Oeuvres des deux Corneille (Pierre et Thomas) Édition variorum collationnée sur les meilleurs textes, précédées de la vie de Pierre Corneille ...: avec les variantes et les corrections de Pierre Corneille, ses dédicaces, ses avertissements et ses examens, ses Trois discours sur la tragédie, accompagnées de notices historiques et littéraires ...

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Charpentier, 1865
 

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Page 56 - plus honteux qu'un supplice? 0 malheureux Phocas! ô trop heureux Maurice! Tu recouvres deux fils pour mourir après toi, Et je n'en puis trouver pour régner après moi! Qu'aux honneurs de ta mort je dois porter envie, Puisque mon propre fils les préfère à sa vie! SCÈNE V. — PHOCAS, HÉRACLIUS, MARTIAN,
Page 157 - à mon rang fait quelque préjudice, Vous en corrigerez la fatale injustice. Mais si je lui dois tant en fils de souverain, Permettez qu'une fois je vous parle en Romain. Sachez qu'il n'en est point que le ciel n'ait fait naître Pour commander aux rois, et pour vivre s'ans maître
Page 153 - Et quand il forcera la nature à se taire, Trois sceptres à son trône attachés par mon bras Parleront au lieu d'elle, et ne se tairont pas. Que si notre fortune à ma perte animée La prépare à la cour aussi-bien qu'à l'année, Dans ce péril égal qui me suit en tous lieux.
Page 378 - nature au public, ils élargiroient peut-être les règles encore plus que je ne fais, sitôt qu'ils auroient reconnu par l'expérience quelle contrainte apporte leur exactitude, et combien de belles choses elle bannit de notre théâtre. Quoi qu'il en soit, voilà mes opinions, ou, si vous voulez, mes hérésies touchant les principaux points de
Page 149 - sans s'ébranler, et brave l'orgueilleuse masse de leur puissance, lors même qu'il en est accablé. Ce héros de ma façon sort un peu des règles de la tragédie en ce qu'il ne cherche point à faire pitié par l'excès de ses malheurs : mais le succès a montré que la fermeté des grands cœurs, qui n'excite que de l'admiration dans
Page 97 - lieux; Je ne veux rien devoir à ceux qui m'ont fait naître, Et suis assez connu sans les faire connoître, Mais, pour en quelque sorte obéir à vos lois, Seigneur, pour mes parents je nomme mes exploits; Ma valeur est ma race, et mon bras est mon père. D. LOPE. Vous le voyez, madame, et la preuve
Page 372 - pour Cinna. Si nous ne pouvons la renfermer dans ces deux heures, prenons-en quatre, six, dix; mais ne passons pas de beaucoup les vingt-quatre heures, de peur de tomber dans le dérèglement, et de réduire tellement le portrait en petit, qu'il n'ait plus ses dimensions proportionnées, et ne soit qu'imperfection 1. Surtout je
Page 242 - vous ai montré l'art d'affoiblir son empire ; Et si je puis jamais y joindre des leçons Dignes de vous apprendre à repasser les monts, Je suivrai d'assez près votre illustre retraite Pour traiter avec lui sans besoin d'interprète, Et sur les bords du Tibre, une pique à la main, Lui demander raison pour le peuple romain. POMPÉE.
Page 209 - Nicomède.) Et j'ai l'esprit, seigneur, d'autant plus satisfait, Que mon sang rompt le cours du mal que j'avois fait. NICOMÈDE, à Flaminius. Seigneur, à découvert, toute âme généreuse D'avoir votre amitié doit se tenir heureuse; Mais nous n'en voulons plus avec ces dures lois Qu'elle jette toujours sur la tête des rois : Nous
Page 151 - mort les spectacles pompeux Où l'effroi de son nom le destinoit chez eux. Par mon dernier combat je voyois réunie La Cappadoce entière avec la Bithynie, Lorsqu'à cette nouvelle, enflammé de courroux D'avoir perdu mon maître, et de craindre pour vous, J'ai laissé mon armée aux mains de Théagène, Pour voler en ces lieux au

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