Oeuvres complètes, Volume 3 |
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Page 34
... jours est ravie , Sans vous coûter de vains regrets ; Vous tombez dans la nuit profonde , Trop tôt pour l'ornement du monde , Trop tard encor pour vos souhaits . 4 Dans les célestes tabernacles Transmis des portes du trépas 34 ODE V.
... jours est ravie , Sans vous coûter de vains regrets ; Vous tombez dans la nuit profonde , Trop tôt pour l'ornement du monde , Trop tard encor pour vos souhaits . 4 Dans les célestes tabernacles Transmis des portes du trépas 34 ODE V.
Page 38
... nuits vos plus beaux jours ; Près d'un tombeau prosternée , Voulez - vous pleurer toujours ? Le chagrin qui vous dévore Chaque jour avant l'aurore Réveille vos soins amers ; La nuit vient et trouve encore Vos yeux aux larmes ouverts ...
... nuits vos plus beaux jours ; Près d'un tombeau prosternée , Voulez - vous pleurer toujours ? Le chagrin qui vous dévore Chaque jour avant l'aurore Réveille vos soins amers ; La nuit vient et trouve encore Vos yeux aux larmes ouverts ...
Page 44
... nuit fatale Ensevelit sa beauté . Ciel , nous plaignons sa jeunesse Dont tes lois tranchent le cours ; Mais aux yeux de ta sagesse 1 Elle était sur le point de faire profession . Elle prononça ses vœux avant d'expirer . Elle avait assez ...
... nuit fatale Ensevelit sa beauté . Ciel , nous plaignons sa jeunesse Dont tes lois tranchent le cours ; Mais aux yeux de ta sagesse 1 Elle était sur le point de faire profession . Elle prononça ses vœux avant d'expirer . Elle avait assez ...
Page 95
... nuit s'élève sur les airs . • NOTE . Tranquille , cher Tityre , à l'ombre de ce hêtre ... Le père de Virgile , sous le nom de Tityre , chante les louanges et les bienfaits d'Octavien César qui , dans le partage des campagnes de Mantoue ...
... nuit s'élève sur les airs . • NOTE . Tranquille , cher Tityre , à l'ombre de ce hêtre ... Le père de Virgile , sous le nom de Tityre , chante les louanges et les bienfaits d'Octavien César qui , dans le partage des campagnes de Mantoue ...
Page 102
... champêtre . MÉNALQUE . O bercail malheureux ! depuis que nuit et jour Lycas près de Climène est conduit par l'amour , Oubliant ses moutons , et ne songeant qu'à plaire , Il ne s'attache plus qu'à ceux de sa bergère .
... champêtre . MÉNALQUE . O bercail malheureux ! depuis que nuit et jour Lycas près de Climène est conduit par l'amour , Oubliant ses moutons , et ne songeant qu'à plaire , Il ne s'attache plus qu'à ceux de sa bergère .
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Expressions et termes fréquents
aimable amant amour Amphion antres Apollon arts autels beauté beaux jours belle bergers bois bonheur bords brillant champêtre chansons chants charmes chassez ma tendresse cher ciel cieux citoyens cœur concerts Corydon DAMÈTE Daphnis déesse dieu dieux douleur doux Édouard Édouard III ÉGLOGUE Élysée encens enchantés esprit Eurotas fleurs flûte Gallus génie gloire Glycère goût graces Gresset hameaux hautbois héros hêtre heureux illustre immortels j'ai l'ame l'amour l'art l'Énéide l'harmonie l'univers langage langue larmes lauriers lois long-temps Lycoris lyre malheurs Mantoue MÉLIBÉE MÉNALQUE messieurs mœurs monieuses MOPSUS mort mortel muse musique nature noble nuit nymphes ombres paisible pasteur patrie peuple plaisir plaisirs poésie premier puissance enchanteresse Ramenez mon berger regrets rien rivage rives rois sages science secours sentiment seul siècle silence Silène sombres soupirs souvent sublimes Syrinx talents temple tendre Thrace Tibre Tityre tombeau triste trône troupeaux TYRCIS vérité vertus Virgile vois voix yeux zéphyrs
Fréquemment cités
Page 205 - Eh ! comment aimer autre chose A quatorze ans, à quatorze ans? Je mets plus d'art à ma coiffure; Je ne sais quoi vient m'inspirer : N'est-ce donc que pour la figure Qu'on aime tant à se parer? Toutes les nuits, quand je repose, Je rêve, mais à des rubans. Eh ! comment rêver d'autre chose A quatorze ans, à quatorze ans? Une rose venait d'éclore ; Je l'observais sans y songer : C'était au lever de l'Aurore; Le Zéphir vint la caresser.
Page 175 - IIs ignoraient les arts pénibles Et les travaux nés du besoin ; Des arts enjoués et paisibles La culture fit tout leur soin. La tendre et touchante harmonie A leurs jeux doit ses premiers airs ; A leur noble et libre génie Apollon doit ses premiers vers. On ignorait dans leurs retraites Les noirs chagrins , les vains désirs, Les espérances inquiètes, Les longs remords des courts plaisirs.
Page 311 - ... de leurs froides plaisanteries , si les gens sensés et vertueux , si les écrivains dignes de servir la religion , si les ames honnêtes et pieuses que j'ai pu scandaliser, voient mon humble désaveu avec cette satisfaction pure que fait naître la vérité dès qu'elle se montre. Je profite de cette occasion pour rétracter aussi solennellement tout ce que j'ai pu écrire d'un ton peu réfléchi dans les bagatelles rimées dont on a multiplié les éditions sans que j'aie jamais été dans...
Page 332 - ... pour des riens, on se dit charmé, pénétré, comblé, transporté, enchanté, ou désolé, excédé, confondu, désespéré, anéanti; on est aux nues, ou l'on se prosterne; on est à vos ordres, à vos pieds , sans se soucier de vous le moins du monde; on vous adore sans même vous respecter : dans la prétention de ne penser que fortement , de ne rien voir qu'en grand , on veut mettre à tout l'air de l'enivrement ou de la détestation , et...
Page 356 - ... moment Négligeant assez librement Et le costume et la nuance , Au lieu d'écrire sombrement Du ton doctoral et charmant De la moderne suffisance, J'ai fait parler tout bonnement , Ensemble et sans air d'importance La raison et l'amusement. Je sais que l'actuel usage N'est pas de penser...
Page 178 - Vit pasteur sans jouir de vous. Ne peins-je point une chimère ? Ce charmant siècle at-il été ? D'un auteur témoin oculaire En sait-on la réalité ? J'ouvre les fastes sur cet âge , Par-tout je trouve des regrets; Tous ceux qui m'en offrent l'imago Se plaignent d'être nés après.
Page 195 - Qu'il m'est doux de pouvoir leur rendre un témoignage Dont l'intérêt, la crainte et l'espoir sont exclus ! A leur sort le mien ne tient plus, L'impartialité va tracer leur image. Oui, j'ai vu des mortels, j'en dois ici l'aveu, Trop combattus, connus trop peu; J'ai vu des esprits vrais, des cœurs incorruptibles, Voués à la patrie, à leurs rois, à leur Dieu, A leurs propres maux insensibles, Frodigues de leurs jours, tendres, parfaits amis, Et souvent bienfaiteurs paisibles De leurs plus fougueux...
Page 194 - Oui, même en la brisant, j'ai regretté ma chaîne , Et je ne me suis vu libre qu'en soupirant. Je dois tous mes regrets aux sages que je quitte ; J'en perds avec douleur l'entretien vertueux; Et, si dans leurs foyers désormais je n'habite, Mon cœur me survit auprès d'eux ; Car...
Page 363 - Sous un coloris de candeur ; Et j'ai dit au fond de mon cœur : Heureux qui dans la paix secrète D'une libre et sûre retraite Vit ignoré, content de peu, Et qui ne se voit point sans cesse Jouet de l'aveugle déesse Ou dupe de l'aveugle Dieu...
Page 261 - ... instant du jour la nature vous répétera par toutes ses voix que l'harmonie est un présent qu'elle a reçu des cieux pour charmer ses ennuis et pour faciliter ses travaux : ainsi tout chante dans sa peine. Que font dans leurs fatigues tant d'hommes que le besoin condamne à souffrir pour d'autres hommes , et dont les mains , la liberté , et les jours sont vendus à des maîtres ? que fait le laboureur matinal en traçant ses pénibles sillons , le...