L'abeille franc̦aise, ou, Lec̦ons de littérature et de morale: tirées de la célèbre collection de MM. Noël et De La Place, et destinées à l'usuage des écoles franc̦aises dans les États Unis d'AmériqueJoseph Desnoues, 1821 - 418 pages |
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... yeux , mais le dessein de l'auteur de- meure obscur : il ne peut faire impression sur l'esprit du lecteur , il ne peut même se faire sentir que par la continuité du fil , par la dépendance harmonique des idées , par un développement suc ...
... yeux , mais le dessein de l'auteur de- meure obscur : il ne peut faire impression sur l'esprit du lecteur , il ne peut même se faire sentir que par la continuité du fil , par la dépendance harmonique des idées , par un développement suc ...
Page 15
... yeux en haut , et voit , dans une sphère éclatante de lumière et de gloire , celui qui ne semblait qu'un téméraire aux yeux de l'ignorance et de l'envie . Tel est le privilége des grands caractères : ils sem- blent si peu appartenir aux ...
... yeux en haut , et voit , dans une sphère éclatante de lumière et de gloire , celui qui ne semblait qu'un téméraire aux yeux de l'ignorance et de l'envie . Tel est le privilége des grands caractères : ils sem- blent si peu appartenir aux ...
Page 19
... yeux des nations des talens acquis dans la retraite . Saisissant avec une rapidité qui n'appartenait qu'à lui le point décisif de ses intérêts , Frédéric attaqua une puissance qui avait tenu ses ancêtres dans la servitude . Il gagna ...
... yeux des nations des talens acquis dans la retraite . Saisissant avec une rapidité qui n'appartenait qu'à lui le point décisif de ses intérêts , Frédéric attaqua une puissance qui avait tenu ses ancêtres dans la servitude . Il gagna ...
Page 26
... yeux de ces affreux spectacles , et animer les bourreaux du geste et de la voix , pour que le plus cruel de tous les supplices soit de voir le tyran , et d'en être vu ; et pendant que les soucis l'investissent de tout côté , qu'un ciel ...
... yeux de ces affreux spectacles , et animer les bourreaux du geste et de la voix , pour que le plus cruel de tous les supplices soit de voir le tyran , et d'en être vu ; et pendant que les soucis l'investissent de tout côté , qu'un ciel ...
Page 38
... yeux avec un éclat imposant , occupée d'abord de célébrer ceux qui ont produit des révolu- tions mémorables dans l'esprit humain , ou qui ont régné sur les peuples , par les puissantes illusions du théâtre , la postérité a tourné ses ...
... yeux avec un éclat imposant , occupée d'abord de célébrer ceux qui ont produit des révolu- tions mémorables dans l'esprit humain , ou qui ont régné sur les peuples , par les puissantes illusions du théâtre , la postérité a tourné ses ...
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Expressions et termes fréquents
affreux Agamemnon âme animaux arbres asyle Barthélemy beauté Bernardin de Saint-Pierre bonheur Bossuet bras brillant bruit Buffon Burrhus Calchas cesse charmes ciel cieux cœur Colbert combat corps coup courage course cruelle Descartes déserts Dieu Dieux douleur doux Duguay-Trouin eaux enfin ennemis Eschyle Euripide Fénélon feux Fillan flamme fleurs fleuve flots force forêts fraisier fruits fureur génie gloire Grecs guerre Henri IV Henriade héros heureux hommes Iphigénie j'ai jamais jour l'air l'âme l'autre l'homme l'univers laisse lieux loin lois Louis XIV main malheureux Marc-Aurèle mille monde montagnes mort mortels mouvemens nature Néron nuit oiseaux passions patrie père peuple pieds plaisirs pleurs porte Prince qu'un quelquefois Racine regards règne rien rochers Rois Rome sage sang scène semble sentiment serait seul siècles silence soleil Sophocle sort style sublime Sully talens tantôt terre tête Thomas tombeau tranquille Trissotin triste trône Turenne Vadius vaisseaux vaste vents vertu victoire voit voix Voltaire yeux Zéphyre
Fréquemment cités
Page 266 - Celui qui règne dans les cieux, et de qui relèvent tous les Empires, à qui seul appartient la gloire, la majesté et l'indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux Rois, et de leur donner, quand il lui plaît de grandes et de terribles leçons.
Page 81 - Misérable ! et je vis ! et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue ! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel , tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher ' ? Fuyons dans la nuit infernale.
Page 73 - Saper ses fondements encor mal assurés! Et, si ce n'est assez de toute l'Italie, Que l'Orient contre elle à l'Occident s'allie; Que cent peuples unis des bouts de l'univers Passent pour la détruire et les monts et les mers.
Page 278 - Au lieu de déplorer la mort des autres , grand prince , dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte ; DE LOUIS DE BOURBON. heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d'une voix qui tombe , et d'une ardeur qui s'éteint.
Page 81 - Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux Enfers ! Que diras-tu, mon Père, à ce spectacle horrible ? Je crois voir de ta main tomber l'Urne terrible, Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau, Toi-même, de ton Sang devenir le Bourreau. Pardonne. Un Dieu cruel a perdu ta Famille. Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta Fille.
Page 12 - ... s'il est élevé, noble, sublime, l'auteur sera également admiré dans tous les temps ; car il n'ya que la vérité qui soit durable et même éternelle. Or, un beau style n'est tel en effet que par le nombre infini des vérités qu'il présente. Toutes les beautés intellectuelles qui s'y trouvent, tous les rapports dont il est composé, sont autant de vérités aussi utiles et peut-être plus précieuses pour l'esprit humain que celles qui peuvent faire le fond du sujet.
Page 81 - Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains: Minos juge aux enfers tous les pâles humains. Ah! combien frémira son ombre épouvantée, Lorsqu'il verra sa fille à ses yeux présentée, Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux enfers! Que diras-tu, mon père, à ce spectacle horrible?
Page 188 - La plus noble conquête que l'homme ait jamais faite « est celle de ce fier et fougueux animal, qui partage avec « lui les fatigues de la guerre et la gloire des combats.
Page 10 - Cependant, sur le dos de la plaine liquide S'élève à gros bouillons une montagne humide. L'onde approche, se brise, et vomit à nos yeux, Parmi des flots d'écume, un monstre furieux.
Page 64 - Que si je ne suis né pour de si grands projets, Du moins que les ruisseaux m'offrent de doux objets! Que je peigne en mes vers quelque rive fleurie! La Parque à filets d'or n'ourdira point ma vie, Je ne dormirai point sous de riches lambris; Mais voit-on que le somme en perde de son prix?