Chrestomathie française: morceaux choisis de prose et de poésie avec prononciation figurée à l'usage des étrangers, par Jean Passy et A. Rambeau, précédés d'une introduction sur la méthode phonétiqueH. Didier, 1926 - 246 pages |
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... j'ai dû m'en occuper seul , sans l'aide de mon regretté ami et collaborateur Jean Passy . J'aurais du reste entrepris ce travail avec beau- coup moins d'ardeur si son frère Paul Passy , à qui nous avons dédié la première édition de ...
... j'ai dû m'en occuper seul , sans l'aide de mon regretté ami et collaborateur Jean Passy . J'aurais du reste entrepris ce travail avec beau- coup moins d'ardeur si son frère Paul Passy , à qui nous avons dédié la première édition de ...
Page viii
... J'ai dédié cette édition à la mémoire de Jean Passy , pour indiquer combien la Chrestomathie doit au travail , au talent et à l'initiative de mon ami . Des renseignements sur la vie et les œuvres du jeune savant dont nous pleurons la ...
... J'ai dédié cette édition à la mémoire de Jean Passy , pour indiquer combien la Chrestomathie doit au travail , au talent et à l'initiative de mon ami . Des renseignements sur la vie et les œuvres du jeune savant dont nous pleurons la ...
Page xxxix
... j'ai ( 3eete ) j'ai été ; ( po : r ) peur - ( porø ) peureux ; ( krø ) creux - ( krøze ) creuser ; ( kit ) quitte ( kite ) quitter ; ( lyt ) lutte ( lyte ) lutter ; ( pus ) pousse - ( puse ) pousser . - - On distingue donc en français ...
... j'ai ( 3eete ) j'ai été ; ( po : r ) peur - ( porø ) peureux ; ( krø ) creux - ( krøze ) creuser ; ( kit ) quitte ( kite ) quitter ; ( lyt ) lutte ( lyte ) lutter ; ( pus ) pousse - ( puse ) pousser . - - On distingue donc en français ...
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... j'ai peur qu'on ( ne ) nous entende ici . « Non , non , il n'y a pås de danger ; dépêchez - vous , je 25 suis pressé . « Eh bien , qu'est - ce que vous me donneriez d'un morceau d'or gros comme mon bras ? 1 ) Eaux - Bonnes , ville d ...
... j'ai peur qu'on ( ne ) nous entende ici . « Non , non , il n'y a pås de danger ; dépêchez - vous , je 25 suis pressé . « Eh bien , qu'est - ce que vous me donneriez d'un morceau d'or gros comme mon bras ? 1 ) Eaux - Bonnes , ville d ...
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... j'ai dit . » « Non ! vous avez dit : tés richesses ! » L'amateur continue : - xxx « A l'or de ces rançons , joins més justes largesses . . . » - << Mais ... justes largesses , » s'écrie Lafon . « Il me sem- blait avoir dit ... » « Vous ...
... j'ai dit . » « Non ! vous avez dit : tés richesses ! » L'amateur continue : - xxx « A l'or de ces rançons , joins més justes largesses . . . » - << Mais ... justes largesses , » s'écrie Lafon . « Il me sem- blait avoir dit ... » « Vous ...
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Chrestomathie française: morceaux choisis de prose et de poésie, avec ... Jean Bénigne Passy,Adolphe Rambeau,Adolph Rambeau Affichage du livre entier - 1897 |
Expressions et termes fréquents
allemand amu:r anglais avek avɛ avɛk bɛl Chanson de Roland Chrestom consonnes dãz dévocalisation də filǝzǝfi di:r djø dɔne ekri Embabeh etɛ etɛt frã fra:s Französische grã Jean PASSY JOURDAIN kǝ:r kɛl ko:r Köthen kɔm lær langue mã:d MAITRE DE PHILOSOPHIE Mameluks mesjø məsjø mɛ:m mɛ:trǝ mjø mu'vmã muri:r nasjɔnal o'si Orthoepie pa'ri Paul PASSY petit-wazo Phonetik phonétique plyz prã prononciation RAMBEAU rantanplan sẽ sɛt syllabes trǝ trwa tu:s tuzu:r vocaliques voyelles vwaje wazo zu:r zurde
Fréquemment cités
Page 169 - France, du milieu des alarmes, La noble fille des Stuarts, Comme en ce jour qui voit ses larmes, Vers toi tournera ses regards. Mais, Dieu ! le vaisseau trop rapide Déjà vogue sous d'autres cieux ; Et la nuit, dans son voile humide, Dérobe tes bords à mes yeux ! Adieu, charmant pays de France, Que je dois tant chérir ! Berceau de mon heureuse enfance, Adieu! te quitter c'est mourir.
Page 191 - Poète, c'est ainsi que font les grands poètes, Ils laissent s'égayer ceux qui vivent un temps ; Mais les festins humains qu'ils servent à leurs fêtes. Ressemblent la plupart à ceux des pélicans.
Page 241 - Jourdain. Par ma foi, il ya plus de quarante ans que je dis de la prose, sans que j'en susse rien; et je vous suis le plus obligé du monde de m'avoir appris cela.
Page 149 - J'attrape le bout de l'année ; Chaque jour amène son pain. Eh bien ! que gagnez-vous, dites-moi, par journée ? Tantôt plus, tantôt moins : le mal est que toujours (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes), Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours Qu'il faut chômer ; on nous ruine en fêtes ; L'une fait tort à l'autre ; et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône.
Page 151 - Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents : Un trésor est caché dedans. Je ne sais pas l'endroit; mais un peu de courage Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout. Remuez votre champ dès qu'on aura fait l'août *. Creusez, fouillez, bêchez; ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse.
Page 217 - Midi, roi des étés, épandu sur la plaine, Tombe en nappes d'argent des hauteurs du ciel bleu. Tout se tait. L'air flamboie et brûle sans haleine ; La terre est assoupie en sa robe de feu. L'étendue est immense, et les champs n'ont point d'ombre...
Page 147 - Et le financier se plaignait Que les soins de la Providence N'eussent pas au marché fait vendre le dormir Comme le manger et le boire. En son hôtel il fait venir Le chanteur, et lui dit: «Or ça, sire Grégoire, Que gagnez-vous par an ? — Par an ! ma foi, Monsieur...
Page 183 - S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur ? Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ? Quoi ! passés pour jamais ? quoi ! tout entiers perdus ? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus?
Page 243 - D'amour mourir me font, belle marquise, vos beaux yeux. Ou bien: Vos yeux beaux d'amour me font, belle marquise, mourir. Ou bien: Mourir vos beaux yeux, belle marquise, d'amour me font. Ou bien: Me font vos yeux beaux mourir, belle marquise, d'amour. M. Jourdain. Mais, de toutes ces façons-là, laquelle est la meilleure? Le Maître de Philosophie. Celle que vous avez dite: Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour.
Page 183 - Un soir, t'en souvient-il? nous voguions en silence; On n'entendait, au loin, sur l'onde et sous les cieux. Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence Tes flots harmonieux. Tout à coup des accents, inconnus à la terre, Du rivage charmé frappèrent les échos: Le flot fut attentif; et la voix qui m'est chère Laissa tomber ces mots: « 0 temps! suspends ton vol; et vous, heures propices, Suspendez votre cours: Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours! Assez...