La correspondante

Couverture
Flammarion - 241 pages
Le narrateur, qui pourrait être le romancier lui-même, reçoit en avril 1996 une première lettre de Geneviève Bassano, postée depuis Châteauroux. La calligraphie en est fine et régulière, "posée comme des notes de musique sur une partition". La correspondante habite une grande maison, elle a deux enfants, un mari qui voyage pour ses affaires. Le ton de sa lettre traduit à la fois la déférence et l'ironie. L'écrivain est intrigué, alors qu'il reçoit souvent des lettres d'admiratrices, d'étudiantes. Il lui répond aussitôt. Il se surprend ensuite à attendre le facteur, en ayant l'impression que Geneviève débarque chez lui, qui a aussi une femme et deux enfants. Elle l'invite à signer ses livres à la bibliothèque où elle a ses entrées. Il accepte et part, la musette remplie de ses papiers, d'un stylo, d'un canif, d'un bout de corde. Ainsi commence, comme souvent dans les romans d'Eric Holder, une relation intense. Les êtres se brûlent, échangent leurs excès. Tout y frôle le goût de l'absolu et de la perte.

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À propos de l'auteur (2013)

Éric Holder a publié des nouvelles au Dilettante et des romans, dont, chez Flammarion, L’Ange de Bénarès, L’Homme de chevet et Mademoiselle Chambon.

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