La pucelle: poeme en XXI chants, Volume 1la Soc. littéraire-typographique, 1789 |
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La Pucelle: Poeme en Vingt Et un Chants, Avec les Notes, Suivie de ... Voltaire Voltaire Aucun aperçu disponible - 2018 |
Expressions et termes fréquents
Agnès Sorel Ainfi amans amant âne Anglais apas arive auffi auffitôt avanture baifer bataille de Zama beauté belle Agnès Boneau bras C'eft c'eſt chaffe Charle Charle VII cher chevaliers Ciel combats cordelier crie cruels d'Agnès deffus deftin diable Dieu difait difcours divin Dorothée doux Dunois Edition de 1756 efprit envain eſt facré fage faifit faint faint Denis falut fang fans favez favoir fecret fefait fein femble fens fentit fervir feul fière Fin des notes flâme foit foldat fon ame fon cœur font forcier fots foudain foupé fous fouvent fuis fuivant fuperbe fur fon furtout Grisbourdon guerrier hélas Hermaphrodix héros Jean Chandos Jeane d'Arc jufte l'amour l'efprit l'inftant laiffé lecteur main maîtreffe manufcrit Monfieur Monrofe muletier n'eft noble notes et variantes nuit Orléans paffe pefant piés plaifir plaifirs pleurs plufieurs poëme preffe Pucelle raiſon Sennacherib ſes ſon tems trifte Trimouille viſage Voltaire
Fréquemment cités
Page 63 - peur de s'entendre ! O chroniqueur des héros du Scamandre , Toi qui jadis des grenouilles, des rats, Si doctement as chanté les combats , Sors du tombeau , viens célébrer la guerre Que pour la bulle on fera fur la terre ! Le janfénifte , efclave du deftin, Enfant perdu de la grâce efficace , Dans fes drapeaux porte un
Page 145 - Achetant cher de modernes antiques, Regardant tout avec un air hautain , Et méprifant les faints et leurs reliques. DE tout français c'eft l'ennemi mortel, Et fon nom eft Chriftophe d'Arondel. Il parcourait triftement l'Italie ; Et fe fentant fort fujet à l'ennui, II amenait fa maîtrefle avec lui, Plus
Page 55 - roi vit bien qu'elle était infpirée. Or fus , dit-il, fi vous en favez tant, Fille de bien , dites-moi dans l'inftant Ce que j'ai fait cette nuit à ma belle ; Mais parlez net. Rien du tout, lui dit-elle. Le roi furpris foudain s'agenouilla , Cria tout haut miracle , et fe
Page 97 - Qui mieux que toi peuplait notre manoir? Par toi la France était mon féminaire ; En te voyant je perds tout mon efpoir. Mais du Deftin la volonté foit faite ! Bois avec nous , et prends place à ma draite. LE cordelier, plein d'une fainte horreur, • Baife à genoux l'ergot de fon feigneur
Page 168 - une figure , Un autre obferve et Vénus et Mercure ; Un autre va, fon pfautier parcourant, Difant amen , et tout bas murmurant. Cet autre-ci regarde au fond d'un verre , Et celui-là fait des cercles à terre : ( c ) Car c'eft ainfi que dans l'antiquité On a toujours cherché la vérité. Aux yeux du Prince ils travaillent, ils
Page 123 - Si la maîtreffe , objet de votre hommage , Ne peut pour vous des mêmes feux brûler, .Cherchez ailleurs un plus doux efclavage : On trouve affez de quoi fe confoler ; Ou bien buvez : c'eft un parti fort fage : Et plût à Dieu qu'en un cas tout pareil, Le tonfuré qu'amour rendit barbare,
Page 125 - Me fit, me fit fa déclaration. Ah ! j'en perdis la parole et la vue. Mon fang brûla d'une ardeur inconnue : Du tendre amour j'ignorais le danger, Et de plaifir je ne pouvais manger. Le lendemain il me rendit vifite : Elle fut courte , il prit congé trop vite. Quand il partit mon cœur le
Page 106 - Vend le plus faible aux crimes du plus fort. Chétifs mortels, infenfés et coupables , De tant d'horreurs à quoi bon vous noircir ? Ah malheureux ! qui péchez fans plaifir, Dans vos erreurs foyez plus raifonnables ; Soyez au moins des pécheurs fortunés ; Et puifqu'il faut que vous foyez damnés , Damnez-vous donc pour des fautes aimables.
Page 160 - un baume tout divin Parfume l'air qu'en ces lieux on refpire. Plus d'une fille , et plus d'un pèlerin, Grimpe au rocher , pour abjurer l'empire Du dieu d'amour, qu'on nomme efprit malin. On tient qu'un jour la pénitente juive , Prête à mourir, requit une faveur De Maximin fon pieux directeur : Obtenez-moi, fi jamais il
Page 98 - e} JE vois d'abord mon lecteur qui s'étonne Qu'un fi grand roi, qui tout fon peuple a mis Dans le chemin du benoît paradis, N'ait pu jouir du falut qu'il nous donne. Ah ! qui croirait qu'un premier roi chrétien Fût en effet damné comme un païen ? Mais mon lecteur fe fouviendra