Travaux de l'Académie nationale de Reims, Volumes 57 à 58F. Michaud., 1876 |
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Travaux de l'Académie nationale de Reims, Volume 54 Académie nationale de Reims Affichage du livre entier - 1874 |
Travaux de l'Académie nationale de Reims, Volumes 45 à 46 Académie nationale de Reims Affichage du livre entier - 1869 |
Travaux de l'Académie nationale de Reims, Volumes 79 à 80 Académie nationale de Reims Affichage du livre entier - 1887 |
Expressions et termes fréquents
Anglais archevêque de Reims Armagnacs avaient avoit bailli Beauvais Biblioth Carignan cause chancelier chanoines chapitre Charles VII Chauvency Chiers choses commune comte comtes de Chiny concile concile de Bâle conseil Coquault couronne curé de Margut d'Orléans d'Yvois dauphin devant Dieu diocèse donner duc de Bourgogne ecclésiastiques échevins églises enfin époque estoit Etats évêque évêque de Laon famille Ferté frère Fromy gens guerre Guillaume Juvénal habitants de Margut Hist Huart Jacques Juvénal Jean Juvénal jour jugement juridiction justice Juvé Juvénal des Ursins l'abbé Lambert l'Académie l'archevêque l'église l'évêque l'histoire Laon lettres Louis XI LVII maire maître manuscrit Margut Marlot Mémoires ment Moiry Montmédy mort Nicolas nommé officiers paix pape Parlement paroisse père personne peuple Phèdre porte Pouilly pré prélat prévôt princes procès réforme religieux royale royaume s'était sacre saint Saint-Walfroy Sedan seigneurs sentiment serait seul siècle siége Signy-Montlibert suivant tion trouve Troyes vénal village Walfroy
Fréquemment cités
Page 150 - Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains: Minos juge aux enfers tous les pâles humains.
Page 145 - Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue; Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue; Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler; Je sentis tout mon corps et transir et brûler.
Page 95 - Soyez plutôt maçon, si c'est votre talent, Ouvrier estimé dans un art nécessaire, Qu'écrivain du commun, et poète vulgaire.
Page 135 - Oui , prince , je languis , je brûle pour Thésée : Je l'aime, non point tel que l'ont vu les enfers, Volage adorateur de mille objets divers , Qui va du dieu des morts déshonorer la couche; Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche, Charmant , jeune , traînant tous les cœurs après soi , Tel qu'on dépeint nos dieux , ou tel que je vous voi.
Page 135 - Des héros de la Grèce assembla-t-il l'élite? Pourquoi trop jeune encor ne pûtes-vous alors Entrer dans le vaisseau qui le mit sur nos bords?
Page 150 - Que fais-je? Où ma raison se va-t-elle égarer? Moi jalouse ! et Thésée est celui que j'implore ! Mon époux est vivant, et moi je brûle encore ! Pour qui? Quel est le cœur où prétendent mes vœux? Chaque mot sur mon front fait dresser mes cheveux. Mes crimes désormais ont comblé la mesure. Je respire a la fois l'inceste et l'imposture. Mes homicides mains, promptes à me venger, Dans le sang innocent brûlent de se plonger. Misérable! et je vis?
Page 161 - Dans le fond des forêts allaient-ils se cacher? Hélas! ils se voyaient avec pleine licence. •Le ciel de leurs soupirs approuvait l'innocence: Ils suivaient sans remords leur penchant amoureux; Tous les jours se levaient clairs et sereins pour eux.
Page 150 - Misérable! et je vis? et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue? J'ai pour aïeul le père et le maître des Dieux; Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux.
Page 151 - Hélas ! Du crime affreux dont la honte me suit, Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit.
Page 161 - Ils suivaient sans remords leur penchant amoureux ; Tous les jours se levaient clairs et sereins pour eux : Et moi, triste rebut de la nature entière, Je me cachais au jour, je fuyais la lumière ; La mort est le seul dieu que j'osais implorer.