Poëtes du second ordre, précédés d'un choix des vieux poëtes françaisDabo et Tremblay, 1819 |
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... lieu d'en estre en mes maux consolée . OR d'autre amy ne seray - ie accolée Et aymerois mieux estre décolée , Que desloyalle à sa desloyauté Contre raison . LA fleur des champs n'est sechée , et foulée Qu'en temps d'hyuer , mais moy ...
... lieu d'en estre en mes maux consolée . OR d'autre amy ne seray - ie accolée Et aymerois mieux estre décolée , Que desloyalle à sa desloyauté Contre raison . LA fleur des champs n'est sechée , et foulée Qu'en temps d'hyuer , mais moy ...
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... lieu : Et pour autant qu'on ne peut sans cœur viure , Me laisserez le vostre : et puis adieu . GI A MELLIN DE SAINT GELLAIS . TA lettre , Mellin , me propose Qu'vn gros sot en rithme compose Des vers , par lesquelz il me poinct : Tiens ...
... lieu : Et pour autant qu'on ne peut sans cœur viure , Me laisserez le vostre : et puis adieu . GI A MELLIN DE SAINT GELLAIS . TA lettre , Mellin , me propose Qu'vn gros sot en rithme compose Des vers , par lesquelz il me poinct : Tiens ...
Page 26
... lieu où Amour mit la sienne ; Et , sans entrer , seulement avança Le traict d'Amour en la playe ancienne . AUTRE . NULLE amitié , soit de Dicu ou des hommes , Ne prend ailleurs qu'en nos cœurs fondement ; Et le désir , selon ce que nous ...
... lieu où Amour mit la sienne ; Et , sans entrer , seulement avança Le traict d'Amour en la playe ancienne . AUTRE . NULLE amitié , soit de Dicu ou des hommes , Ne prend ailleurs qu'en nos cœurs fondement ; Et le désir , selon ce que nous ...
Page 34
LE berger l'ayant réuéré A sa façon champestre , En un lieu frais et retiré Meine ses brebis paistre , Et se plaist à voir ce flambeau Si clair , si serein , et si beau . L'AIGLE , dans une aire à l'escart Estendant son plumage , L ...
LE berger l'ayant réuéré A sa façon champestre , En un lieu frais et retiré Meine ses brebis paistre , Et se plaist à voir ce flambeau Si clair , si serein , et si beau . L'AIGLE , dans une aire à l'escart Estendant son plumage , L ...
Page 60
... ramenez Vos flots d'un cours qui ne séiourne : Et moy , sans faire long séiour , Je m'en vais de nuict et de iour Au lieu d'où plus on ne retourne . AUTRE MA douce iouuence est passée ; Ma première force 60 PIERRE DE RONSARD .
... ramenez Vos flots d'un cours qui ne séiourne : Et moy , sans faire long séiour , Je m'en vais de nuict et de iour Au lieu d'où plus on ne retourne . AUTRE MA douce iouuence est passée ; Ma première force 60 PIERRE DE RONSARD .
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Poëtes du second ordre, précédés d'un choix des vieux poëtes français Affichage du livre entier - 1819 |
Expressions et termes fréquents
adieu amant âme amour appas asseurance astre Auant auec auecque auoir aymer baiser beau beauté belle bergère blesme celuy ceste chansons chose ciel cieux cœur cruelle d'estre d'vn d'vne dame DAMON Déesse désirs deuant Dieu dieux diuin douce douleur doux enuie ÉPIGRAMMES esprit estoit estonna estre faict faueur flâme fleurs fortune fresle gloire i'ay i'en iamais ie n'en ieune ieunesse iour l'amour L'AURORE l'ay L'vn lict loing m'en MACRIN maistre maistresse MELLIN DE SAINT-GELLAIS mesme monde monstre mort mourir muse n'ay Neptune nouueau nouuelle nuict nuit PANOPÉE parmy Parque PASSANT Passereau PASTOUREAU PASTOURELLE pauure pense Phylis pitié plaine plaisir plaisirs pleurs POÉSIES DIVERSES pouuoir prest qu'en qu'vn quoy raison rien rondeau roses sçay seray seul soleil soucy soupire souuent teint tempeste terre teste tost tourment tousiours triste trouue Vénus veux visage viuant viure vostre vray yeux Zéphyre
Fréquemment cités
Page 237 - Roi de ses passions, il a ce qu'il désire ; Son fertile domaine est son petit empire : Sa cabane est son Louvre et son Fontainebleau ; Ses champs et ses jardins sont autant de provinces.
Page 53 - Le temps s'en va, le temps s'en va, ma dame, Las ! le temps non, mais nous, nous en allons, Et tost serons estendus sous la lame: Et des amours desquelles nous parlons, Quand serons morts, n'en sera plus nouvelle: Pour ce, aymez-moy, ce pendant qu'estes belle.
Page 159 - Dont ce prince embellit ses bords : 11 se resserra tout à l'heure Au plus bas lieu de sa demeure; Et ses nymphes dessous les eaux, Toutes sans voix et sans haleine, Pour se cacher furent en peine De trouver assez de roseaux.
Page 59 - Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avoit desclose Sa robe de pourpre au soleil A point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! las ! ses...
Page 196 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles : On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois.
Page 194 - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin.
Page 229 - Chante aux forêts jour et nuit. Déjà les fleurs qui bourgeonnent Rajeunissent les vergers; Tous les échos ne résonnent Que de chansons de bergers: Les jeux, les ris et la danse Sont partout en abondance; Les délices ont leur tour, La tristesse se retire Et personne ne soupire S'il ne soupire d'amour.
Page 182 - Les Muses, les neuf belles fées, Dont les bois suivent les chansons. Rempliront de nouveaux Orphées La troupe de leurs nourrissons : Tous leurs vœux seront de te plaire ; Et, si ta faveur tutélaire Fait signe de les avouer, Jamais ne partit de leurs veilles Rien qui se compare aux merveilles Qu'elles feront pour te louer.
Page 235 - L'on a beau faire des prières, Les ans, non plus que les rivières, Jamais ne rebroussent leur cours. Le printemps, vêtu de verdure, Chassera bientôt la froidure ; La mer a son flux et reflux ; Mais, depuis que notre jeunesse Quitte la place à la vieillesse, Le temps ne la ramène plus. Les lois de la mort sont fatales Aussi bien aux maisons royales Qu'aux taudis couverts de roseaux ; Tous nos jours sont sujets aux Parques ; Ceux des bergers et des monarques Sont coupés des mêmes ciseaux.
Page 183 - N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que toujours quelque vent empêche de calmer. Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre; C'est Dieu qui nous fait vivre, C'est Dieu qu'il faut aimer.