La pucelle: poeme en XXI chants, Volume 1

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la Soc. littéraire-typographique, 1789
 

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Page 63 - peur de s'entendre ! O chroniqueur des héros du Scamandre , Toi qui jadis des grenouilles, des rats, Si doctement as chanté les combats , Sors du tombeau , viens célébrer la guerre Que pour la bulle on fera fur la terre ! Le janfénifte , efclave du deftin, Enfant perdu de la grâce efficace , Dans fes drapeaux porte un
Page 145 - Achetant cher de modernes antiques, Regardant tout avec un air hautain , Et méprifant les faints et leurs reliques. DE tout français c'eft l'ennemi mortel, Et fon nom eft Chriftophe d'Arondel. Il parcourait triftement l'Italie ; Et fe fentant fort fujet à l'ennui, II amenait fa maîtrefle avec lui, Plus
Page 55 - roi vit bien qu'elle était infpirée. Or fus , dit-il, fi vous en favez tant, Fille de bien , dites-moi dans l'inftant Ce que j'ai fait cette nuit à ma belle ; Mais parlez net. Rien du tout, lui dit-elle. Le roi furpris foudain s'agenouilla , Cria tout haut miracle , et fe
Page 97 - Qui mieux que toi peuplait notre manoir? Par toi la France était mon féminaire ; En te voyant je perds tout mon efpoir. Mais du Deftin la volonté foit faite ! Bois avec nous , et prends place à ma draite. LE cordelier, plein d'une fainte horreur, • Baife à genoux l'ergot de fon feigneur
Page 168 - une figure , Un autre obferve et Vénus et Mercure ; Un autre va, fon pfautier parcourant, Difant amen , et tout bas murmurant. Cet autre-ci regarde au fond d'un verre , Et celui-là fait des cercles à terre : ( c ) Car c'eft ainfi que dans l'antiquité On a toujours cherché la vérité. Aux yeux du Prince ils travaillent, ils
Page 123 - Si la maîtreffe , objet de votre hommage , Ne peut pour vous des mêmes feux brûler, .Cherchez ailleurs un plus doux efclavage : On trouve affez de quoi fe confoler ; Ou bien buvez : c'eft un parti fort fage : Et plût à Dieu qu'en un cas tout pareil, Le tonfuré qu'amour rendit barbare,
Page 125 - Me fit, me fit fa déclaration. Ah ! j'en perdis la parole et la vue. Mon fang brûla d'une ardeur inconnue : Du tendre amour j'ignorais le danger, Et de plaifir je ne pouvais manger. Le lendemain il me rendit vifite : Elle fut courte , il prit congé trop vite. Quand il partit mon cœur le
Page 106 - Vend le plus faible aux crimes du plus fort. Chétifs mortels, infenfés et coupables , De tant d'horreurs à quoi bon vous noircir ? Ah malheureux ! qui péchez fans plaifir, Dans vos erreurs foyez plus raifonnables ; Soyez au moins des pécheurs fortunés ; Et puifqu'il faut que vous foyez damnés , Damnez-vous donc pour des fautes aimables.
Page 160 - un baume tout divin Parfume l'air qu'en ces lieux on refpire. Plus d'une fille , et plus d'un pèlerin, Grimpe au rocher , pour abjurer l'empire Du dieu d'amour, qu'on nomme efprit malin. On tient qu'un jour la pénitente juive , Prête à mourir, requit une faveur De Maximin fon pieux directeur : Obtenez-moi, fi jamais il
Page 98 - e} JE vois d'abord mon lecteur qui s'étonne Qu'un fi grand roi, qui tout fon peuple a mis Dans le chemin du benoît paradis, N'ait pu jouir du falut qu'il nous donne. Ah ! qui croirait qu'un premier roi chrétien Fût en effet damné comme un païen ? Mais mon lecteur fe fouviendra

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