en expédier le présent brevet qu'elle a voulu signer de sa main et estre contresigné par moy son conseiller, secrétaire de ses Commandemens et Finances.
Page 54 - ... pays, plein de déserts et de « montagnes, manquant de tout, fors que de bestes « sauvaiges; mais le grand sire de Chàlon nous a
Page 43 - ... entendre. Les moines étaient non-seulement les architectes, mais encore les maçons de leurs édifices. Après avoir dressé leurs plans, dont la noble et savante ordonnance excite encore notre admiration, ils les exécutaient de leurs propres mains et en général sans le secours d'ouvriers étrangers. Ils travaillaient en chantant des psaumes, et ne quittaient leurs outils que pour aller à l'autel ou au chœur.
Page 146 - Vraiement, fist-il, c'est très-mal dit; car « vous ne devez mie avoir en desdaing ce que Dieu « fist pour noustre enseignement. Car lui, qui estoit « le maistre et Seigneur, lava ledit jour d'icelui jeudi « saint les piedz de tous ses apoustres, et leur dist « que ainsi que lui, qui estoit leur maistre, leur avoit « fait, que semblablement ilz fissent les ungs aux « autres. Ainsi donques vous prie que pour l'amour « de luy premier, et de moy, le vueillez...
Page 50 - Gaufridi, renonce à tous les biens tant spirituels que corporels qui me pourraient être conférés de la part de Dieu, de la Vierge Marie et de tous les Saints...
Page 43 - ... de maçon. Les supérieurs aussi ne se bornaient pas à tracer les plans et à surveiller les travaux ; ils donnaient personnellement l'exemple du courage et de l'humilité et ne reculaient devant aucune corvée. Tandis que de simples moines étaient souvent les architectes en chef des constructions, les abbés se réduisaient volontiers au rôle d'ouvriers. On voit au ix...
Page 54 - Véritable type de cette chevalerie de l'époque, violente, farouche, indomptée, il abbattit la puissance du duc Eudes soutenu par le roi de France. Cette entreprise ébranla sa fortune, mais il fut jusqu'à la fin le chef de la noblesse, et tant qu'il vécut, la cause qu'il défendait triompha. Les peuples étonnés de la hauteur de son caractère l'appelaient le grand...
Page 53 - Bourgogne eussent assistés à son convoi; il en manqua plus de moitié. Mais les montagnards remplissaient l'abbaye, l'église et les avenues. Lorsqu'à la messe , les chevaliers offrirent devant l'autel son grand palefroi armé et couvert, sa bannière, son heaume de guerre et les glaives de bataille...
Page 78 - Ste.-Marie, où Louis allait rejoindre dix princes de sa race ('). Les peuples du' val de Miéges suivaient aussi le corps de leur puissant seigneur, à travers les campagnes froides et dépouillées par l'hiver.
Page 55 - Provence, il dépêcha en toute hâte un écuyer pour avertir de son retour Marguerite de Vienne, qui ignorait encore qu'elle était veuve. Elle vint recevoir, à la frontière du comté, le1 corps de son jeune époux et versa beaucoup de larmes à l'aspect du triste cercueil.

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