ODE PREMIÈRE. AU ROI, SUR LA GUERRE. 1733. AINSI les héros de Solime Toujours l'ange de la victoire Combattre et vaincre sans justice, C'est être héros qu'à demi : La France, exempte de ces craintes, Ses palmes ne seront point teintes D'un sang à regret répandu: Au sort du monde, à ses alarmes, A cette héroïque tendresse Qui forge ton glaive en ce jour. Moins sensible aux conquêtes vastes Par la main seule de la Paix ; Quels plus équitables trophées I La Pologne. En vain l'envie, au pas oblique, Et lui porte d'indignes chaînes Tu ne parais dans la carrière Tel qu'après l'éclipse légère |