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réunion d'évêques, de vartabieds et d'abbés, dans le célèbre monastère de Noravank'h, pour élever son fils Etienne au sacerdoce. Cinq ans après, il l'envoya dans le royaume des Arméniens en Cilicie, auprès du patriarche Jacques, pour qu'il

y

fût sacré évêque. Quand il y arriva, le patriarche étoit mort ; il fut reçu par le roi Léon (9) avec des honneurs très-distin gués, et ce prince le pria avec instance de rester auprès de lui, lui promettant de le faire patriarche. Étienne le refusa: on convoqua aussitôt un grand concile national, et, après un examen réfléchi, on nomma patriarche d'Arménie le seigneur Constantin (10), la veille de Pâque; puis, le jour de cette grande fète, Constantin sacra Étienne métropolitain de l'illustre siége de Siounie, pour être le supérieur des autres évêques dispersés çà et là, les uns dans le pays de Vaïots-dsor, les autres à Dathev, qui, d'un commun accord, avoient envoyé Étienne auprès du patriarche avec des lettres et des présens, pour qu'il rétablit ce saint siége dans son rang et dans son ancienne gloire, qui étoit détruite depuis long-temps par les maux et les dévastations que le pays avoit soufferts. Quand Etienne eut été couronné, il fut élevé sur le siége de Siounie, dans la sainte église des Apôtres, de Dathev, et l'on écrivit ensuite sur du parchemin et avec des lettres d'or une circulaire remplie d'expressions pompeuses et de promesses pour assurer le rétablissement du siége métropolitain de Siounie dans sa gloire, et pour lui procurer une splendeur sans égale. Le roi avoit revêtu également Étienne de robes royales, semblables à celles du patriarche, et il avoit posé par deux fois sur sa tête une couronne magnifique et entièrement d'or. On appelle mitre cette sorte de couronne. On lui donna ensuite une superbe étole à trois rangs, et telle que celles que l'on donne aux métropolitains; on y joignit aussi une coiffure ornée d'or et de

զթագ պատուական ՚ի Համակ ոսկւոյ ՚ի գլուխն • որ եւ զանուն թագին ինքեանք միդը կոչէին. տային եւ զեմիփորոնն մեծախորհուրդ զերեքկինն, որ տրապօլտացն էր. եւ զխոյր ոսկեթել եւ մարգարի տայեռ յօրինուած-ովք :ՙլյաեւ այլ բազում` պարգեւո մեծ-ամեծ-ս. եւ այնպէս բարձրագոյն փառօք դար ձուցանեն այարէն յամի ան ռմձէ: իսկ ՛ի գնալ նը խնդաց Տարսայիճն Հայրն իւր, եւ եղբարքն, եւ ամ` աշխարՀն:

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եւ

Րայց յետ սակաւուց խանդացեալ եպիսկոպո սացն՝ որ ՛ի Տաթեւ, գնացին առւ այլազգիմն , եւ բազում` ոՃիրս սերմանեցին, եւ յոլով վիշտս հա սուցին եկեղեցւոյ. եւ մինչ ՚ի վախճան ինքեանց երկուցունցն՝ էր Հայրապետին եւ չեր հովհանա նիսին ոչ դադարեաց խազն եւ խռովութի: ակ Տեառն Ստեփաննոսի զնացեալ առ մեծ- աշխար Հակալ Արղուն , եւ ցուցեալ նմա նամակ կաթուղիկոսին, եւ ծանոյց զամ որպիսութի. եւնը մե ծապէս պատուով ընկալեալ զնա՝ յոյժ Հանեցաւ: Եւ հրամայեաց գրել նմա ըստ իւրեանց օրինին ալեխ. եւ հաստատեաց զամ՝ եկեղեցին , եւ խարհն, եւ զեպիսկոպլոսունմն ՚ի Տր Ստեփանոմն. եւ ետնմա այր ՛ի դրանն. եւ փայիղայ. եւ այսպես յուղարկեաց յաթոռ իւր : |ր եւ եկեալ՝ տիրէր ամե նան ի վառս ածյ. եւ կայն Հնազանդութբ ՚ի ներքոյ նը, էր Դրիգոն՝ որ էր ազդական r } վհաննիսին եւ Տր Սարգիմն՝ որ ՚ի ՙլ,որավանս . այս էր Սարգիսն, ոպ յառաջն ասացաք զբազում արդիւնս ցուցեալ ՚իՙլ,որավանս. եւս առաւել արար զգործ մի երեւելի։ Օն ՚ի գիւղն Արփայ ի վերայ գետոյն կանգնեաց զկամուրջս զարմանալիս

զաշ

plusieurs rangs de perles. Il reçut encore beaucoup d'autres grands présens et d'autres semblables marques d'honneur; puis il revint en l'an 1287. Son père Darsaïdj, ses frères et tout le pays, furent dans la joie de son retour.

Quelque temps après, les évêques qui dépendoient de Dathev, concurent de la jalousie contre Étienne, allèrent trouver les Mongols, et semèrent beaucoup de mauvais rapports sur son compte. Par-là ils causèrent de grands maux à l'église, de sorte que les troubles et les divisions ne cessèrent pas jusqu'à la mort de deux d'entre eux, Haïrabied et Jean. Étienne alla cependant trouver le maître du monde Arghoun, et lui fit voir une lettre du patriarche, pour qu'il pût connoître la vérité. Arghoun alors le reçut avec honneur et conçut pour lui beaucoup d'amitié; puis, selon la coutume de sa nation, il luj fit expédier un iarlekh, qui lui conféroit la puissance sur l'église, le pays et les évêques ; il lui donna encore un homme de sa cour, une tablette appelée phaïza, et il le renvoya occuper son siége. Quand Etienne fut de retour, il gouverna tout pour la gloire de Dieu. Grégoire, parent de Jean, et Sarkis, qui étoit à Noravank'h, lui restèrent soumis. Ce Sarkis, dont nous avons déjà parlé, fit beaucoup de bonnes actions à Noravank'h: il exécuta de plus un ouvrage magnifique, c'est-à-dire qu'il fit construire sur la rivière qui passe auprès du bourg d'Arhp'ha, un pont superbe tout en pierres polies, très-élevé, vaste, spacieux et admirable à voir. Il le fit par l'ordre du bienfaisant et glorieux

շածու վիմօք, յոյժ բարձը՝ ընդարձակ, եւ լայ Հիացուցիչ տեսողաց • բազում` ծախիւք եւ անչափ աշխատութբ՝ Հրամանաւ բարեպաշտ եւ մեծափառ Տարսայիճ իշխանն, որում` վարձատրեսցէ հազարապատիկ սք ածն մեր :

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Դայսմ` ժամանակի երկպառակեցան զօրքն ղան Արղունին, եւ անկաճ շփոթումն մեծ ի մէջ ծա մեծ- գլխաւորացն, եւ Հանին զբազում` արեան Ճա պաղիս : ()ի կալաւ Արղունն զմեծ զօրապետն զուղաչին քսան՝ որ կոչի աւագաց աճագ, կամ որ ալնց, եւ Էսպան զնա. զի խորհուրդ նենգութե էին խորհեալ նմա • ընդ նմա եւ զամ` Համախոհս նորին, զազան, եւ զԹուղլոյ Հազարապետս. զուխն, զ( )մանն, եւ զայլս բազումս: Սակս որոյ եւ զրպարտեալ զԹագաւորն վրաց զԴեմետրէ, բաղ քաղելով եդին ՛ի վը զբարուրս մահու, եւ տարեալ սպանին ՛ի տարապարտուց ՛ի մեծ դաշտին յովկանայ յեզը կուր գետոյն ՚ի Թուի փրկչին ռմձթ:

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իսկ ամենօրհնեալ եւ քսասէր - իշխանաց իշխան Տարսայիճն՝ յետ բազում բարեպաշտութեանց եւ երեւելի գործ-ոց՝ լցեալ զկէտ կենաց իւրոց՝ վախ ճանի յորում` դարպասին լռփած եւ տարեալ ՛ի ՙլ,որավանս մեծ- եւ աշխարհաժողով հանդիսիւ դնի ընդ եղբօր իւրում` Սմբատայ՝ յորոյ ձեռակերտ դամբարանին ՚ի ռմղ: Թուի փրկչին : Էւ ապա որ դիք նը վիճէին ՛ի վը տէրութե եւ իշխանութեան Հօըն • որոց գնացեալ ՚ի դուռն արքունի, յանդիման եղեն աշխարհակալ ղան լրղունին, եւ ծանուցեալ զբանս իւրեանց : իսկ նր յառաջ կոչեալ զաճագագոյն զլիկում, եւ կարգեալ զնա ՛ի տեղի $օն՝ կացուցանէ իշխան ի վր ան: Րայց թէ

prince Darsaïdj, et il lui coûta de grandes peines et de grandes dépenses; aussi Jésus-Christ notre Dieu l'en récompensera certainement mille fois.

Dans le même temps, les troupes d'Arghoun-khan se divisèrent en deux partis, ce qui causa de grandes divisions entre les principaux chefs, et amena une grande effusion de sang. Ces troubles vinrent de ce qu'Arghoun avoit fait arrêter le général Boughatchin-k'hsan (11), chef des grands de son empire, et qu'il l'avoit fait mourir pour les perfides projets qu'il méditoit contre lui. Tous ses partisans, les ministres Khazan et Thoughloï, Aroukh, Odjan et beaucoup d'autres, furent enveloppés dans sa perte (12). Démétrius, roi de Géorgie, fut impliqué dans cette affaire: on le calomnia, et bientôt on porta contre lui une sentence de mort, qui fut exécutée dans la grande plaine de Mougan, auprès du fleuve Kour, en l'an 1289 (13).*

En l'an 1290, le religieux prince des princes Darsaïdj arriva au terme de sa vie et mourut dans son palais à Arhp'ha, après avoir fait beaucoup d'actes de bienfaisance et de belles actions. On le porta en grande pompe et suivi d'un grand concours de peuple à Noravank'h, où il fut déposé dans la tombe auprès de son frère Sempad. Ses fils se divisèrent après lui, pour savoir à qui seroient sa puissance et sa souveraineté ; ils allèrent à la cour impériale, en présence d'Arghoun-khan, maître du monde, et lui exposèrent leurs prétentions. Ce mo→ narque fit alors venir devant lui l'aîné, appelé Éligoum, le mit à la place de son père et le créa prince sur tous ses frères. Cependant, quoiqu'il eût obtenu en toute souveraineté l'héritage de son père, Éligoum ne voulut pas porter de préjudice à ses

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