Bibliothèque du médecin-pratician: ou, Résumé général de tous les ouvrages de clinique médicale et chirurgicale, do toutes les monographies, de tous les memoires de médecine et de chirurgie pratiques, anciens et modernes, publiés en France et à l'ótranger, Volume 5

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J.-B. Bailliero, 1847
 

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 260 - Pour distinguer ces fausses cavernes des véritables, il faut avoir égard à leur situation, à leur structure et au mode d'altération des tissus avoisinants. Ainsi, le plus ordinairement, la caverne ganglionnaire est lisse à son intérieur et revêtue de la fausse membrane rouge dont nous avons déjà parlé; en général, elle est peu volumineuse ; sa communication avec les bronches, quand elle a lieu, existe sur les parties latérales de ces conduits, et l'ouverture est ordinairement arrondie,...
Page 436 - ... une incision étendue d'une commissure jusqu'à l'autre, en commençant sur le bord libre de la lèvre, à une distance de la face antérieure qui varie suivant l'épaisseur des tissus à enlever ; il dissèque de bas en haut, jusqu'à quelques lignes du frein de la lèvre ; lorsque le lambeau se trouve séparé de la lèvre jusqu'à sa base, il le coupe avec le bistouri ou avec des ciseaux. Ordinairement il s'écoule beaucoup de sang, mais très souvent il s'arrête de lui-même.
Page 305 - Voici les conclusions auxquelles ce médecin distingué est arrivé après l'examen du thymus chez 00 enfants : 1° Le thymus est un organe dont le volume et le poids sont excessivement variables ch'ez les enfants en bonne santé. 2° La constitution de l'enfant, son état de maigreur et d'embonpoint, semblent être les principales conditions qui influencent ces variations. 3° Dans l'asthme soi-disant thymique, aussi bien que dans toutes les maladies du premier âge, le thymus a dû nécessairement...
Page 294 - Aucun moyen n'est plus utile au début de la coqueluche que les vomitifs répétés tous les jours ou tous les deux jours pendant une ou deux semaines (Rayer) ; nous adhérons entièrement à cette proposition.
Page 284 - ... pendant un nombre de jours variable, puis décroissent d'une manière très rapide. Les mêmes auteurs ont remarqué que , pendant la période où les quintes étaient les plus violentes , elles étaient aussi plus fréquentes la nuit ; dans le cas contraire, elles étaient plus fréquentes le jour. Quant à la durée totale de la période des quintes, ils l'ont vue varier de quinze, à soixante-quinze jours; ordinairement elle a été de trente à quarante jours.
Page 527 - L'enfant est assis dans son lit et s'occupe des objets qui l'entourent; d'autres fois il est sans force et couché indifféremment ; sa figure bouffie et sans expression d'un côté, est triste et abattue de l'autre ; une salive sanguinolente ou déjà noirâtre s'écoule de ses lèvres entr'ouvertes, il demande cependant à manger, prend avec assez d'avidité ce qu'on lui offre , et avale tout à la fois sa nourriture et les détritus putrilagineux qui se détachent des parties gangrenées. Sa peau...
Page 272 - Ainsi, s'il ya au sommet du poumon des tubercules non ramollis avec une bronchite , le râle , qui, dans l'état ordinaire, est sous-crépitant , plus ou moins fin , peut prendre le caractère du gargouillement.
Page 365 - Morgagni nous semble avoir donné la véritable explication de celui qui nous occupe, dans le commentaire de l'observation que nous lui avons empruntée. Pour se rendre compte de la couleur livide dont il s'agit, il remarque que le rétrécissement de l'orifice de l'artère pulmonaire, par suite d'une ossification qu'il croit congénitale, devait causer un grand embarras dans la circulation du sang; que celui-ci restait en stagnation dans le ventricule droit, l'oreillette correspondante et par suite...
Page 256 - ... ou d'une petite amande ; on les suit dans la profondeur de l'organe jusqu'au niveau des troisièmes, et quelquefois des quatrièmes divisions des bronches. Le plus souvent ils sont accolés aux conduits aérifères dans le sens de leur longueur; d'autres fois leur réunion forme une sorte de croissant qui entoure une partie de la circonférence de la bronche, la partie convexe du croissant étant tournée du côté du poumon , et la partie concave du côté du canal aérien.
Page 287 - ... part, la série d'expirations vide pour ainsi dire le poumon de l'air qu'il contenait , et , par conséquent , agit en sens inverse de la cause qui donne mécaniquement naissance à l'emphysème; d'autre part, l'inspiration longue et sifflante qui succède aux expirations , s'opère sous l'influence d'une constriction du larynx , de la trachée et des bronches , qui ne permet pas à l'air de dépasser les principales ramifications bronchiques. L'expulsion de l'air et l'abord incomplet de ce fluide...

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