Ueberlieferungen zur Geschicht, Literatur und Kunst der Vor- und Mitwell. Stuck 1, Numéro 5,Volume 1

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Page 126 - ... cette tragédie de l'Orphelin de la Chine que vous me demandez. Je l'ai encore beaucoup changée depuis qu'elle est imprimée : c'est ainsi que j'en use avec tous mes ouvrages, parce que je ne suis content d'aucun. Cela déroute un peu les libraires, et j'en suis très-fâché ; mais je ne puis m'empêcher de corriger des ouvrages qui me paraissent défectueux.
Page 80 - Duobus volutis annis exul dictus revertitur. occurrit infida coniux, 20 secum trahens puerulum. Datis osculis maritus illi: ,De quo', inquit, .puerum istum habeas, die, aut extrema patiaris.
Page 110 - J'aprends mon cher Walther que le sr Lessing n'a point pris de mesures pour faire imprimer furtivement les" feuilles imparfaites qu'il a mais qu'il a commencé la traduction. En ce cas il est nécessaire que vous le...
Page 133 - Monsieur, vous savez très-bien le français, vous l'écrivez très-bien; et moi, je ne sais pas un mot d'allemand. Cependant je ne crois pas que ce succès de notre langue vienne tant de quelque grande perfection réelle qu'elle ait par-dessus les autres, que de ce qu'on s'est fort appliqué à la cultiver, et de ce qu'on ya fait d'excellents livres en tout genre, qui ont forcé les étrangers à la savoir, surtout des ouvrages agréables.
Page 122 - On apprend par plusieurs lettres de Berlin que M. de Voltaire, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi de France, ayant remis à Sa Majesté prussienne son cordon, sa clef de chambellan, et tout ce qui lui est dû de ses pensions, non-seulement Sa Majesté prussienne lui a tout rendu, mais a voulu qu'il eût l'honneur de le suivre à Potsdam, et d'y occuper son appartement ordinaire dans le palais.
Page 133 - François, nous pourrions bien être trop prévenus en faveur de la nôtre, quoique la grande vogue qu'elle a dans toute l'Europe, nous justifie un peu. Nous avons l'avantage qu'on nous entend par-tout, et que nous n'entendons point les autres ; car notre ignorance en ce sens-là devient une espèce de gloire. Par exemple, vous, Monsieur, vous savez trèsbien le François, vous l'écrivez très-bien ; et moi, je ne sais pas un mot d'Allemand.
Page 104 - Il a fallu l'imprimer chez l'imprimeur du roi de Prusse. C'est M. de Francheville, conseiller aulique, qui s'est chargé de l'édition, et il ya encore des cartons à faire. Mon nom n'est point à la tête de l'édition. On sait assez, dans l'Europe, que j'en suis l'auteur ; mais je ne veux pas m'exposer à ce qu'on peut essuyer, en France, de désagréable quand on dit la vérité.
Page 134 - Que les ouvrages qui partiront de votre société, donnent l'exemple d'un meilleur arrangement dans les phrases, d'une plus grande clarté, etc. ce sera un grand bien qu'elle procurera à votre langue. Je vous demande pardon, Monsieur, de tout ce verbiage inutile; je me suis trop laissé aller au plaisir de vous entretenir. Ma grande affaire ne doit être que de vous bien remercier, si je puis, de l'honneur que vous m'avez fait, en daignant traduire les ouvrages de ma jeunesse. Je suis bien fâché...
Page 120 - J'apprends, à l'instant du départ de la poste, que le nommé d'Arnaud est à Dresde. Sa Majesté le roi de Prusse a été obligé de le chasser de ses États, et il méritait une punition plus sévère. On apprend qu'il a forgé des lettres de Sa Majesté, en prose et en vers, qu'il débite impudemment. Si vous pouviez, mon cher Walther, vous faire donner ces papiers et les renvoyer à notre cour, vous rendriez un très-grand service. Au reste, il est bon que vous connaissiez ce scélérat, et...
Page 132 - ... conviendrait le mieux. Je vois seulement en gros, que vous avez pour votre langue un zèle auquel je ne puis qu'applaudir. Il faut avouer que, nous autres Français, nous pourrions bien être trop prévenus en faveur de la nôtre, quoique la grande vogue qu'elle a dans toute l'Europe, nous justifie...

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