Cicéron: Traité des devoirsV. Lecou, 1850 - 294 pages |
Expressions et termes fréquents
actions Antipater Atrée avantage avons bataille de Cannes beau bienfaisance bienséance bienveillance bonne Carthage Caton Caton l'ancien certes ceux-là chevalier romain choses Cicéron citoyens civil constance contraire coutume Crassus Cratippe crime d'autrui déja desirs devoirs devons dieux digne dignité dire discours doit donner douleur effet ennemis Ennius espèce fortune fraude genre gens gloire grandeur d'ame Grecs guerre Gygès honnête homme honnêteté honteux injuste jamais juste justice l'autre l'équité l'homme l'hon l'honnête l'honnêteté l'injustice l'utilité commune Lacédémone laisser largesses libéralité Livre lois lorsqu'il ment mieux modération n'y a rien nature nête nuire Panétius paraître parcequ'ils parceque parler parole passion patrie pense père Périclès peuple romain philosophes Platon Posidonius préceptes premier préteurs propre prudence publique Pyrrhus raison Régulus république reste richesses Rome s'il sagesse sance Scipion l'Africain semblables semble utile sénat sent serait serment seulement société humaine Socrate soin souvent stoïciens surtout Sylla Thémistocle tion toyens vendeur vertu volupté
Fréquemment cités
Page 220 - Ajoutez que si la nature prescrit à l'homme de faire du bien à son semblable, quel qu'il soit, par cette seule raison qu'il est homme comme lui, il suit nécessairement que l'utilité de chacun se trouve dans l'utilité commune.
Page 126 - Ce mot n'est produit ici que comme une forme d'abréviation. à s'assembler, elles forment leurs rayons : de même les hommes, unis plus encore par la nature, mettent en commun leurs actions et leurs pensées.
Page 148 - Tant que l'empire du peuple romain, dit Cicéron, se maintint par des bienfaits et non par des injustices, tant que les guerres se faisaient pour sa propre défense ou pour celle des alliés, l'événement n'en était jamais cruel, à moins qu'on n'y fût forcé. Le sénat était comme le port et le refuge des rois, des villes et des nations. Nos magistrats et nos généraux faisaient consister leur plus grande gloire dans l'équité et dans la bonne foi qu'ils...
Page 127 - Ainsi on ne peut douter que tout ce qui va à maintenir la société ne soit préférable à l'ardeur de s'instruire. Il n'est pas vrai, comme quelques-uns le prétendent, que la société humaine ne doive son existence qu'à la seule nécessité, c'està-dire à l'impossibilité où nous aurions été de faire...
Page 219 - Hercule, que l'opinion des hommes, par reconnaissance pour ses bienfaits, plara dans le conseil céleste, que de vivre dans la solitude, non-seulement loin de toute peine, mais au milieu de tous les plaisirs et au sein des richesses, en y joignant même tous les avantages de la force et de la beauté. — Magis est...
Page 5 - Lorsqu'ensuite la guerre civile eut éclaté, et qu'il vit toute autorité , tout pouvoir légal détruit par la violence des armes, il crut que le meilleur moyen de faire diversion à ses chagrins, était de se tourner de nouveau vers la philosophie. Il me semble, ajoute-t-il, que le seul bien que je puisse faire maintenant, c'est d'apprendre, par mes écrits, a mes concitoyens ce qu'ils ne connaissent pas assez, et qui est si digne d'être connu.
Page 93 - Afrique, fut dans la même situation que ceux de ses compagnons d'armes qui se livrèrent à César. Eh bien ! tandis que ceux-ci eussent été peut-être coupables de se donner la mort, parce que leur vie avait été moins austère et leurs mœurs plus faciles, Caton, qui avait reçu de la nature une sévérité inflexible, fortifiée encore par une constance continuelle, Caton, qui avait toujours été inébranlable dans ses principes et dans ses devoirs, Caton dut mourir plutôt que de supporter...
Page 233 - Tout ce qu'il accordera à l'amitié, sera de desirer que la cause de son ami se trouve la plus juste, et de lui donner, dans toute l'étendue de la loi, le temps de la défendre ; mais quand, après avoir fait le serment, il lui faudra porter la sentence, qu'il se souvienne alors qu'il a pour témoin Dieu, c'est-à-dire, selon moi, sa propre conscience, qui est ce que Dieu a donné à l'homme de plus divin. Aussi, ce serait une coutume admirable, si nous la suivions, que l'usage de nos pères, de...
Page 280 - Régulus que contre toute espèce de serment. Certes, dans le serment, c'est sa force qu'il faut voir, et non la crainte qu'il doit nous inspirer. Le serment est une affirmation religieuse. Or, ce que vous aurez promis affirmativement, en prenant Dieu pour témoin, vous devez le tenir. Laissons la colère céleste, qui n'existe pas; mais songeons à la justice, ù la bonne foi. Ennius a eu raison de s'écrier : 0 fui, iillr du ciel, serment de Jupifer! Celui donc qui viole un serment, viole l...
Page 221 - Pour ceux qui disent qu'il faut tenir compte des citoyens, mais nullement des étrangers, ils détruisent la société universelle du genre humain, laquelle n'existant plus, il n'existe plus aussi ni bienfaisance, ni libéralité, ni bonté, ni justice. S'armer contre ces vertus, c'est se rendre coupable d'impiété envers les dieux immortels, a (Ibid.