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tote, Polit., VII, 10; Isocrate, Busir. ; le scholiaste d'Apollonius, IV, 273, etc.

Pag. 393. Vos lances, vos boucliers.... Hérodote, IV, 180; Xénophon, Cyrop., VII, 1.

Pag. 395. Un climat favorable au caractère de son peuple.... L'influence du climat a été reconnue par Hippocrate, De l'air, des eaux et des lieux, §. 39; par Galien, passim; Aristote, Polit., VII, 7; Cicéron, de Fato, c. 4; de Nat. d., II, 16; de leg. Agr., II, 35; Vitruve, VI, 1; Sénèque, de Ira, II, 16; Bodin, Républ., pass.; Malebranche, Rech. de la Vérité, II, 3; Montesquieu, Espr. des Lois, du liv. XIV au liv. XVIII; Rousseau, Contr. social, III, 8, etc. « Il ne faut pas croire, dit M. de Châteaubriand, que notre sol soit épuisé: ce beau pays de France, pour prodiguer de nouvelles moissons, n'a 'besoin que d'être cultivé à la manière de nos pères; c'est une de ces terres heureuses où règnent les génies protecteurs des hommes, et ce souffle divin, qui, selon Platon, décèle les climats favorables

à la vertu. »

Pag. 397. Au milieu des inondations.... La Mothe le Vayer écrivait en 1643, traité des Voyages: « Et l'on est si peu informé de ce grand pays de Groënland, qu'on doute s'il fait encore partie de la terre habitable, ou si la mer ne l'a point englouti. Car c'est chose certaine que la plupart des pilotes ne le trouvent plus, quand ils sont dans son parage, mais seulement une mer fort basse et fort noire; et le roi de Danemarck, l'ayant plusieurs fois depuis quelque temps fait chercher sans le pouvoir rencontrer, dit souvent en riant que le Groënland est sa pierre philosophale. »

Tous vos guerriers.... Pausanias raconte, IX, 24, que, suivant les Béotiens, il y avait autrefois sur les bords du lac Copaïs deux villes nommées Athènes et Eleusis, que le lac se déborda pendant l'hiver, et que les villes disparurent. Cette fable d'un peuple crédule a peut-être servi de fondement à l'histoire de l'ancienne destruction d'Athènes. Proclus , p. 58, ne dit rien de cette Athènes du lac Copaïs; il paraît qu'il ne la connaissait pas.

Aujourd'hui cette mer est inaccessible; et la fange.... Il me semble que Bailly traduit bien faiblement : « C'est pourquoi la mer qui se trouve là, n'est ni navigable, ni reconnue par personne, parce qu'il s'y est formé peu à peu un limon pro

venant de cette île submergée. » Lettres sur l'Atl, t. 11, p. 35, éd. de 1779. On doit préférer l'analyse qu'il donne ensuite de ce qui nous reste du Critias. Mais je ne le suivrai pas dans ses Recherches du peuple perdu. Après avoir parcouru de conjecture en conjecture l'Amérique (Voy. Mather, l'Amérique connue des anciens. Boston, 1773), les Canaries, la Judée même, l'ingénieux auteur nous ramènerait à son peuple primitif, au nord de l'Asie, ou dans quelque île de la mer Glaciale; et j'avoue que c'est chercher trop loin ce monde et ses merveilles. D'autres prétendent que c'est la mer de sable du Zaara qui a fait supposer un continent détruit. Le Suédois Rudbeck, Atlantis, 1675, en trouve des vestiges aux environs d'Upsal. Ne cherchons pas l'Atlantide.

« L'engloutissement de l'île Atlantique par l'Océan, dit Voltaire, peut être regardé avec autant de raison comme un point d'histoire que comme une fable. Le peu de profondeur de la mer Atlantique jusqu'aux Canaries pourrait être une preuve de ce grand événement, et les îles Canaries pourraient bien être des restes de l'Atlantide. » Quest., Changem. arrivés dans le globe. Ailleurs, art. Platon, il ne voit pas les intentions politiques du descendant de Solon, et il travestit en l'abrégeant ce récit du vieux législateur d'Athènes. Mais ce n'est pas lui qu'il faut croire sur les nobles illusions d'un bon citoyen, fier de sa patrie et de ses dieux; il aimait mieux rire des hommes.

FIN DES NOTES.

DES EXTRAITS DE PLATON.

Il est inutile de citer les éditions les plus récentes, qui toutes,
depuis celle de Deux-Ponts, 1783, portent en marge les pages de
l'édition d'Henri Estienne, 1578.

RELIGION.

DIEU, extr. du Timée, Alde, éd. pr., 1513, t. II, p. 151.
-Basle, chez J. Valder, 1534, p. 480.- Francfort,
1602, p. 1051 C; édition faite pour le texte sur celle
d'Henri Estienne, vulgairement nommée de Serranus,
Paris, 1578.-H. Est., t. III, p. 37 C.

LES DEUX MONDES, OU LES IDÉES, République, 1. VII,
Alde, II, 90.- Bas., 435.- Francf., 692 A.-H.
Est., II, 514 A.

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LES DIEUX, Lois, 1. X, Alde, II, 323. Bas., 604.
Francf., 946 E.-. H. Est., II, 887 C.

-

HER L'ARMÉNIEN, OU L'AUTRE VIE, République, 1. X,
Alde, II, 137. Bas., 471.- Francf., 761 B.-H.
Est., II, 614 B.

-

LA VERTU, LE CRIME, L'AVENIR, Gorgias, Alde, I, 449.
- Francf., 355 B.

Bas, 331.

-

-

-

H. Est., I, 521 C.

-

Bas.,

Le Génie de SOCRATE, Théagès, Alde, I, 328.
241. Francf., 93 D.- H. Est., I, 128 D.
LE POËTE, Ion, Alde, I, 490. Bas., 361. Francf.,
363 F.

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-H. Est., I, 533 D.

-

MORALE.

- -

DEVOIRS DE L'HOMME, Lois, 1. IV, Alde, II, 238. Bas.,
543. Francf., 831 E.- H. Est., II, 715 E.-En-

--- – —

suite, I. V, Alde, II, 242. Bas., 547. Francf..
838 A.-H. Est., II, 726 A.

DE LA PIÉTÉ FILIALE, Lois, 1. XI, Alde, II, 345. — Bas,
621. Francf., 975 A.-H. Est., II, 950 E.
L'AME ET LES PASSIONS, République, 1. IX, Alde, II,
126. — Bas., 461.- Francf., 739 D. — H. Est., II,

-

-

-

588 B.
LA SAGESSE, LA VOLUPTÉ, Philèbe, Alde, I, 235.- Bas.,
173.-Francf., 402 E.-H. Est., II, 61 D.
L'ANNEAU DE GYGES, République, 1. II, Alde, II, 160.
-Bas., 382.-Francf., 592 D.-H. Est., II, 559 D.
ALCIBIADE, SOCRATE, République, 1. VI, Alde, II, 80.-
Bas., 428. Francf., 677 C.-H. Est., II, 493 A.
DU SERMENT, Lois, 1. XIÍ, Alde, II, 353. Bas., 626.
-Francf., 987 A. — H. Est., II, 948 B.
LE PHILOSOPHE, Theétète, Alde, I,
Francf., 127 C.-H. Est., 1, 173 Č.

-

109.

POLITIQUE.

-

-

Bas.,

81.

--

Le règne des GÉNIES, Lois, 1. IV, Alde, II, 236.— Bas.,
542.Francf., 830 A.-H. Est., II, 713 C.

-

-

---

LES HOMMES DE PROMÉTHÉE, Protagoras, Alde, I, 389.
Bas., 287. Francf., 223 F. - H. Est., 1, 320 Č.
ATHÈNES AU SIÈCLE DE PLATON, Lettre VII, Alde, II,
419. -Bas., 675.Francf., 1277 B.-H. Est., III,
324. B.

-

PASSAGE DE LA DÉMOCRATIE AU DESPOTISME, République,
1. VIII, Alde, II, 113. Bas., 451.- Francf., 722
C.-H. Est., II, 562 A.
PORTRAIT DU TYRAN, République, 1. IX, Alde, II, 118.
-Bas., 455.-Francf., 729 D.-H. Est., II, 573 B.
CONSEILS DE PLATON AUX SYRACUSAINS, Lettre VIII,
Alde, II, 433. Bas., 685.-Francf., 1295 C.- H.
Est., III, 352 B.

-

-

LE CHEF DE L'ÉDUCATION, Lois, 1. VI, Alde, II, 262. —
Bas., 561. Francf., 864 D.-H. Est., II, 765 D.

-

i

Ensuite, 1. VII, Alde, II, 286. — Bas., 578.Francf., 896 B. H. Est., II, 813 B. Bas., 391. HOMERE, République, I. III, Alde, II, 29. - Bas., -Francf., 60g A.-H. Est., II, 386 A.

DE LA CENSURE DRAMATIQUE, Lois, 1. VII, Alde, II, 288. Bas., 580.- Francf., 898 B.-H. Est., II, 816 C.

PUNITION DES SACRILEGES, DES TRAÎTRES, DES PARRICIDES, Lois, 1. IX, Alde, II, 305. Bas., 592.Francf. 922 B. B.-H. Est., II, 853 B. CAUSE MYSTÉRIEUSE de la décadence des EtaTS, République, 1. VIII, Alde, II, 105. - Bas., 446.- Francf., 712 A.-H. Est., II, 545 C.

L'ATLANTIDE, Timée, Alde, II, 143. — Bas., 474. Francf., 1042 C.-H. Est., III, 20 D.

PENSÉES DE PLATON.

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