Il joint celui des arts charmants; Le beau seul a droit de lui plaire; ODE V. SUR LA CANONISATION DES SAINTS STANISLAS KOSTKA, ET LOUIS DE GONZAGUE. QUE UEL Dieu, quelle nouvelle aurore Un plus beau soleil vient d'éclore, De l'Éternel vois-je le trône? Les anges, saisis de respect, Dans un char plus brillant que l'or, Quittant la terrestre carrière, Deux mortels vont prendre l'essor. Volez, Vertus, et sur vos ailes Sur des harpes majestueuses A l'envi les célestes chœurs Qui consumèrent ces beaux cœurs; Leur jeunesse sanctifiée, La fortune sacrifiée, Les sceptres foulés sous leurs pas: Plus héros que ceux de leur race, A l'héroïsme de la grace Ils consacrèrent leurs combats. Tout le ciel, ému d'allégresse, A leurs triomphes éclatants; Qu'offrais-tu, profane Élysée ? Le ciel offre à l'ame choisie Un bonheur plus vif, plus constant, Dans les délices éternelles Qui conservent, toujours nouvelles, Là, goûtant de l'amour suprême Les cœurs, dans le sein de Dieu même.... Mais quel bras suspend mes accords? Force ici ma lyre au silence; Nouveaux saints, ames fortunées, |