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Il sait que sur les arts, les esprits et les goûts, Le jugement d'un seul n'est pas la loi de tous; Qu'attendre est pour juger la règle la meilleure, Et que l'arrêt public est le seul qui demeure.

Tome II, le Méchant, act. IV, Sc. IV.

L'impartialité ne tient point la balance
De nos jugements sur autrui;

Nos propres intérêts, ou pour ou contre lui,
En décident la différence.

Le Parrain magnifique, chant iv.

LIBERTÉ.

Dans les fers, loin d'un libre destin,
Tous les bonbons ne sont que chicotin.

Tome I, Ver-Vert.

MALHEUREUX.

Du sort des malheureux adoucir la rigueur,
C'est de l'autorité le droit le plus flatteur.
Tome II, Édouard III, act. 1, SC. IV.

MOEURS.

Trop de talents, trop de succès flatteurs,

Traînent souvent la ruine des mœurs.

Tome I, Ver-Vert.

MONDE.

Dans maint auteur de science profonde
J'ai lu qu'on perd à trop courir le monde;
Très-rarement en devient-on meilleur :
Un sort errant ne conduit qu'à l'erreur.

Tome I, Ver-Vert.

MORT.

La douleur est un siècle, et la mort un moment. Tome I, Épitre à ma Sœur.

Dans ce séjour mortel le sage est exilé;
Il voit avec transport la fin de sa carrière,
Où doit naître à ses yeux l'immortelle lumière :
Dans cette nuit d'erreurs la vie est un sommeil;
La mort conduit au jour, et j'aspire au réveil.
Tome II, Édouard III, act. iv, sc. VII.

L'appareil de la mort n'étonne que le crime.

Tome II, Édouard III, act. iv, Sc. VII.

La mort n'est prématurée

Que pour qui meurt sans vertus.

Tome III, Ode à une Dame.

NÉANT.

Le désir du néant convient aux scélérats.
Tome II, Édouard III, act. IV, sc. vi.

NÉCESSITÉ.

Nécessité tire parti de tout;

Nécessité d'industrie est la mère.

Tome I, le Lutrin vivant.

NOM.

Ah! qu'un grand nom est un bien dangereux!
Un sort caché fut toujours plus heureux.

Tome I, Ver-Vert.

PARIS.

Paris a des charmes semblables

A ces coquettes adorables

Qu'on aime avec tous leurs défauts.

Tome I, Építre

au P. Bougeant.

PATRIE.

Soit instinct, soit reconnaissance,
L'homme, par un penchant secret,
Chérit le lieu de sa naissance,

Et ne le quitte qu'à regret.

Tome III, Ode sur l'Amour de la Patrie.

Le temps, les biens, la vie,

Rien ne nous appartient; tout est à la patrie.

Les jours de l'honnête homme, au conseiì, au combat, Sont le vrai patrimoine et le bien de l'état.

Tome II, Sidnei, act. II, SC. VI.

PEUPLE.

Tout changement................. plaît au peuple volage;
C'est sur l'évènement qu'il règle son suffrage;
A quelque extrémité qu'on se soit exposé,
Qui parvient au succès n'a jamais trop osé.

Tome II, Édouard III, act. 1, SC. VI.

La force assure mal le destin d'un empire.
Le peuple, aux lois d'un seul asservissant sa foi,
Crut se donner un père en se donnant un roi.

Ibid., ibid.

PLAISIRS.

aut un intervalle, un repos aux plaisirs; ur nombre accable enfin, le sentiment s'épuise, l'on doit s'en priver pour qu'il se reproduise. Tome II, Sidnei, act. 11, Sc. II.

RANG.

La raison ne connaît de rang

Que ceux ue donne le mérite,

Et de titre que les talents.

Tome I, Épitre

RAPPORT.

sur l'Égalité.

1 rapport clandestin n'est pas d'un honnête homme; and j'accuse quelqu'un, je le dois, et me nomme. Tome II, le Méchant, act. v, sc. iv.

RÉPONDRE.

épondez ici-bas tout au plus de vous-même. Le Parrain magnifique, chant x.

REPUTATION.

a réputation des mœurs est la première. Toine II, le Méchant, act. iv, sc. iv.

III.

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