Henri Heine. Poesie: Intermezzo; Le retour; Lieds; Voyage dans le Harz; La mer du nord; Atta Troll; Germania; Lazare. Prose: Le tambour Legrand; Les dieux en exil; Le rabbin de Bacharach; Nuits florentines; Pensees; Quelques lettres

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1908 - 421 pages
 

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 7 - Un jeune homme aime une jeune fille, laquelle en a choisi un autre ; l'autre en aime une autre, et il s'est marié avec elle. De chagrin, la jeune fille épouse le premier freluquet venu qu'elle rencontre sur son chemin; le jeune homme 10 s'en trouve fort mal. C'est une vieille histoire qui reste toujours nouvelle, et celui à qui elle vient d'arriver en a le cœur brisé.
Page 60 - Thalatta ! Thalatta ! Je te salue, mer éternelle! Je retrouve dans le bruissement de tes ondes comme un écho de la patrie, et je crois voir les rêves de mon enfance scintiller sous tes vagues, et il me revient de vieux souvenirs de tous les chers et nobles...
Page 304 - Malgré notre ton de gaieté, cette prophétie lui faisait éprouver un trouble involontaire : il m'appelait son jettatore et ne manquait jamais de faire le signe conjurateur.... Il avait tant envie de vivre! Le mot de mort excitait en lui un délire d'aversion : il ne voulait pas entendre parler de mourir; il en avait peur comme un enfant qui craint de dormir dans l'obscurité... C'était un bon et aimable enfant, un peu suffisant parfois ; mais on n'avait qu'à le menacer de sa mort prochaine pour...
Page 12 - J'y mettrai bien des choses, vous le verrez bien; il faut que le cercueil soit encore plus grand que la grosse tonne de Heidelberg. Allez n:e chercher aussi une bière de planches solides et épaisses; il faut qu'elle soit plus longue que le pont de Mayence. Et amenez-moi aussi douze géants encore plus forts que le vigoureux saint Christophe du dôme de Cologne sur le Rhin. Il faut qu'ils transportent le cercueil et le jettent à la mer; un aussi grand cercueil demande une grande fosse. Savez-vous...
Page 307 - La couleur avait plutôt la douceur romaine, l'éclat mat de la perle, une pâleur distinguée, la morbidezza. Enfin, c'était une figure comme on ne peut la trouver que dans quelque vieux portrait italien qui représente une de ces grandes dames dont les artistes italiens du...
Page 54 - ... si blanches et si délicates de sa grossière et grise chemise, et sur la petite main soigneuse qui noue solidement le jupon court sur la fine cambrure de ses reins.
Page 61 - ... puissant, rayonne son œil, semblable à un soleil noir. Noir soleil, combien de fois tu m'as versé les flammes dévorantes de l'enthousiasme, et combien de fois ne suis-je pas resté chancelant sous l'ivresse de cette boisson! Mais alors un sourire d'une douceur...
Page 4 - ... grands tous les deux. XX Et si les fleurs, les bonnes petites, savaient combien mon cœur est profondément blessé, elles verseraient dans ma plaie le baume de leurs parfums. Et si les rossignols savaient combien je suis triste et malade, ils feraient entendre un chant joyeux pour me distraire de mes souffrances. Et si, là-haut, les étoiles d'or savaient ma douleur, elles quitteraient le firmament et viendraient m'apporter des consolations étincelantes.
Page 49 - Il guérit de vieilles blessures mortelles, et renouvelle le droit primitif : que tous les hommes, nés égaux, sont une race de nobles. Il dissipe les méchantes chimères et les fantômes ténébreux, qui nous gâtaient l'amour et le plaisir, en nous montrant à toute heure leurs faces grimaçantes.
Page 148 - Grande-Bretagne ! à toi appartient la mer ; mais la mer n'a pas assez d'eau pour laver la honte que cet illustre défunt t'a léguée en mourant, Ce n'est pas ton sir Hudson, c'est toi qui fus le...

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