Oeuvres de Gresset, Volume 2 |
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Page 10
Pendant ces sombres jours la jeune Galatée Du plus tendre chagrin me parut
agitée : Ses yeux s'ouvroient à peine à la clarté du jour , Sa plainte attendrissoit
les nymphes d'alentour ; Les échos des vallons , les pins , et les fontaines ...
Pendant ces sombres jours la jeune Galatée Du plus tendre chagrin me parut
agitée : Ses yeux s'ouvroient à peine à la clarté du jour , Sa plainte attendrissoit
les nymphes d'alentour ; Les échos des vallons , les pins , et les fontaines ...
Page 13
Troupeau , toujours chéri dans des jours plus heureux , Mon exil te prépare un
sort bien rigoureux ; Du fond d'un antre frais ... Thestile nous apprête un
champêtre repas : Le jour fuit , hâtons - nous ; du sommet des collines L'ombre
descend ...
Troupeau , toujours chéri dans des jours plus heureux , Mon exil te prépare un
sort bien rigoureux ; Du fond d'un antre frais ... Thestile nous apprête un
champêtre repas : Le jour fuit , hâtons - nous ; du sommet des collines L'ombre
descend ...
Page 13
... Quand Corydon , erra Aux déserts attendris Il adoroit Iris ; d'un Il vouloit dans
son cha Iris étoit promise aux Et plaignoit Corydon Cet amoureux berger Solitaire
, il venoit se C'est là qu'ayant condi Il soupiroit un jour ce Hâtez - vous , sombre.
... Quand Corydon , erra Aux déserts attendris Il adoroit Iris ; d'un Il vouloit dans
son cha Iris étoit promise aux Et plaignoit Corydon Cet amoureux berger Solitaire
, il venoit se C'est là qu'ayant condi Il soupiroit un jour ce Hâtez - vous , sombre.
Page 13
... chevreaux qu'avec peine ai l'autre jour du sein d'une fontaine ; n sera jalouse ,
elle aimoit ces chevreaux : our d'autres qu'Iris de tels dons sont trop aux . mhellit
pour vous , tout pare nos campagnes ; ur votre route assemble ses compagnes ...
... chevreaux qu'avec peine ai l'autre jour du sein d'une fontaine ; n sera jalouse ,
elle aimoit ces chevreaux : our d'autres qu'Iris de tels dons sont trop aux . mhellit
pour vous , tout pare nos campagnes ; ur votre route assemble ses compagnes ...
Page 14
L'Astre brûlant du jour sur nos paisibles rives Répandoit du midi les ardeurs les
plus vives , Quand Corydon , errant dans l'horreur des forêts , Aux déserts
attendris confia ses regrets . Il adoroit Iris ; d'une plaine étrangère Il vouloit dans
son ...
L'Astre brûlant du jour sur nos paisibles rives Répandoit du midi les ardeurs les
plus vives , Quand Corydon , errant dans l'horreur des forêts , Aux déserts
attendris confia ses regrets . Il adoroit Iris ; d'une plaine étrangère Il vouloit dans
son ...
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Expressions et termes fréquents
aime airs ALZONDE amant amour ARONDEL avoit beaux belles berger bergers bois bonheur bords brillant cæur champs changement chante charmes cher ciel cour crime cruel d'autres Daphnis déja dernier destin devoir dieu doit donner douleur doux DUMONT ÉDOUARD enfin étoit EUGÉNIE fers fidèle fils finir fleurs fuir funeste fureur GARDES gens gloire goût grace haine HAMILTON héros heureux j'ai jeune jour juge l'ame l'amour l'honneur l'univers laisse larmes lieux loin lois main maître malheur maux MÉNALQUE mieux monde monsieur mort mortel muse nature nouveau nouvelle nuit paix parler pasteur patrie peine père peuple peut-être plaisirs pleurs porte premier Prête qu'à qu'un quitter rang règne regrets remplis rendre reste rien rois ROSALIE s'il sais sang SCÈNE secret seigneur séjour sentiments sera seul SIDNEI soins sort souvent sujet tendre tendresse terre traits triste trône troupeaux trouve vertu veut veux vient vois voix VOLFAX VORCESTRE vrai yeux
Fréquemment cités
Page 96 - En parlent sans obscurité, Mais dans ces sources mensongères Ne cherchons point la vérité. Cherchons-la dans le cœur des hommes, Dans ces regrets trop superflus Qui disent dans ce que nous sommes Tout ce que nous ne sommes plus. Qu'un savant des fastes des âges Fasse la règle de sa foi ; Je sens de plus sûrs témoignages De la mienne au dedans de moi. Ah ! qu'avec moi le ciel rassemble, Apaisant enfin son courroux, Un autre cœur qui me ressemble; L'âge d'or renaîtra pour nous.
Page 94 - Vit pasteur sans jouir de vous. Ne peins-je point une chimère? Ce charmant siècle at-il été? D'un auteur témoin oculaire En sait-on la réalité ? J'ouvre les fastes, sur cet âge Partout je trouve des regrets; Tous ceux qui m'en offrent l'image Se plaignent d'être nés après. J'y lis que la terre fut teinte Du sang de son premier berger; Depuis ce jour, de maux atteinte, Elle s'arma pour le venger. Ce n'est donc qu'une belle fable : N'envions rien à nos aïeux ; En tout temps l'homme fut...
Page 104 - La Flèche pourrait être aimable , S'il était de belles prisons; Un climat assez agréable, De petits bois assez mignons , Un petit vin assez potable : De petits concerts assez bons, Un petit monde assez passable. La Flèche pourrait être aimable, S'il était de belles prisons.
Page 108 - Oui , même en la brisant , j'ai regretté ma chaîne , Et je ne me suis vu libre qu'en soupirant. , Je dois tous mes regrets aux sages que je quitte ; J'en perds avec douleur l'entretien vertueux ; Et , si dans leurs foyers désormais je n'habite , Mon cœur me survit auprès d'eux ; Car...
Page 286 - L'esclave est-il coupable en brisant sa prison ? Le juge qui m'attend dans cette nuit obscure Est le père et l'ami de toute la nature ; Rempli de sa bonté, mon esprit immortel Va tomber, sans frémir, dans sou sein pateruel.
Page 156 - N'est que le triste droit d'apprendre à chaque instant Leurs méprisables vœux, leurs peines dévorantes. Leurs vices trop réels , leurs vertus apparentes , Et de voir de plus près l'affreuse vérité Du néant des grandeurs et de l'humanité. Mais le roi vient. Allez , consolez Eugénie : Vous verrez par mes soins votre peine adoucie.
Page 276 - Du frein sacré s'oppose à votre cruauté ; Vous vous devez d'ailleurs à la société ; Vous n'êtes point à vous: le temps, les biens, la vie.
Page 58 - Daphnis , j'ai vu sur cette route Un bélier vagabond que vous cherchez sans doute. Soyez moins inquiet; il suivra les troupeaux Que le soir va conduire aux sources de ces eaux. Partagez avec nous, sur ces rives fécondes , Le plaisir d'un concert et la fraîcheur des ondes. Ce beau fleuve, en baignant ce bocage secret, Coule plus lentement et s'éloigne à regret. A nos yeux enchantés son cristal représente D'un ciel riant et pur la peinture flottante ; Là, le bruit de l'abeille errante sur les...
Page 214 - Quelque honneur qu'à ce sort la multitude attache, Se donner le trépas est le destin d'un lâche; Savoir souffrir la vie, et voir venir la mort, C'est le devoir du sage , et ce sera mon sort. Le désespoir n'est point d'une ame magnanime; Souvent il est...
Page 276 - Pour objet éternel l'affreuse vérité, Et pour tout sentiment l'ennui d'avoir été ? C'est au stupide, au lâche, à plier sous la peine, A ramper, à vieillir sous le poids de sa chaîne. Mais, vous en conviendrez, quand on sait réfléchir. Malheureux sans remède, on doit savoir finir.