Petite bibliotheque des théatres: Chef-d'œuvres de Philippe Poisson

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Au bureau [de la Petite bibliotheque des théatres], 1786

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Fréquemment cités

Page 38 - Excite une frayeur mortelle. Je porte l'épouvante et la mort en tous lieux ; Tout se change en rocher à mon aspect horrible. Les traits que Jupiter lance du haut des cieux , N'ont rien de si terrible Qu'un regard de mes yeux. Les plus grands dieux du ciel , de la terre et de l'oude „ Du sofn de se venger se reposent sur moi.
Page 37 - J'ai perdu la beauté qui me rendit si vaine. Je n'ai plus ces cheveux si beaux , Dont autrefois le dieu des eaux Sentit lier son cœur d'une si douce chaîne. Pallas , la barbare Pallas , Fut jalouse de mes appas Et me rendit affreuse autant que j'étais belle , Mais l'excès étonnant de la difformité Dont me punit sa cruauté , Fera connaître , en dépit d'elle , Quel fut l'excès de ma beauté. Je ne puis trop montrer sa vengeance cruelle. Ma...
Page 10 - J'ai choisi la gloire pour guide * ; J'ai prétendu marcher sur les traces d'Alcide. Heureux, si j'avois évité Le charme trop fatal dont il fut enchanté! Son cœur n'eut que trop de tendresse. Je suis tombé dans son malheur; J'ai mal imité sa valeur, J'imite trop bien sa foiblesse.
Page 37 - Des serpents dont le sifflement Excite une frayeur mortelle. Je porte l'épouvante et la mort en tous lieux; Tout se change en rocher à mon aspect horrible, Les traits que Jupiter lance du haut des cieux N'ont rien de si terrible Qu'un regard de mes yeux.
Page 12 - J'ai comparé ma gloire à sa gloire immortelle; La déesse punit ma fierté criminelle; Mais j'espère fléchir son courroux rigoureux. J'ordonne les célèbres jeux Qu'à l'honneur de Junon dans ces lieux on prépare. Mon orgueil offensa cette divinité: Il faut que mon respect répare Le crime de ma vanité.
Page 51 - C'est moi qui dois calmer le céleste courroux Par le sang que j'ai reçu d'elle : Heureuse de périr pour le salut de tous ! Un souvenir charmant qu'en mourant je rappelle, Les appas , les douceurs d'une amour mutuelle > Sont de mon sort fatal les plus terribles coups...
Page iv - Ouvrage , que n'ayant point encore été «présenté devant le Roi , comme la plupart de ceux qu'il donnoit , c'étoit un Spectacle tout nouveau. Mgr. le Dauphin et leurs Altesses Royales honorèrent de leur présence la première représentation. » Anecdotes Dramatiques , de l'Abbé de la Porte , tome second , page 148 et suivantes. « On vit aux représentations suivantes une chose qui surprit agréablement toute l'assemblée.
Page 32 - C'est à la gloire que je cours. Si je meurs , mon trépas sera digne d'envie : Je laisse le soin de mes jours Au dieu qui m'a donné la vie.
Page 9 - JE reviens dans ces lieux pour y voir ce que j'aime: Chaque moment est cher pour moi; Mais au sang qui nous joint je sais ce que je doi : Je ne puis vous laisser , sans une peine extrême , Dans la douleur où je vous voi. Le grand...
Page vi - Théâtre , Orchestre , haut dais , rien n'y manquoit. Un trèsgrand nombre d'orangers , d'une grosseur extraordinaire , très-difficiles à remuer , et encore plus à faire monter sur le Théâtre , s'y trouvèrent placés. Tout le fond étoit une feuillée composée de véritables branches coupées dans la forêt. On y voyoit quantité de figures de Faunes et de Divinités , et un fort grand nombre de girandoles.

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