Poëmes et poésies

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Taride, 1857 - 308 pages
 

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Page 202 - L'oreille en éventail, la trompe entre les dents, Ils cheminent, l'œil clos. Leur ventre bat et fume, Et leur sueur dans l'air embrasé monte en brume ; Et bourdonnent autour mille insectes ardents.
Page 253 - Sera notre lit de noce, dit-elle. Je suis morte ! — Et lui, la voyant ainsi, D'angoisse et d'amour tombe mort aussi. Couronnés de thym et de marjolaine, Les Elfes joyeux dansent sur la plaine.
Page 198 - Devant la lune errante aux livides clartés, Quelle angoisse inconnue, au bord des noires ondes, Faisait pleurer une âme en vos formes immondes? Pourquoi gémissiez-vous, spectres épouvantés ? Jo ne sais ; mais, ô chiens qui hurliez sur les plages...
Page 199 - Le sable rouge est comme une mer sans limite, Et qui flambe, muette, affaissée en son lit. Une ondulation immobile remplit L'horizon aux vapeurs de cuivre où l'homme habite.
Page 241 - Car tu sièges auprès de tes Égaux antiques, Sous tes longs cheveux roux, dans ton ciel chaste et bleu : Les âmes, en essaims de colombes mystiques, Vont boire la rosée à tes lèvres de Dieu!
Page 291 - Mais, ô songe ! Les morts se taisent dans leur nuit. C'est le vent, c'est l'effort des chiens à leur pâture, C'est ton morne soupir, implacable nature! C'est mon cœur ulcéré qui pleure et qui gémit. Tais-toi. Le ciel est sourd, la terre te dédaigne.
Page 101 - Félicité perdue, où l'âme en pleurs se noie! 0 lumière, ô fraîcheur des monts calmes et bleus, Des coteaux et des bois feuillages onduleux ; Aube d'un jour divin, chant des mers fortunées, Florissante vigueur de mes belles années... Vous vivez, vous chantez, vous palpitez encor, Saintes réalités, dans vos horizons d'or ! Mais, ô nature, ô ciel, flots sacrés, monts sublimes, Bois dont les vents amis font murmurer les cimes, Formes de l'idéal, magnifiques aux yeux, Vous avez disparu...
Page 197 - Mais sur la plage aride, aux odeurs insalubres, Parmi des ossements de bœufs et de chevaux, De maigres chiens, épars, allongeant leurs museaux, Se lamentaient, poussant des hurlements lugubres. La queue en cercle sous leurs ventres palpitants, L'œil dilaté, tremblant sur leurs pattes fébriles, Accroupis ça et là, tous hurlaient, immobiles, Et d'un frisson rapide agités par instants.
Page 263 - LES DAMNÉS La terre était immense, et la nue était morne ; Et j'étais comme un mort en ma tombe enfermé, Et j'entendais gémir dans l'espace sans borne Ceux dont le cœur saigna pour avoir trop aimé...
Page 100 - La brume bleue errait aux pentes des ravines^ Et de leurs becs pourprés lissant leurs ailes fines, Les blonds sénégalis, dans les gérofliers, D'une eau pure trempés, s'éveillaient par milliers. La mer était sereine, et sur la houle claire L'aube vive dardait sa flèche de...

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