Pensées de Platon sur la religion, la morale, la politique, recueillies et traduites

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A. Delalain, 1824 - 553 pages

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Fréquemment cités

Page 468 - Nous avons beau enfler nos conceptions au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Page 531 - Que si dans le peuple il se trouve quelque malheureux honnête homme, le cardinal de Richelieu, dans son testament politique, insinue qu'un monarque doit se garder de s'en servir. Tant il est vrai que la vertu n'est pas le ressort de ce gouvernement.
Page 515 - Quand Platon peint son juste imaginaire, couvert de tout l'opprobre du crime et digne de tous les prix de la vertu , il peint trait pour trait Jésus-Christ: la ressemblance est si frappante , que tous les Pères l'ont sentie , et qu'il n'est pas possible de s'y tromper.
Page 497 - Philosophe, tes lois morales sont fort belles, mais montre-m'en, de grâce, la sanction. Cesse un moment de battre la campagne, et dis-moi nettement ce que tu mets à la place du Poul-Serrho (1).
Page 520 - La justice et la vérité sont deux pointes si subtiles, que nos instruments sont trop mousses pour y toucher exactement. S'ils y arrivent ils en écachent la pointe, et appuient tout autour, plus sur le faux que sur le vrai (i).
Page 537 - Les bornes du possible, dans les choses morales, sont moins étroites que nous ne pensons : ce sont nos faiblesses, nos vices, nos préjugés, qui les rétrécissent. Les âmes basses ne croient point aux grands hommes : de vils esclaves sourient d'un air moqueur à ce mot de liberté.
Page 513 - Et si ce vengeur public étoit soupçonné d'abuser de son ministère, on l'obligeroit de nommer son dénonciateur. Dans les lois de Platon ', ceux qui négligent d'avertir les magistrats, ou de leur donner du secours, doivent être punis. Cela ne conviendrait point aujourd'hui. La partie publique veille pour les citoyens ; elle agit, et ils sont tranquilles.
Page 491 - Il n'ya rien de plus réel que cela, ni de plus terrible. Faisons tant que nous voudrons les braves, voilà la fin qui attend la plus belle vie du monde.
Page 515 - Celui-là est bon qui fait du bien aux autres ; s'il souffre pour le bien qu'il fait, il est très bon ; s'il souffre de ceux à qui il a fait ce bien, il a une si grande bonté qu'elle ne peut être augmentée que dans le cas où ses souffrances viendraient à croître ; et, s'il en meurt, sa vertu ne saurait aller plus loin : elle est héroïque, elle est parfaite.
Page 491 - ... mettre dans peu d'années , et peutêtre en peu de jours , dans un état éternel de bonheur , ou de malheur, ou d'anéantissement. Entre nous et le...

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