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Charles - François MARK, natif de Toul, âgé de dix-huit ans.

Hyacinthe-Joseph DE SULLY, officier du régiment de Bourbonnais.

Louis-Joseph MEYER, tailleur, de Strasbourg. Hubert DE LASSAUX, brigadier dans les Gardesdu-Corps.

Jean-Baptiste DE CHAPPES, officier dans les troupes légères.

Jean-Baptiste-Etienne LARIVIÈRE, juge-de-paix de la section de Henri IV, à Paris.

François-Marie-Jérôme CHARLier Dubreuil officier de ***

Antoine GAUTIER, domestique de Dubreuil.

Officiers du régiment de Cambrésis.

MM.

Jean D'ADHÉMAR, lieutenant-colonel.

François D'ADHÉMAR, son fils.

Félix D'ADHÉMAR, son neveu.

François DE MONTJUSTIN, capitaine.
Charles-François DE BLACHÈRE, idem.'

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Charles-Marie DE KERSAUSON, idem.
Jean-Marie DE SIOCHAN, officier.
Dominique DESCORBIAC, idem.
Louis DE LA CHESSERIE, idem.
Charles DE POMMEROLLES, idem.
Pierre DE PARGADDE, idem.
Joseph DUROUX, idem.

Urbain-Joseph CHAPOULARD, sergent.
Joseph Doc, musicien dudit régiment.
N. BONAFOSSE, avocat de Perpignan.

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Autres prisonniers dont la qualification ne fut pas connue, bourgeois de Perpignan domestiques et autres.

MM.

François EMERY.

Marie GOUET DE LA BIGNE.

Martin-Jean VALDULOU..

René LABLINIÈRE.

Philippe-Jacques GÉRARD.

Henri MAZELAIGNE RAUCOUR.

François LAGROULLE.

Joseph BONASAL,

Joseph-François ALTÉNA.
François BERTRAND.

Vincent BOXADERD.

François BOXADERD.

Laurent PRAST.

Charles LUPPÉ.

Joseph DULIN.

François ARNOUX.

François COMELLAS.

Pierre BLANDINIÈRE.

Liste des prisonniers qui eurent le bonheur d'échapper à cet affreux massacre.

MM.

Dieudonné DE LOYAUTÉ, officier d'artillerie, blessé de plusieurs coups de sabre et d'épée.

DE LA RIVIÈRE,

Charles-Louis DE PIERREPONT,"

Jean-Joseph DE MONJOUX,

Antoine DE MONTGON,

-Charles, Chevalier DE MONTGON

Officiers du régiment de Cambrésis.

Pierre MOLETTE, marchand de fruits des environs de Lyon, qui était trop blessé pour espérer qu'il eût survécu.

EXPÉDITION

DE

QUIBERON.

De E tous ceux qui ont écrit sur cette trop malheureuse expédition, peu y figurèrent activement; plusieurs ont parlé sur des oúï-dire, quelques-uns même ont avancé des faits outrageans pour les deux partis : ainsi, l'on peut croire avec juste raison que presque toutes les relations en sont fausses ou erronnées...

Une opinion aussi absurde qu'odieuse sur les Anglais s'est tellement accréditée au sujet de cette expédition, que j'ai vu des gens d'esprit, auxquels je prouvais sans réplique les impostures atroces dont on les avait imbus, ne pas se rendre à l'évidence, et douter en

core, malgré tous mes efforts pour les persuader, que depuis le débarquement des émigrés jusqu'au triste résultat de cette malheureuse affaire, j'y étais présent, et par conséquent bien à même de juger les événemens qui s'y passèrent alors.

A cette fatale époque il était de l'intérêt des proconsuls qui gouvernaient la France de trahir la vérité, et d'éteindre parmi le peuple tout sentiment d'humanité, en rejetant tout l'odieux de leur infâme conduite sur une nation dont ils redoutaient et la puissance et la loyauté.

L'Angleterre, de tous temps, rivale de la France dans les arts, les sciences et le commerce, fut cependant celle qui reçut dans son sein les Français forcés d'émigrer pour se dérober aux persécutions odieuses et sans cesse renaissantes dirigées contre eux. Quoiqu'ils trouvassent dans cette terre hospitalière tous les secours qu'exigeait leur triste position, ils tournèrent toujours leurs regards vers une patrie déchirée par tant de factions et qu'ils ne pouvaient s'empêcher de chérir encore; tous leurs désirs étaient donc de la revoir.

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